![]() Avant tout, un grand merci aux Editions City pour la découverte de ce roman. 4e de couvertrure Des femmes sont enlevées les unes après les autres. Leur bourreau, « l’homme à la porcelaine », les séquestre avant de leur faire subir l’innommable. Andrew White, jeune enquêteur succédant à son père assassiné, se retrouve propulsé à la tête de cette enquête qui prend un tour étrange quand les victimes sont découvertes avec des numéros gravés sur la peau. Des tatouages qui, telle la marque des ténèbres, rappellent ceux des camps nazis. Plus effrayant encore, ces crimes ressemblent à une affaire non classée qui s’est déroulée trente ans plus tôt. Andrew White doit tout faire pour arrêter le tueur psychopathe. Il ne se doute pas que leurs destins sont intimement liés… Mon avis Je me répète, certes, au fil des articles, mais je tiens toujours à faire remarquer la qualité des couvertures de chez City. Après "La Mort en Rouge" de Pierre Gaulon, Damien Leban n'échappe pas à la règle avec cette couverture à vous faire frissonner. D'ailleurs il n'y pas que la couverture qui procure des frissons. "Les Héritiers des Ténèbres" démarre par un chapitre des plus atroces. L'ambiance est installée dès le début, si vous avez envie de rire ne continuez pas ce roman. Cette première scène de séquestration est à la limite du soutenable tellement l'auteur nous en fait un détail minutieux. Passé ce premier choc, l'intrigue se met en place petit à petit avec l'apparition des différents personnages qui vont l'articuler. Au fil des chapitres on va découvrir qu'il n'y pas une mais deux enquêtes qui vont faire l'objet de ce roman: une officielle et l'autre plus personnelle, concernant le jeune shérif qui va faire son possible pour tenter de les résoudre simultanément. Une fois les intrigues mises en place et l'excitation du début de roman passé, j'ai ressenti un essoufflement dans l'action. J'ai à plusieurs reprises été perdu entre les deux affaires, n'arrivant pas à distinguer ou en était l'avancement de part et d'autre. D'autant plus que d'autres petites histoires et personnages sont intervenus en plein milieu, ce qui a augmenté mon manque de concentration. La fin, quant à elle a su me surprendre, on replonge dans les heures sombres de l'histoire du monde, en pleine seconde guerre mondiale avec la montée du nazisme. Damien Leban nous donne un dernier grand frisson final. Je pense vraiment que ce roman, malgré une intrigue bien trouvée, démarre trop vite. Et comme il est difficile de tenir un tel rythme pendant 400 pages, on arrive à un milieu de roman plus longs. Heureusement que la fin nous fait repartir dans les méandres du début. Ca ne sera donc pas un coup de cœur pour moi, après un tel début j'en attendais trop peut-être.
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Mai 2019
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