4e de couverture
Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s'aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin. Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ? Mon avis C'est un rendez-vous que j'attends chaque année avec impatience. Il sonne la fin de l'hiver et le printemps: le nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand. Elle est de ses auteures qui me vont arrêter toute lecture en cours pour me plonger immédiatement dans ses écrits. L'habitude a fait que je sais que ses titres apportent une bouffée de positivisme dans le quotidien. J'en attends toujours beaucoup et ne suis jamais déçu. "J'ai toujours cette musique dans la tête" n'a pas dérogé à une règle désormais universelle, en me réservant quelques surprises. Dans ce nouveau titre, fait innovant, nous suivons l'histoire d'un couple. Une narration à deux voix qui m'a beaucoup plu par son apport de deux points de vue sur une même situation. Un couple amoureux et heureux formé par Véra et Yannis. Ce dernier quitte son travail en collaboration avec son beau frère pour se lancer à son compte en tant qu'architecte, poussé par Tristan, un client qui mise tout sur lui. Seulement les choses ne se passent pas comme prévue par Yannis. Un gouffre sans fond s'ouvre sous ses pieds sans que l'on en comprenne la cause. Les conséquences, quant à elles, en sont dramatiques pour lui et sa famille. Un mystérieux changement de situation qui va tenir le lecteur en haleine. Avec la douceur si caractéristique de sa plume, Agnès Martin-Lugand nous plonge une nouvelle fois dans les profondeurs d'un changement de vie, appuyant ses faits sur le pouvoir des choix de vie, des rêves et de l'ambition. Seulement un nuage noir vient assombrir son intrigue et le lecteur ne peut que douter du message que nous délivre l'histoire. Doit-on vraiment foncer tête baissée dans nos rêves ? Le risque est bel et bien réel, brutalement exposé par cette histoire. Dès lors, la lecture devient vraiment passionnante car les rebondissements qu'elle nous emmène à découvrir sont inédits pour l'auteure. Preuve en est qu'elle sait nous surprendre quand on pense connaître son travail. Elle manipule la manipulation à merveille, je me suis laissé surprendre là où je pensais être en terrain conquis. Bravo ! Avec ce subterfuge, le message délivré dans cette intrigue n'en est que plus fort. Un réel shoot de positivisme qui fait du bien, avec le retour du soleil rien ne dévient impossible. Merci Agnès !
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4e de couverture
L’embaumeur est amoureux… Mandoline a succombé aux charmes d’une jolie archéologue. Si Laura Auriol fouille la préhistoire, notre croque-mort préféré lui aussi va entreprendre certaines prospections plus ou moins archéologiques. Suite à la disparition d’un ancien frère d’armes, Luc va exhumer de vieux restes et découvrir d’ étranges secrets et bien plus encore… Une aventure palpitante de l’Embaumeur dans l’arrière-pays toulousain. Mon avis Chouette, une nouvelle aventure de l'Embaumeur, Luc Mandoline. Pour cette nouvelle aventure, Luc est amoureux et prend des vacances. Ca promet d'être calme me direz-vous !! Mais le repos n'est jamais réellement possible pour Luc qui pensait avoir mérité quelques jours au calme, non loin du site de fouille où sa nouvelle compagne travaille l'été. Après quelques belles rencontres au camping, la disparition toute aussi soudaine que curieuse d'un campeur allemand va le mener sur une enquête qui va, une nouvelle fois, lui donner du fil à retordre. Je dois avouer avoir été surpris par le début de ce nouveau tome de la série "L'Embaumeur". Va-t-il sérieusement partir en vacances, amoureux, à faire du rafting tout au long de l'intrigue ? Mais très vite l'enquête se dévoile aux yeux du lecteur, mettant une tonne de réflexions en route. Et ceux durant plusieurs mois, car notre histoire ne se démêle pas aussi rapidement que nous le souhaiterions. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle aventure de Luc Mandoline, elle nous plonge dans une sordide histoire du passé, étouffée jusqu'à présent. Une intrigue complète et finement montée pour nous réserver plus de surprises qu'on ne pourrait le croire. Le tout toujours narré d'un ton léger: un tome de plus à l'image qualitative de cette collection. 4e de couverture
