Phobos² Victor Dixen Robert Laffont (Collection R) 4e de couverture
Reprise de la chaïne Genesis dans 3 secondes... 2 secondes... 1 seconde... Ils croyaient maîtriser leur destin. Ils sont les douze pionniers du programme Genesis. Ils pensaient avoir tiré un trait sur leur vie d'avant pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées. En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations. Elle croyait maîtriser ses sentiments. Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l'amour. Elle pensait pouvoir ouvrir son coeur sans danger. En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé. Même si les souvenirs tournent au supplice, il est trop tard pour oublier. Mon avis 3, 2, 1... Nous voici de retour en direct sur la chaine Genesis pour enfin retrouver nos 12 pionniers de l'espace après les avoir laissé face à la vérité de leur aventure, à quelques jours seulement d'arriver sur Mars. Le suspense laissé par la fin du tome 1 reprend immédiatement dès les premières pages de ce tome 2. Seulement on sent que la grande découverte que vient de révéler Léo à ces 11 coéquipiers vient de tous les faire mûrir en quelques minutes. Et ce n'est que le début. Afin de déroger à la règle, V. Dixen nous propose un tome central plus que passionnant, haletant et truffé de rebondissements, certains des plus surprenant. 500 pages vous avez dit ? Vous ne les verrez pas passer tant l'intrigue est justement chargée. L'ennui ne trouve pas sa place, au grand dam de nos explorateurs de l'espace qui vont enfin connaître la vie sur Mars. Ainsi ce tome 2 est une histoire à lui tout seul. On découvre vraiment les participants masculins, un nouveau décor nous est présenté et de nouvelles actions entrent en scène, qui ne manquent pas de rendre le lecteur complétement accro à sa lecture. De nouveaux personnages font également leur apparition. Du coup les chapitres sont plus diversifiés, ce qui donne un rythme parfait pour ce tome 2. Quand à la fin, jamais je ne l'aurais vu venir !! V. Dixen est le roi du cliffhanger de malade. Je suis fou de devoir attendre quelques mois avant d'enfin repartir sur Mars pour découvrir le fin mot de l'histoire. Heureusement, "Les Origines" pourra me faire patienter d'ici là ;-)
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La couronne Kiera Cass Robert Laffont (Collection R) 4e de couverture
Il ne doit en rester qu'un. Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection. Sa mère à l'article de la mort, son père dévasté, il est temps pour la princesse Eadlyn de passer à la vitesse supérieure dans le processus de la Sélection. Encore novice aux jeux de l'amour et du pouvoir, détestée par une partie de l'opinion publique, elle doit pourtant choisir au plus vite son Élite de six prétendants. Devenir femme, épouse et reine en l'espace de quelques semaines, telle est la lourde tâche qui repose sur les épaules de la princesse. Mais le coeur peut se révéler un précieux allié, pour qui sait l'écouter... Mon avis ENFIN, le dernier tome de cette saga qui m'a tant passionnée. Après un tome 4 qui m'avait moyennement emballé (mon avis ICI) il ma tardait de découvrir le dénouement de la sélection d'Eadlyn. Si j'avais reproché un manque d'action dans le tome 4 je dois avouer que j'ai été servi avec "La Couronne". Dès le début l'intrigue prend de la vitesse pour Eadlyn qui va devoir faire face à ses obligations royales plus rapidement que prévu. Et le tout en continuant à gérer ses prétendants. Le ton est vite donné: on ne va pas s'ennuyer entre ces lignes. Ce dernier tome nous apporte également un aspect politique vraiment intéressant qui mène le lecteur à une réflexion sur l'Histoire et les différentes monarchies qui se sont succédées. La monarchie d'Illéa ne semble plus faire l'unanimité, mais que demande le peuple ? L'auteure propose une réelle analyse intéressante sur les formes de pouvoir. Même si j'y avais vaguement pensé à un moment donné, j'ai été surpris par le dénouement de cette 2e Sélection, et ça c'était cool. Un petit pincement au cœur d'être arrivé à la fin de cette saga mais cela restera une très belle découverte pour moi. Il me tarde de découvrir la nouvelle saga de Kiera Cass :D Point Final William Lafleur Michel Lafon 4e de couverture
