4e de couverture
Estéban Lehydeux, dit Requiem, est de retour. Le curé exorciste débarque cette fois sur le port du Havre. Il y découvre un docker bien sous tout rapport – si, si ça existe –, accusé de meurtre ; une boîte d’import-export d’objets et de matériel pas bien catholiques ; un syndicaliste forcené mais pas mauvais bougre ; des fanas du troisième Reich ; et bien évidemment une accorte jeune femme tellement mal fringuée qu’il s’empresse toujours, dès qu’il la croise, de la déshabiller ! Entouré de ces drôles de paroissiens notre héros, un Don Camillo carburant à la bière plus qu’à l’eau bénite, va devoir jouer du goupillon et faire quelques entorses aux règles de son ministère pour parvenir à distinguer le bon grain de l’ivraie… Ce deuxième épisode des aventures de Requiem est basée sur un fait réel : l’histoire de Jules Durand, qui défraya la ville du Havre en 1910. Cette sorte d’affaire Dreyfus dans le monde ouvrier est encore dans les mémoires de nombreux havrais. Mon avis Je ne vais pas te mentir lecteur, si je n'avais pas reçu ce roman gentiment envoyé par l'auteur, je ne pense pas qu'il ne se serait jamais retrouvé entre mes mains. Comme l'occasion fait la découverte, je découvre l'auteur avec cette 2eme aventure de Requiem. Lui et moi ça n'a pas commencé sous les meilleurs hospices Personne ne me prévient que le monsieur a un style de narration bien particulier et un langage qui peut surprendre. Du coup, un peu de mal à me mettre dans la lecture. Pourquoi donc le personnage me parle directement ? Et souvent pour évoquer son attribut ? Soit, l'histoire commence à titiller ma curiosité et puis le personnage me devient vite sympathique: let's move on ! Il est quand bien sympa ce Requiem, le personnage est atypique au possible, très borderline sur sa religion. Je dois avouer que faire rimer moeurs légères et Dieu ça envoie du lourd quand même. Et puis il sait se mettre dans les bonnes situations qui font vibrer le lecteur. Je n'ai pas (encore) lu sa 1ere aventure mais cette histoire de contrebande d'objets d'art très particuliers est tout de même bien trouvée. Et le fait que l'intrigue soit tirée d'une histoire vraie n'enlève rien au charme du texte, au contraire. Après 20 pages lues, je ne pensais pas dire ça mais j'ai vraiment passé un super bon moment de lecture avec "Dieu pardonne, pas lui!". Le mec il casse les codes de l'enquête, sans prise de tête: j'ai envie de dire: quoi de mieux pour les vacances. (Et en plus il t'offre plein de goodies avec: what else ? )
0 Commentaires
Laisser une réponse. |
Archives
Mai 2019
Categories
Tout
|