On ne choisit pas sa famille. Encore moins celle de son ravisseur... Condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Max Ender a été jeté en pâture à ses codétenus par ceux-là mêmes censés assurer l'ordre et la discipline au sein de la prison. Lorsqu'il est reconnu innocent et libéré, ce n'est plus le même homme. Il n'a désormais plus qu'une seule idée en tête : se venger de cette société qu'il hait par-dessus tout. Pour frapper ses bourreaux au coeur, il va enlever leurs enfants et, méthodiquement, au fil des ans, faire de ces petits anges des bêtes féroces avant de les envoyer punir ses tortionnaires à sa place. Tout se déroulera selon ses plans jusqu'à ce qu'une de ses créatures lui échappe et disparaisse dans la nature... Mon avis Enfin le nouveau titre de Claire Favan. Et c'est un beau pavé de 420 pages que l'auteure nous propose pour cette publication 2017. Et toutes ces pages sont utilisées à bon escient: une intrigue de malade se déroule dans ce roman. Pas de temps à perdre, Claire nous présente immédiatement son personnage principal, Max, qui va vite se retrouver 5 ans derrière les barreau pour le viol et meurtre d'un enfant. Innocent, il devra subir une destruction physique et surtout psychologique pénitentiaire. Une fois innocenté et libéré, c'est un tout autre homme qui sort de prison: des lectures orientées lui ont donné soif de vengeance. Un plan démentiel se met en place dans lequel il enlève les enfants de ceux qui ont joué un rôle dans l'erreur judiciaire dont il a été victime. S'en suit une série d'événements qui vont nous emmener très loin dans une intrigue inimaginable. "Dompteur d'anges" est réellement construit comme une série qui aurait pu sortir en plusieurs épisodes, parfaitement adaptable sur le petit écran pour une saison haletante. Ce qui est le plus extraordinaire dans tout cela c'est de se demander comment l'auteure peut imaginer de telles choses pour nous surprendre un peu plus à chaque nouvelle parution. L'histoire de Max est totalement démentielle. Les rebondissements s'enchaînent et m'ont laissé plus d'une fois bouche bée. C'est juste ...wahou, put***, non!! Pour faire simple le roman est divisé en deux partie: avant et après le rebondissement principale. Et bien j'ai trouvé une réellement différence entres ces deux parties notamment au niveau du rythme. Alors que la première n'est qu'enchainement d'événements, sauts dans le temps, passage en prison (j'adore ça! ) le seconde est beaucoup plus calme et focus sur une enquête. Plus en subtilité, avec une pression qui monte, un piège qui se referme. Dès deux, j'ai préféré la 1ere partie, lue en une matinée. Le ralentissement du début de seconde partie à un petit peu freiné mon rythme de lecture. Heureusement l'intérêt est très vite revenu avec le suspense pesant. Appelons ça une baisse de régime de mi-parcours. Tout ça pour vous dire que, si vous ne vous en doutiez pas déjà, ce roman est une tuerie passionnante, prenante au possible et tout bonnement incroyable. Vous êtes nombreux à l'avoir déjà dévoré mais pour les autres: domptez les anges ! 4e de couverture