« Ce matin, je suis mort. J’ai mis un point final à cette vie. » Dans leur maison, une mère de famille et ses deux enfants viennent d’apprendre la mort accidentelle de leur mari et père. Tout à leur souffrance, comment pourraient-ils se douter qu’ils sont épiés jour et nuit, que des caméras et des micros enregistrent chacun de leurs gestes et chacune de leurs paroles ? Que celui qui les observe n’est autre que leur cher disparu ? Bien vivant, à quelques rues de là, il tient froidement un journal dont les mots se nourrissent de leurs larmes. Voyeur de la douleur des siens, manipulateur de leur détresse, celui dont l’existence se limite aux pages qu’il noircit jour après jour invite le lecteur à devenir complice de son jeu littéraire… Mon avis Mais quelle lecture courte et intense. Je dois avouer n'en avoir fait qu'une bouchée. Quelle histoire à couper le souffle que celle de ce père de famille qui met en scène sa propre mort afin de pouvoir épier les moindre faits et gestes de sa femme et de ses enfants. J'ai rapidement été tiraillé entre deux émotions durant cette lecture: la curiosité malsaine de découvrir jusqu'au va aller cet homme dans le voyeurisme le plus ignoble et une autre forme de curiosité plus intéressée par les secrets que cachent cette histoire, et où seront ses limites. J'ai particulièrement apprécié la construction du roman qui apporte une fluidité efficace aux mots choisis par l'auteur. Une forte émotion apparaît à plusieurs moments dans le texte. Touchant. Quant au dénouement ... j'en suis resté sans voix. J'avais pensé à plusieurs scénarii mais pas à une telle fin. "Point Final" reste un roman percutant et troublant , entre virtuel et réalité. L'Héritière La Sélection Livre IV Kiera Cass Robert Laffont - Collection R 4e de couverture
Une nouvelle sélection commence. Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection. A dix-huit ans, la Princesse Eadlyn se sent prête à devenir reine. Elle l'est beaucoup moins à trouver un mari, au point que cette idée ne l'a même jamais effleurée. Quand elle consent finalement à ce que ses parents lui organisent une Sélection, Eadlyn voit son quotidien bouleversé par l'arrivée de ses 35 prétendants et la folie médiatique qui l'accompagne. Mais entre les raisons du coeur et la raison d'État, la Princesse va devoir faire des choix, et, au fil des semaines, se prendre à ce jeu dont dépend l'avenir d'Illeá... Mon avis Lecture commune à 3 voix avec Enjoy Books & Mo Comme Mordue. Quel bonheur de retrouver l'ambiance royalement moderne de la saga de Kiera Cass "La Sélection". Plusieurs années après la Sélection qui a unit Maxon à América, c'est au tour de leur fille ainée, Eadlyn, de participer à la Sélection afin de trouver son futur mari. J'ai adoré rencontrer dès le début le personnage de Eadlyn, Ead pour les intimes. La future Reine a un caractère bien prononcé, le pouvoir n'attend qu'elle. Aux côtés de son père elle apprend les ficelles politiques afin d'être prête le jour où elle prendra le pouvoir d'Illéa. Elle avait pensé à tout, sauf au fait que ses parents lui proposent d'organiser une Sélection où toute l'attention sera portée sur elle. L'assurance professionnelle d'Ead risque de ne pas suffire lorsqu'elle devra faire son choix face à 35 prétendants tous plus surprenants les uns que les autres. Ce tome IV de la saga nous permet de nous replonger dans la Sélection des 3 premiers tomes, en version accélérée. On découvre très rapidement les 35 jeunes hommes, prétendants. Malgré un tome assez épais (410 pages), j'ai trouvé que l'on passait trop rapidement sur les différentes étapes de la Sélection. L'intrigue se déroule rapidement et un manque d'action m'a vraiment dérangé. Il n'y a que très peu de rebondissements, l'attention n'est pas assez longue lorsqu'une action se déroule. Un regret pour ce 4e tome. Malgré tout, j'ai adoré me replonger dans les frasques d'une Sélection et je dois avouer que la fin m'a donné l'envie de lire l'ultime tome de la saga immédiatement après. Un tome 5 qui s'annonce plein de rebondissements, et tant mieux :) A SUIVRE RURAL NOIR Benoît Minville Gallimard - Série Noire 4e de couverture
