4e de couverture Ils sont ensemble depuis presque vingt ans. Ils ont connu le meilleur comme le pire. Mais aujourd'hui leur couple bat de l'aile et élever leur ado de 15 ans n'est pas une partie de plaisir. Cette histoire pourrait être celle de n'importe qui. Si leur fils n'était pas leur fils adoptif. S'il n'avait pas été le meilleur ami de leur enfant, mort dans un tragique accident à l'âge de 7 ans. S'ils ne vivaient pas là ou s'est suicidé le père biologique de leur garçon. Et si une nouvelle voisine ne s'était pas installée dans leur ancienne maison. Cette histoire n'est pas celle de n'importe qui. C'est celle de Tiphaine et Sylvain qui vivent dans un monde ou l'ennemi est partout. Chez les voisins, juste de 'autre côté de la haie. Dans les maisons, derrière les portes, dans le jardin. Et peut-être au sein même du couple. Ne vous y trompez pas, on n'est pas toujours à l'abri sous son propre toit. Bienvenue en Enfer, vous verrez combien, parfois, il peut être cosy... Mon avis Et un second coup de cœur pour cette année 2014, une nouvelle fois pour Barbara Abel. Elle rafle toutes les récompenses aux "Tribulations d'Or". Après le plaisir que j'ai eu à lire "Derrière la Haine", je n'ai pas résisté à l'envie d'aller acheter sa suite chez mon libraire et encore moins à celle de me plonger dedans. Et plonger est particulièrement bien adapté pour ma lecture de "Après la fin". C'est simple, une fois que je l'ai ouvert je ne l'ai refermé que deux fois, la première car mes yeux se fermaient de fatigue et la seconde car j'étais déjà arrivé au prologue. D'ailleurs lorsque j'ai tourné cette fameuse page qui m'a fait atterrir sur ce fameux prologue, je n'ai pas pu échapper un "Quoi ??? Déjà ?". Honnêtement 200 pages de plus à ce rythme la ne m'auraient pas dérangé le moins du monde. Encore une fois, l'auteure nous plonge dès le début dans cette ambiance assez angoissante. Nous sommes de retour dans les maisons mitoyennes de "Derrière la Haine" et cet élément seul met le lecteur dans l'angoisse ressentie à la lecture du tome précédent. En tout cas, ça a très bien fonctionné pour moi. Content de retrouvé un Milo de 15 ans et le couple Tiphaine et Sylvain, j'ai immédiatement été absorbé par l'histoire, à la découverte de leurs nouveaux voisins. Comme précédemment on se retrouve dans cette ambiance de huit-clos psychologique. L'angoisse se fait ressentir car l'action se passe aux domiciles des personnages, du coup ça casse réellement cette barrière que l'on peut mettre entre nous, lecteurs, et les personnages de nos livres qui se retrouvent dans de situations loin de notre quotidien. Ici, l'horreur se passe chez eux, dans le confort de leurs maisons; tout comme il peut frapper chez nous. Je pense que là est le réel objet de l'impact de ces romans. Ai-je besoin de le dire, j'ai plus qu'adoré ce roman. Il est certain que Barbara Abel est l'auteure que je vais suivre de très près dès à présent. Je vais commencé par trouver et lire ces autres romans et bien sûr partager mes avis avec vous.