Fred, 28 ans, est journaliste. Il fait partie d'une team de jeunes pigistes web qui rêvent de gloire, de signer un article "papier" qui fera date. La nuit venue, Fred mène une double, voire une triple vie. D'abord il y a une femme, mariée. Une liaison passionnelle et sans espoir. Puis il y a le risque, les paris, et l'adrénaline. Fred n'aime rien tant que flirter avec les limites. Ces savants cloisonnements vont voler en éclats le jour où il reçoit un coup de fil étrange et impérieux à la rédaction. Rendez-vous lui est donné le lendemain pour des révélations fracassantes. Arrivé sur les lieux, Fred va se retrouver face à la Mort en personne. S'obstinant à enquêter sur un fait divers apparemment anodin, il va alors provoquer une réaction en chaine... jusqu'au final, inattendu et époustouflant. Mon avis Paul Colize fait partie depuis peu des auteurs que j'aime suivre chaque année, ou du moins à chaque nouvelle publication. Une découverte tardive (dis-je à 26 ans) du belge dont la plume et les intrigues savent me captiver. Pour "Zanzara", Monsieur Colize nous propose une version moderne de Tintin, reporter enquêteur. Notre héros s'appelle Fred et travaille comme pigiste pour un journal en ligne. Rien de bien excitant pour lui côté professionnel alors il se rattrape dans la sphère privée: liaison ardente avec une femme mariée et défis toujours plus dangereux: Fred est accro à l'adrénaline et aux sensations fortes. Sa vie bascule quand un mystérieux appel à la rédaction du journal l'emmène à la découverte d'un homme mort: suicide... en apparence. Car Fred n'y croit pas et compte bien le prouver. Une enquête s'impose à lui, qui va l'emmener loin dans le temps et dans l'espace. Les vérités du passé vont se dévoiler à lui. Ce que j'ai de nouveau apprécié avec cette lecture c'est la simplicité des intrigues de l'auteur. Pas d'événements rocambolesques, des faits simples qui arrivent à monsieur tout le monde. Les rebondissement s'enchaînent de manière naturelle, les chapitres défilent rapidement, le lecteur est en immersion totale dans l'intrigue. Quel plaisir de lire sans avoir à se poser de questions. Enfin, si, on se pose tout de même une bonne série de questions quant aux découvertes que va faire Fred. Et croyez-moi en débutant ce roman vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Un pan méconnu de l'Histoire nous est dévoilé entre ces pages: captivant. C'est une nouvelle fois un roman policier très complet, innovant tout en restant dans les règles de l'art que nous propose Paul Colize. La recette a fait et fait toujours ses preuves, l'histoire est bien construite et laisse le lecteur en haleine jusqu'à la fin qui arrive en apothéose. Ad Unum Didier Fossey Flamant Noir 4e de couverture
Le commandant Boris le Guenn, chef de groupe de la BAC parisienne, au 36 quai des orfèvres,hérite d'une enquête pas banale. Une mystérieuse bande de tueurs exécute après une parodie de procès des hommes ayant eu affaire à la justice et s'en étant sorti avec des simples injonctions. Lorsque Boris le Guenn est mis sur l'affaire, on dénombre trois victimes, toutes pendues avec en prime une inscription sur le front : "Ad unum", "Jusqu'au dernier...". Tout le groupe du commandant commence alors un travail long et fastidieux espérant une erreur du -ou des- tueur(s), une petite brèche dans laquelle s'insérer et pouvoir enfin avancer. Mon avis Après Burn Out, quel bonheur de retrouver le commandant Le Guenn et son équipe pour une nouvelle aventure. Le bonheur passe surtout par la plume de Didier Fossey, sombre pour un suspense efficace et surtout une vraie enquête policière comme je les aime. Dans ce nouveau titre, les enquêteurs vont avoir affaire à un mystérieux tribunal qui rend justice à sa manière: les victimes sont retrouvées pendues avec l'inscription "latine" AD UNUM. Une enquête sous tension est alors engagée pour démanteler ce funeste tribunal. Comme pour le précédent titre l'auteur nous emmène au cœur d'une enquête complexe. L'avantage du lecteur est le point de vue omniscient que l'auteur nous donne. On a souvent une longueur d'avance sur les enquêteurs, ce qui donne du piment à la lecture. Malgré ces points d'avance, l'issue des rebondissements reste toujours incertaine pour nous. L'intérêt se développe très vite pour l'intrigue, le tout est tellement bien construit que l'on se retrouve vite prisonnier des actions. Cette alternance de points de vue, même si tout n'est pas toujours clair (il ne faudrait pas que l'on comprenne tout trop rapidement) donne un rythme intéressant au récit: on ne voit pas les chapitres défiler. La recette de l'enquête policière est donc complète dans ce nouveau titre de Didier Fossey. Pas de grands effets spéciaux entre ces lignes, une intrigue réaliste qui me procure un réel plaisir de lecture. Un vrai polar comme je les aime bien rythmé. ENTRAVES Alexandra Coin Aconitium 4e de couverture