Ados, Romain, Vlad, Julie et Christophe étaient inséparables, ils foulaient leur cambrousse dans l'insouciance. Tout a changé cet été-là. Un drame, la fin de l'innocence. Après dix ans d'absence, Romain revient dans sa Nièvre désertée, chamboulée par la crise, et découvre les différents chemins empruntés par ses amis. Oscillant entre souvenirs de jeunesse tendres ou douloureux et plongée nerveuse dans une réalité sombre, Rural noir est la peinture d'une certaine campagne française. Un roman noir à la fois cruel et violent, mais aussi tendre et lumineux ; évoquant la culpabilité, l'amitié et la famille. Dans la tradition du country noir américain, territoirs ruraux et laissés-pour-compte côtoient ceux dont on parle peu au milieu d'une nature «préservée» – ou en friche. Mon avis Un roman noir dont l'action se déroule dans ma Nièvre natale, je ne pouvais que avoir envie de découvrir ce titre de Benoît Minville. On découvre rapidement le retour au pays d'un jeune homme qui avait fuit les siens une dizaine d'année auparavant, ne pouvant supporter la perte de certains de ses proches. Romain retrouve Christophe, son frère. Emotions contradictoires viennent ponctuer ces retrouvailles: la joie de retrouver les siens et la haine suite à des années sans nouvelles. Les mots de l'auteurs sont durs et percutants afin de rendre l'atmosphère électrique. Le lecteur est plongé dans l'intrigue sans pincettes. Seulement beaucoup de choses ont changé en 10 ans, Roman va découvrir qu'à l'instar de nombreuses compagnes françaises, son village natal a sombré dans un isolement professionnel et que le marché de la drogue et la violence se sont installés. Même ici, même chez lui, ... Triste réalité dénoncée par l'auteur à travers cette intrigue des plus sombres. Au fil des chapitres, des alternances entre passé et présent, on découvre les événements qui ont fait basculer la vie de ces 4 enfants. Une forme de suspense s'installe sans crier garde afin d'enfermer le lecteur dans cette intrigue qui le prend à la gorge. Une lecture surprenant et innovante, des faits relatés sombrement, des personnages emplis de secrets, le tout dans un somptueux paysage: "Rural Noir" m'a convaincu. A lire, sans hésitation. Le sommeil le plus doux Anne Goscinny Grasset "Je suis née à Nice, au bord de la mer du Nord" 4e de couverture
Son sourire aujourd’hui me donne envie de découvrir le monde. Elle oublie, je le vois, l’échéance des trois jours. Elle oublie que le temps est compté, elle oublie l’ombre et son murmure. Il fait doux, Nice ouvre ses cadeaux. Il n’y a personne dans les rues. Je marche, enveloppée dans un caban trop large. Je ne pense qu’à ma mère. Je sais que la parenthèse se referme sur nous. Ma promenade, au gré du vent, au gré de rien, me conduit dans un joli jardin. Je m’assieds sur un banc, déboutonne mon manteau. Je respire. Trois pastels et mon carnet vont immortaliser le bleu, le vert et l’ocre. C’est alors que je remarque cet homme. Il est là, tout près, assis sur un banc. Il me regarde. Il se lève. Vient vers moi. Mon avis "Le sommeil le plus doux" vous plonge, grâce à la plume très agréablement poétique d'Anne Goscinny dans, un Noël pas comme les autres. 3 générations réunies pour des derniers instants d'une vie faite de regrets, de joies, d'amour, de maladie. Un texte très intime qui emmène le lecteur au plus profond des secrets de 3 femmes, puis d'un homme. Une vive émotion emplie de simplicité qui a su me toucher jusqu'à la dernière page. Des mots justes et sélectionnés pour l'impact qu'ils auront sur le lecteur. Une vraie générosité de la part d'Anne Goscinny. BAAD Cédric Bannel Robert Laffont - La Bête Noire 4e de couverture
« BAAD » : Homme mauvais, violent, cruel avec les femmes. BARBARIE Des jolies petites filles, vêtues de tenues d'apparat, apprêtées pour des noces de sang. ABOMINATION Deux femmes, deux mères. À Kaboul, Nahid se bat pour empêcher le mariage de sa fille, dix ans, avec un riche Occidental. À Paris, les enfants de Nicole, ex-agent des services secrets, ont été enlevés. Pour les récupérer, elle doit retrouver un chimiste en fuite, inventeur d'une nouvelle drogue de synthèse. AFFRONTEMENT Il se croit protégé par ses réseaux et sa fortune, par l'impunité qui règne en Afghanistan. Mais il reste encore dans ce pays des policiers déterminés à rendre la justice, comme l'incorruptible chef de la brigade criminelle, le qomaandaan Kandar. DÉFLAGRATION Nicole et Nahid aiguisent leurs armes. Pour triompher, elles mentiront, tortureront et tueront. Car une mère aimante est une lionne qui peut se faire bourreau. Mon avis J'ai réalisé cette lecture avec Anne Sophie, découvrez son blog ICI. "BAAD" c'est une plongée intense dans un Afghanistan contemporain tiraillé entre mondialisation et tradition. Une sordide affaire d'assassinat de jeunes filles vient semer le trouble dans l'équipe du qomaandaan Kandar. L'horreur sans nom de cet