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4e de couverture Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les Lulus, lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres non ... Il finit tout de même par aller la chercher. De fil en aiguilles, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette... Mon avis Un roman qui me tentait depuis quelques temps. Malgré des retours souvent plus que mitigés, j'ai tout de même souhaité le lire, avoir mon propre avis. Et bien, je ne regrette pas du tout mon choix. Ce n'est certes pas un pas un roman qui vous tient en haleine du début à la fin, mais une belle histoire de solidarité et d'entraide. Au fil des situations, une collocation intergénérationnelle se crée à la ferme de Ferdinand. Chaque nouvel habitant est un personnage particulier dont l'auteure a vraiment travaillé le caractère avec attention. Jeunes et moins jeunes sont tous très attachants et c'est un plaisir de découvrir au fil des pages leurs histoires personnelles. Au delà du côté roman, ce livre nous amène à réfléchir sur l'isolement des personnes âgées. Une fois seule, comment se passe la vie de ces personnes? Quelles aides leurs sont apportées, si tant est qu'il y en ait? "Et puis, Paulette..." porte vraiment à la réflexion sur la place des seniors dans notre société et nous donne une leçon de vie et de solidarité. Barbara Constantine nous propose ici un roman plein d'émotions, on passe des rires aux larmes d'une page à l'autre. Sans être un coup de cœur, je peux dire que j'ai passé un excellent moment avec ce roman. Un bon moment de détente assuré. Merci aux éditions Le Livre de Poche pour m'avoir fait découvrir ce roman. 4e de couverture En ce joli mois de mai, Monsieur Louis repose sous un arbre, une balle de fusil dans la gorge. Par testament, il lègue sa maison de campagne - qu'il avait transformée en hôtel pour chasseurs - et l'ensemble de ses biens à cinq de ses anciens clients. Venus de la ville, les héritiers sont réunis autour d'Aimé, l'homme à tout faire de la maison. On attend alors le notaire... Un couple véreux, un inspecteur de police, un militaire et un tenancier de bordel homosexuel: ces convives n'ont-ils que le seul appât du gain pour point commun ? Mon avis "Le Joli Mois de Mai" signe pour moi la découverte de cette auteure dont j'ai déjà entendu beaucoup de bien. Le narrateur de l'histoire est un jeune homme, prénommé Aimé, qui à toujours travaillé en tant qu'homme à tout faire dans un domaine de chasse. N'ayant jamais reçu de réelle éducation, il s'exprime avec un français approximatif que l'auteure a utilisé dans l'intégralité du roman. C'est très surprenant, voire un peu dérangeant au début, mais au final on s'habitue très vite à ce style. Voici un court extrait de la première page pour vous donner un exemple du style: "Combien y sont, les Parisiens? Je dis Parisiens parce qu'ils viennent des villes, à voir leurs têtes, mais c'est peut-être pas Paris, ça doit être des bourgades, des villes de rien du tout mais des villes quand même". Le propriétaire du domaine de chasse ou travaille Aimé est décédé et l'ensemble des biens va être partagé entre cinq personnes qui sont déjà venus chasser au domaine. Dans ce roman on suit donc l'arrivée de ces personnes au domaine afin de procéder à l'exécution du testament. Tout ça vu du point de vue d'Aimé. Le récit des événements est régulièrement entrecoupé par l'histoire personnelles d'Aimé. Avec ses mots à lui, il nous raconte son histoire et celle de sa mère, son parcours avant de se retrouver à travailler au domaine. La naïveté du récit rend ces moments très émouvants. En contraste à ces parties émouvantes, ce roman réserve également des situations très comiques. L'auteure a réellement créée un roman plus que complet avec ces alternances d'émotions et de sentiments. Le comble de ce roman reste son dénouement auquel je ne me m'attendais pas du tout. Je suis vraiment resté bouché bée en lisant les dernières pages qui ont fini de me le faire adorer. Une très belle découverte que ce roman, Emilie de Turckheim est une auteure que je vais suivre avec grand intérêt. 4e de couverture D'un côté il y a Tiphaine et Sylvain, de l'autre il y a Laetitia et David. Deux couples, voisins et amis, fusionnels et solidaires, partageant le bonheur d'avoir chacun un petit garçon du même âge. Maxime et Milo grandissent ensemble, comme des jumeaux. Jusqu'au drame. Désormais, seule une haie sépare la culpabilité de la vengeance, la paranoïa de la haine... Mon avis Avec tout le bien que j'ai entendu au sujet de cette auteure, je crois que j'aimais déjà ce roman, qui est mon premier de Barbara Abel, avant d'avoir lu la première page. Mais on a tous connu le cas ou l'on en attend tellement d'un livre qu'au final la déception l'emporte. Et bien en ce qui concerne "Derrière la Haine".....