Enfant, Ilario fut chassé par ses camarades de classe et aura souffert de la rudesse de son père. Adulte, il reproduira ce même schéma de domination poussant sa femme, Emma, jusqu'à l'internement psychatriqe. Alternant flash-back et scènes d'hôpital, "Entraves" décrypte un cheminement lourd et conséquent , pointant du doigt faibelle et machiavélisme. Mon avis Avant tout propos, est ce que vous avez vu la puissance de cette couverture. Si il y a bien un élément qui peut attirer le lecteur à s'intéresser à un roman c'est sa couverture. Et Dieu seul sait que celle ci est captivante. S'y ajoute une 4e de couverture très mystérieuse: rien de plus pour donner envie au lecteur de se plonger dans l'histoire. Emma, une jeune mère que se retrouve enfermée dans un hôpital psychiatrique. A chaque nouveau chapitre on découvre son passé, son histoire, les événements qui ont fait qu'elle en est arrivé là, ligotée dans un lit. On découvre également son quotidien à l'HP, ses évolutions et ses rechutes. Très vite, le lecteur est touché d'une profonde affection pour Emma, victime d'un mari manipulateur émotionnel, loin de sa fille, isolée de sa famille, enfermée pour durée indéterminée, ... Au fil de la lecture, à travers les souvenirs d'Emma et de ses séances chez son psychanalyste, on découvre le processus psychologique mis en place par son mari pour manipuler sa femme, la faire culpabiliser toujours plus, avoir toujours plus d'emprise sur elle. Petit à petit elle était maintenue par des entraves invisibles dans la vie d'Ilario, qui la manipulait à sa volonté. La suite, je ne vous en parle pas mais je peux vous dire que je suis allé de surprises en étonnements. Dans ce roman magnifiquement bien construit, le lecteur se fait manipuler en beauté, tout autant, voire plus que le personnage d'Emma. Un conseil, ne vous fiez à personne dans cette lecture, surtout pas à Alexandra Coin qui est manipulatrice hors pair. Malgré tout, je vous conseille plus que tout cette lecture qui a le mérite de vous forcer à la réflexion et qui ne vous laisse pas indifférent. Un titre énormissime. 4e de couverture
Elle est jeune. Elle est belle. Elle est flic. Elle est brutale. Des jeunes vierges vidées de leur sang sont retrouvées abandonnées dans des lieux déserts, comme dans les films d'horreur. Les responsables ? Des cinglés opérant entre la Tchétchénie, la Belgique et la France. Les mêmes qui, un soir, mitraillent à l'arme lourde un peloton de gendarmerie au sud de Paris. Que veulent-ils ? Qui est cet « Ultime » qui les terrorise et à qui ils obéissent ? Face à cette barbarie, il faut un monstre. Lise Lartéguy en est un. Le jour, elle est flic au Bastion, aux Batignolles, le nouveau QG de la PJ parisienne. La nuit, un terrible secret la transforme en bête sauvage. Lise, qui peut être si douce et aimante, sait que seul le Mal peut combattre le Mal, quitte à en souffrir, et à faire souffrir sa famille. Mon avis Nouvelle année, découverte d'un nouvel auteur proposé par La Bête Noire. Une couverture mystérieuse et élégante. Que nous réserve cette 1er publication annuelle de la collection ? Je dois être honnête, j'ai eu beaucoup de mal avec BRUTALE au début de ma lecture. Je n'arrivais pas à accrocher au rythme, je ne comprenais pas où l'auteur souhaitait m'emmener. Un point attirait tout de même mon attention: le personnage complexe de Lise. Difficilement cernable. Et soudain, le rythme s'accélère et l'intrigue devient très vite addictive. Une grande enquête de déploit sous nos yeux, animées par des personnages à la vertu contestable. Les actes de chacun sont toujours surprenants car tant inattendus. On en vient à douter rapidement