assassin va l'emmener à plonger dans les pires travers de son pays. En parallèle on découvre Nicole, une mère face à un contre la montre pour sauver sa famille de la mafia italienne. Sa mission: retrouver un chimiste qui élabore une nouvelle drogue à la pureté jamais rencontrée. Grâce à ces deux intrigues palpitantes, Cédric Bannel nous propose un roman au rythme très soutenu qui prend son lecteur dès le début Difficile de ne pas être subjugué par "Baad", difficile de le poser, difficile de ne pas avoir envie d'enchaîner ces 463 pages en une journée. Vous comprendrez que je suis vite devenu accro à cette histoire. Les deux enquêtes parallèles sont parfaitement construites et s'adaptent parfaitement l'une à l'autre. Le texte est vraiment très fluide, c'est agréable à lire, d'ailleurs les parties défilent à une vitesse folle. Quel plaisir une telle écriture :) J'ai également beaucoup apprécié la masse d'information que l'auteur apporte quand à la vie en Afghanistan. Corruption, mariages forcés, religion, terrorisme et drogues font encore partie du lot quotidien des afghans. J'ai appris beaucoup de choses, toujours plus choqué à chaque nouvelle découverte. "Baad" a, en plus d'être captivant, la capacité d'être instructif. J'avais espéré une fin surprenante. Ca n'a pas été le cas. Petite déception pour cette conclusion attendue. Mais qui n'a en rien gâché mon plaisir de lecture. "Baad" a vraiment été une excellente lecture, très complète entre suspense, rythme effréné et découverte des mœurs d'un pays. Un roman que je ne peux que vous conseiller vivement pour qui veut passer un bon moment de lecture. 4e de couverture
Qui est Pierre ? Et d'ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre ? Un rêveur ? Un affabulateur ? Un assassin ? Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui. Et rarement de mort naturelle. Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant... un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d'une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse. Un roman noir virtuose dont l'univers singulier n'est pas sans évoquer celui d'un cinéma où David Lynch filmerait Amélie Poulain. Mon avis Pour une découverte de l'auteur, je dois dire que j'ai été vraiment surpris par "Le coma des mortels". Je savais M. Chattam excellent dans les thrillers (d'ailleurs n'hésitez pas à m'en recommander un au passage). Je savais également que ce nouveau titre n'en était pas un. Je crois qu'avec la meilleure imagination au monde, jamais je n'aurais pu imaginer me plonger dans une intrigue aussi décalée. Et finalement, ça n'a pas été pour me déplaire, sans pour autant dire que j'ai adoré cette lecture. Contradictoire n'est ce pas ? Tout simplement l'intrigue a réussi à éveiller ma curiosité pour aller toujours plus loin dans la lecture. Et cet effet est en grande partie du au personnage de Pierre, jeune révolutionnaire dans sa vie, qui voit les gens de son entourage mourir un par un. Pierre m'a vraiment mis mal à l'aise, on ressent rapidement son côté malsain ; toutefois contrebalancé par un côté loufoque qui fait sourire (jaune). Je me suis donc laissé entraîner à travers son récit qui a pour but d'innocenter Pierre. Rien n'est gagné. La fin ne m'a qu'à moitié surprise, rien de spectaculaire dans ce dénouement dont je me doutais beaucoup. Beaucoup ont trouvé ce nouveau roman de Maxime Chattam prétentieux. Je pense vraiment qu'il faut passé outre la plume, certes délicates à plusieurs moments, pour se plonger dans l'univers loufoque et cocasse créé par l'auteur. Un roman qui surprend par son originalité, et franchement, parfois, ça fait du bien. Je vous le conseille, à vous de voir. Hollow City Miss Peregrine et les enfants particuliers #2 Ransom Riggs Bayard 4e de couverture
Dix enfants particuliers sont pourchassés par une armée de monstres. Une seule personne pourrait les aider : Miss Peregrine ! Mais elle est prisonnière dans sa forme oiseau... Les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l'attaque des Estres, des âmes damnées. Ils n'ont plus qu'un espoir : trouver une Ombrune susceptible de redonner à la directrice de l'orphelinat sa forme humaine. Après avoir essuyé une tempête entre Cairnholm et le continent, le petit groupe d'enfants échoue sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage. Aussitôt pris en chasse par des Estres déguisés en soldats, ils se réfugient in extremis dans une boucle temporelle. Là, vit