ça n'a pas du tout été le cas. Dès le premier chapitre je me suis plongé dans le quotidien de ces deux couples de voisins que tout unis. Une telle amitié rendrait presque jaloux. Ils sont réciproquement la définition des amis que quiconque aimerait avoir. Tout va pour le mieux dans le meilleur des monde jusqu'à ce que nous appellerons l'accident. N'insistez pas, je ne vous dirai pas ce que c'est, juste que je n'arrivais pas à croire les lignes que je lisais... Dès lors, l'auteure nous installe dans une tension plus que palpable qui, en ce qui me concerne, n’empêchait tout bonnement de poser le livre. En plus les chapitres sont assez courts, impossible de s'arrêter. L'ambiance est chargée d'angoisses, de peurs, de suspicions et de vengeances. Cette atmosphère est d'autant plus amplifiée par le fait que les personnages sont voisins et que leurs maisons sont mitoyennes. On pourrait presque se croire dans un huit clos angoissant ou les personnages sont pris au piège, qu'aucune issue n'est possible. Vraiment l'auteure réussie à nous faire ressentir les émotions des personnages, le lecteur est transporté dans le roman. Et croyez moi, je me suis bien rendu compte que je n'aimerai pas être à leurs places !!! Mais, contrairement à d'autres thrillers ou on peut difficilement s'imaginer dans des situations grotesques, ici on est face à des faits du quotidien...qui peuvent arriver à tout moment.... Depuis je regarde mes voisins bizarrement... J'ai lu ce roman à une vitesse folle, le seul regret est qu'il ne soit pas plus long. Mais maintenant il y a la suite qui, je pense, ne va pas tarder à arriver dans ma PAL. Avec "Derrière la Haine", j'ai eu mon premier coup de coeur de l'année. Madame Abel, vous faites à présent partie du groupe très fermé des mes auteurs à suivre et je vous en souhaite la bienvenue. J'espère vraiment que cette avis vous donne envie de courir acheter ce roman sur le champ. Je remercie les éditions Fleuve Noir chez qui j'ai gagné ce roman lors d'un concours sur leur page Facebook. 4e de couverture Cela fait dix ans qu'Andrea Sachs a démissionné du magazine Runway, dix ans qu'elle a plaqué Miranda Priestly et ce job d'assistante pour lequel "des milliers de filles se damneraient". La papesse de la mode et ses satanés exigences ont eu raison de sa détermination. Depuis, Andy et Emily, son ex-collègue et ancienne ennemie jurée, ont joint leurs forces pour fonder un magazine de mariage haut de gamme, The Plunge, devenu la référence incontournable. Eh oui, la roue tourne! Andy a tout juste 30 ans, elle a du succès et elle est sur le point de se marier. Ses années de calvaire lui paraissent loin désormais, bien qu'elle fasse toujours attention de se tenir à distance de Miranda. Seulement, cette dernière sait reconaître une opportunité quand elle en voit une et The Plunge lui fait envie. Autant dire qu'elle ne va pas manquer de se rappeler à leur bon souvenir... Le diable est de retour, plus infernal que jamais! Mon avis C'est les fêtes, on oublie les thrillers, les cadavres, les enquêtes et on se plonge dans quelque chose de plus léger. "Vengeance en Prada" était le choix idéal pour m'accompagner lors des ces fêtes de fin d'année 2013. Contrairement à mes habitudes, j'avais en premier vu le film "Le diable s'habille en Prada" avant de découvrir l'excellent roman. Dans "Vengeance en Prada", on retrouve Andy, personnage principal du tome 1 qui reste hantée par son année de travail pour Miranda Priestly chez Runway. Pourtant cette expérience remonte à 10 ans, c'est dire le traumatisme vécu. Mais cette décennie a vu Andy grandement évoluer. Elle est à la veille de son mariage et est co-rédactrice d'un magazine à succès sur les mariages avec son ex-meilleure-ennemie: Emily. Une vie de rêve qui s'assombrit avec le retour du claquement des talons Prada de Miranda. Ce roman a été une réelle bouffée d'air frais pour moi. On baigne du début à la fin dans un univers de luxe, ce qui permet de rêver un peu. Cocktail, grands couturiers, vacances..; et le champagne qui coule à flot. Bienvenue au pays des bisounours me direz-vous ? On peut le croire en effet. Les grandes valeurs de la vie sont déballées dans chaque chapitre: il faut travailler dur pour avoir une vie confortable, il faut être fidèle et il faut se marier puis fonder une famille. Un peu de modernisme en prônant le mariage homosexuel et, allez, on peut fumer un petit joins de temps à autres, au final ça ne nous tuera pas. Mais au final, la leçon principale de ce roman reste qu'il ne faut pas placer le superficiel avant tout. Les vêtements griffés, c'est beau mais ce n'est rien en comparaison de ce qu'est réellement la personne. Bref, j'ai adoré retrouver Andy pour de nouvelles aventures, je conseille cette suite à tous ceux qui ont un besoin de détente. |
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Mai 2019
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