du côté duquel tel ou tel personnage se trouve. Et ça c'est très puissant. Ainsi, j'ai rapidement oublié mes quelques longueurs du début pour dévorer les chapitres dès que j'avais 5 min de libre. La fin, je ne l'ai pas vu arriver: les rebondissements ont leur place jusque dans les dernières pages. L'issue est incertaine jusqu'aux derniers mots. C'est un roman sombre que nous propose Jacques-Olivier Bosco et finalement les longueurs du début permettent de bien installer, au calme, cette noirceur. L'ambiance est plantée, les personnages bien analysés, ... sans le réaliser l'auteur en profite pour nous plonger dans l'univers de BRUTALE. Une belle découverte, une plume qui prouve son efficacité, une intrigue qui sème le lecteur pour le surprendre de plus belle et une héroïne qui nous laisse sans voix. Si il ne devait y avoir qu'une seule phrase à écrire sur BRUTALE ça serait celle ci. A découvrir dès que l'occasion se présentera à vous ! 4e de couverture
Lettres d'amour d'un assassin... « Ma chère Jeanne, J'aimerais que vous m'aimiez comme je vous aime. Mais, pour m'aimer, il vous faut me connaître. Savoir ce que je suis... Certains diront un monstre. D'autres chercheront des explications lointaines, surgies de mon passé. Beaucoup jugeront, condamneront. Mais qui comprendra vraiment ? Vous, je l'espère. Hier soir, j'étais avec une autre femme que vous. Mais je ne suis pas resté longtemps avec elle. Juste le temps de la tuer... » Mon avis J'ai découvert Karine Giebel il n'y a que très peu de temps avec ses derniers romans. Une plume percutante qui me plait. Lorsque j'ai eu l'occasion de découvrir ses débuts d'auteure avec la réédition de "Terminus Elicius", j'ai immédiatement saisi l'occasion. On découvre immédiatement le personnage très tourmenté de Jeanne. Pour se rendre à son travail dans un commissariat de Marseille, elle doit prendre le train chaque jour. Une vie pleine de rituels qui font qu'elle choisit tous les jours la même place dans le train. Element essentiel pour son admirateur secret qui va pouvoir lui glisser sous ce siège des lettres douces. En parallèle, l'intigue nous plonge dans une enquête des plus sordides à la recherche d'un meurtrier aux pratiques barbares. Ces deux histoires ne semblent pas avoir de lien entre elles, en apparence... J'ai vraiment beaucoup aimé l'idée originale de cette histoire. Les éléments s'imbriquent rapidement les uns aux autres, le lecteur est vite plongé dans l'intrigue. Peut-être un petit peu trop rapidement pour le coup car une fois les bases installées j'ai eu un sentiment de flottement dans l'action. Les chapitres deviennent rapidement répétitifs et manquent de rebondissements. L'intrigue stagne quasiment. J'ai eu un moment d'ennui au milieu de cette lecture. Cependant, quand la fin approche, l'intrigue reprend son élan du début et nous réserve quelques surprises que j'ai beaucoup apprécié. Je me suis laissé avoir par certains aspects de l'histoire auxquels je ne m'attendais pas le moins du monde, alors que d'autres étaient évidents. Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment de lecture avec "Terminus Elicius". Je regrette simplement le manque de rythme général du roman qui fait des montagnes russes. Quoi qu'il en soit, ce fût un réel plaisir de découvrir le début de carrière de Karine Giebel. J'espère avoir l'occasion de découvrir d'autres de ses "anciens" titres (en cherchant bien je dois en avoir quelques uns dans ma PAL, tout au fond ^^ ). 4e de couverture