une curieuse ménagerie d'animaux singuliers. Parmi eux, Addison, un chien parlant, leur apprend que Miss Wren, la dernière Ombrune en liberté, est partie libérer ses soeurs à Londres. Il devient urgent pour les enfants particuliers de rejoindre la capitale... Mon avis Avant tout, un grand merci à mon binôme Mathieu qui m'a offert ce roman pour mon anniversaire et avec qui j'ai réalisé cette lecture en commun, accompagnés d'Emi Lie. Une super Lecture Commune à 3 voix, j'ai beaucoup apprécié. Le tome #1 des aventures de Miss Peregrine et les enfants particuliers m'avait tellement plu qu'il me tardait de replonger dans cet univers fantastique créé par Ransom Riggs. Détails qui a fait ma joie dès que j'ai ouvert cette suite: l'auteur reprend son intrigue exactement à l'endroit où le tome l'avait laissé. Ainsi j'ai pu me replonger immédiatement dans cette histoire lu il y a quelques mois. Tous les souvenirs du tome 1 me sont rapidement revenus à l'esprit, le voyage commençait. De manière générale, le tome central d'une trilogie parait souvent décevant par un manque d'action et d'avancée dans la quête générale des personnages. Exception qui confirme la règle, je n'ai pas du tout eu ce sentiment avec "Hollow City". L'auteur nous embarque dans l'Histoire, en pleine guerre, pour une course contre le temps menée par les enfants particuliers afin de sauver Miss Peregrine, dans une très mauvaise phase à la fin du tome 1. Cette quête est parfaitement rythmée pour que le lecteur ne voit pas passer les 500 pages qui constituent ce 2e opus. Les événements et changements s'enchainent dans une logique imparable. Cette évolution géographique des personnages nous permet d'en apprendre plus à leur sujet maintenant qu'ils sont livrés à eux-mêmes. Certains plus en retrait dans le tome 1, s'exposent un peu plus ici et c'est un point vraiment agréable. En plus des personnages principaux, on fait la connaissance des nouveaux enfants particuliers qui resteront plus ou moins longtemps dans l'intrigue. J'ai beaucoup aimé ces nouvelles rencontres. Avec ce tome 2 l'auteur nous a permis une nouvelle immersion inédite dans son univers: de nouveaux lieux et personnages qui complètent notre vision du monde des enfants particuliers. Alors que je ne m'y attendais pas du tout, le fin m'a réservé un rebondissement de malade. Du coup: je me languis de découvrir l'ultime tome de cette trilogie. Et mon petit doigt me dit que Ransom Riggs n'a pas fini de nous réserver des surprises à nous couper le souffle. A suivre ... (avec impatience). BLOODY GLOVE BOB SLASHER ATELIER MOSESU 4e de couverture
« Tous des enflures. Coupables désignés. Cibles idéales de ta colère. Pourquoi essayer de mourir alors que des salauds vivent ? Pourquoi se punir soi-même quand tant d’autres le méritent ? » Cinéphile averti, révolté contre le monde, Fred a enfin trouvé sa voie. Elle sera aussi tarée que sanglante. Et rendra hommage au septième art, le vrai. Le grand. Celui qui tache. Mon avis Est-ce que vous avez vu cette couverture de malade ? Je dois avouer que lorsque je l'ai vu je n'ai pas hésité une seule seconde à accepter la proposition de l'Atelier Mosésu (que je remercie au passage) de recevoir ce titre de la collection SLASH. Elle en jette et donne le ton sur le contenu de ce roman. Glaçant. Dès les premières pages, la tension se fait ressentir dans le texte notamment grâce au choix de narration...particulier. Un récit à la 2e personne du singulier qui met étrangement le lecteur mal à l'aise face à la folie du personnage dont il est question. Et alors, une fois que les présentations avec le personnage de Frédéric sont faites, le livre prend une tournure totalement déjantée. Du grand n'importe quoi de sang et de violence, de délires psychologique, ... bref c'est énorme de se laisser aspirer dans ce tourbillon sans aucunes limites. Ce qui est vraiment intéressant c'est l'hommage fait à Freddy Krueger. Le lien entre Frederdic et Freddy est extraordinaire pour ceux (comme moi) qui sont ou ont été fan des aventures cinémas de ce personnage onirique. Surprenant, décalé, à vomir parfois, à frissonner à certains moments: "Bloody Glove" est une lecture assez intéressante avec laquelle j'ai passé un bon moment. Je pense m'intéresser de plus prêt à cette collection de l'Atelier Mosésu. Curiosité oblige ;) |
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Mai 2019
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