22/11/63 Stephen King Albin Michel 926 pages Lecture commune avec Fabien du blog Des Encres sur le Papier. Retrouvez sa chronique à la suite de la mienne.
4e de couverture Imaginiez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l'Histoire. Le 22 novembre 1963, le Président Kennedy était assassiné à Dallas. A moins que... Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbons Falls, n'a pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant: empêcher l'assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps. Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d'un suspense vertigineux l'Amérique du baby-boom, des "happy-days" et rock and roll. Mon avis Offert par Margot du blog Bookish Follies, 22/11/63 patientait dans ma PAL depuis Noël 2013. Alors quand Fabien m'a proposé une lecture commune, j'ai saisi l'occasion de sortir ce pavé de mes étagères. J'ai apprécié la lecture dès le début car King commence son histoire immédiatement. Pas de prologue à rallonge comme c'est parfois notable dans ses romans: on rentre dans le vif du sujet dès les premiers chapitres. Bon point. La couleur est annoncée dans la 4e, 22/11/63 n'est pas un roman fantastique/angoisse/horreur comme l'auteur sait si bien le faire. Néanmoins on découvre rapidement qu'il y a quand un grande part de fantastique ici. Mais du fantastique réaliste. En effet, Jake va traverser le temps de 2011 à 1958 avec pour mission de sauver le Président Kennedy. La fantastique réside dans le partie voyage dans le temps. Le réaliste c'est tout simplement qu'il n'est pas transporté dans une autre dimension mais bel et bien dans le passé, l'Amérique des années 60. Et alors ça, je peux vous avouer que j'ai trouvé ça passionnant. Découvrir l'adaptation d'un homme du XXIe siècle à la vie du mi XXe, faire attention aux anachronismes et surtout vivre sans la technologie, a vraiment apporté une touche souvent humoristique au roman. Et ensuite j'ai vraiment découvert avec grand intérêt la vie dans les sixties. Musique, joie de vivre, époque prospère: pour moi qui ne me suis jamais penché sur le sujet, cette partie documentaire m'a beaucoup plu. Avec le titre et la 4e de couverture, rien de surprenant que l'intrigue soit axée sur la tentative d'assassinat du Président Kennedy. Grace aux notes laissées par son ami qui est déja venu dans le passé, Jake espionne Lee Oswald (le futur assassin). J'ai vraiment eu l'impression de lire un polar grâce à cette partie de l'histoire. Tel un détective Jake suit et anticipe les faits et gestes de Lee afin d'empêcher le pire. Par contre, et je sais que Fabien me rejoint sur ce point, j'espérais que le "sauvetage" du Président arrive plus tôt dans l'intrigue pour que l'on puisse appréhender les réels changements apportés par Kennedy dans l'Histoire. Malheureusement cet élément n'arrive qu'à la fin et mes espoirs n'ont pas été vraiment exaucés ... Un coup amer me reste au bouche à cause de ce point. Les longueurs m'ont vraiment gênées dans cette lecture. Etant donné que j'espérais que l'élément crucial se produise à mi-chemin, j'ai un peu désespéré quand j'ai réalisé que ce n'était pas le cas. Mon rythme de lecture s'en est vraiment ressenti. Un avis très mitigé après cette lecture. Je ne m'attendais pas à une telle construction. Heureusement que l'intrigue était originale et que j'ai découvert beaucoup d'éléments sur le passé américain pour remonter mon avis général. L'avis de Fabien http://des-encres-sur-le-papier.weebly.com/stephen-king.html
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