La mère de Tom est morte, et Tom a disparu. Tom, mais aussi John, Michael et Lily. À chaque fois, une mère est assassinée et son enfant enlevé, comme évanoui dans les brumes inquiétantes qui submergent si souvent la Caroline du Sud. Dahlia Rhymes, agent du FBI spécialisée dans les crimes rituels, s’impose dans l’enquête. Tom est son neveu, et même si elle ne l’a jamais vu car elle a rompu toute relation avec sa famille, elle ne peut pas l’abandonner. En retrouvant les marais et les chênes séculaires de son enfance, Dahlia retrouve aussi Nathan Miller, un ancien gamin des rues devenu un des meilleurs flics de Charleston. Ensemble, ils se lancent à la recherche des enfants, sans autre indice que le témoignage d’un voisin, qui prétend avoir vu rôder autour d’une des Maisons une shadduh, une ombre vaudoue. Et si, pour une fois, le mobile n’était ni l’argent, ni le sexe, ni la vengeance, ni même l’amour? Mon avis J'adore les romans, d'autant plus les thrillers, dans lesquels on rentre immédiatement dans l'intrigue. C'est bel et bien le cas avec "Dans les brumes du Mal" avec une immersion dans un sombre kidnapping. Un parmi tant d'autres. En suit une enquête impossible pour retrouver ces enfants disparus. Le plus gros problème pour les enquêteurs est de trouver le mobile de ces actes. Une affaire que n'a aucun précédent... du fil à retordre avant le prochain enlèvement. René Manzor a vraiment réalisé un sans faute avec ce nouveau titre: une ambiance marécageuse sombre et brumeuse qui plonge le lecteur dans son histoire, des personnages mystérieux, un passé trouble et du mystique. Et le summum de l'intrigue un dénouement imprévisible. Vraiment je me susi fait avoir par l'explication du mobile et la fin du roman. BRAVO !! Comme vous pourrez le comprendre j'ai passé un super moment de lecteur avec "Dans les brumes du mal", un beau coup de coeur de cette fin d'année. Et si vous le glissiez sous le sapin ? 4e de couverture Vous pensiez l’univers de la mode impitoyable… Découvrez la comédie (in)humaine du tennis professionnel féminin ! À 24 ans, Charlotte Silver, dite « Charlie », a tout pour elle. Dotée d’une plastique parfaite, elle figure parmi les meilleures joueuses du monde. Les médias et les fans l’adorent. Seule ombre au tableau : elle n’a jamais remporté une victoire en Grand Chelem. Lorsqu’une blessure l’oblige à abandonner Wimbledon, Charlie prend une mesure drastique. Elle renvoie sa coach de toujours et la remplace par l’entraîneur star Todd Feltner, aussi réputé pour ses mauvaises manières que pour sa redoutable efficacité. Ce pacte avec le diable propulse Charlie aux sommets des classements, comme en couverture des magazines people… Et sa relation avec le joueur « le plus sexy du monde » est une alliée de taille dans cette quête de la gloire : terre battue ou tapis rouge, Charlie Silver devient la it-girl du tennis féminin que tout le monde s’arrache. Mais entre fêtes, tromperies et compétition, la célébrité n’est pas qu’une partie de plaisir… surtout quand une éternelle rivale ne recule devant rien pour prendre le dessus. Jusqu’où Charlie sera-t-elle prête à aller pour être la meilleure ? Mon avis
Depuis ces histoires de diable qui porte des escarpins à semelles rouges, j'ai un petit faible pour la plume légère et sarcastique de Lauren Weisberger. Après la mode, l'auteure s'attaque au monde du tennis. Out les défiles, essayages et mannequins: place aux tennis, raquettes et sols en terre battue. Charlotte Silver joueuse internationale va tout faire pour atteindre le rêve de sa vie: le haut du classement. Une vie sacrifiée pour le sport, elle ne laisse plus rien au hasard pour être au sommet et cela commence par remplacer son entraineuse , et amie, de toujours par un bourreau de travail. Dès lors, la vie de Charlotte, alias, Charlie, va changer du tout au tout: nouveau lock, médiatisation, fête, ... et victoire lors des grands tournois les plus prestigieux. Mais à quel prix ? Avec ce nouveau titre l'auteure nous fait découvrir l'envers du décor d'un milieu sportif. Les sacrifices auxquels font face les joueurs professionnels pour atteindre des objectifs toujours plus hauts. Lauren Weisberger nous propose un livre aux touches moralisatrices avec beaucoup d'humour tranchant. A lire sans modération pour un vrai moment de détente. Fraicheur assurée. |
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Mai 2019
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Tout
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