![]() 4e de couverture Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable das les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rand de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière. Une course absurde vers l'abîme - image de la vie- ou l'humour percutant d'Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne. Entre le rire et l'angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l'auteur de "Hygiène de l'Assassin" le Grand Prix du Roman de l'Académie Française en 1999. Mon avis "Stupeur et tremblements" est ma première relecture de cette auteure dans le cadre du Challenge "Un Nothomb pour..." organisé sur mon blog. Pour cette première édition, les participants ont voté et "Stupeur et tremblements" a été désigné pour Octobre. Voici le lien de l'événement sur Facebook pour ceux qui souhaiteraient nous rejoindre par la suite: https://www.facebook.com/events/173018072889243/ Comme je l'ai déjà dis, je ne suis pas un grand adepte des romans autobiographiques de l'auteure. Mais dans ce genre "Stupeur et Tremblements" est sans hésitation mon préféré. C'est donc avec grand plaisir que je me suis replongé dedans. D'ailleurs il ne m'aura fallu que 2 heures pour en venir à bout. Même si je connaissais l'histoire, j'ai tout de même été pris dedans. Amélie intègre une société japonaise. Pour elle cet emploi est une victoire.Pleine de bonne volonté elle tente de prendre des initiatives dans son service mais, contrairement à l'Europe, cela est très mal vu au Japon. Les coutumes et lois sociales sont bien différentes qu'en Belgique. Petit à petit Amélie va s'enfoncer dans son travail, pour fini par nettoyer les toilettes de l'entreprise. Dans ce roman on ne peut qu'admirer cette jeune fille qui ne craque pas, qui ne baisse pas les bras, à aucun moment, alors que ses supérieurs ne font rien pour lui rendre la vie agréable. Toutes ses mésaventures sont prises avec humour et dérision. On découvre le mode de fonctionnement d'une entreprise au Japon, bien différent du notre. Les subordonnés n'ont qu'un seul droit, qui est plutôt un devoir d'ailleurs, c'est obéir. Même si on est accusé à tord, il est interdit de prendre sa défense. Bref, une ambiance de travail bien particulière. Un Nothomb que j'aime beaucoup et que je relis avec plaisir :)
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