4e de couverture
Éternelle rêveuse depuis sa plus tendre enfance, Alicia a toujours voulu se retrouver en plein cœur d'une lieu peuplé de personnages féeriques et rempli de magie. Mais le jour où elle va découvrir une porte magique qui la mènera tout droit vers le monde parallèle qu'elle s'est imaginé, elle va rapidement déchanter tant la vie n'y est pas aussi rose qu'elle le croyait... Tombée en plein coeur d'une guerre que seuls les quatre Elus de la prophétie sont à même d'arrêter, une course contre la montre commence alors pour Alicia et ses compagnons de voyage, qui ne sont autre que sa meilleure amie...et son pire ennemi. Ils devront alors s'unir sous une même bannière pour sauver ce monde et leur propre peau par la même occasion, pour le meilleur...comme pour le pire. Mon avis Pour ceux qui suivent le blog régulièrement vous savez que je commence petit à petit à découvrir la littérature jeunes adultes mais que je n'ai encore jamais lu de fantastique/fantasy. Intrigué par ce roman de Justine Patérour, je l'avais acheté mais il traînait un peu dans ma PAL jusqu'à ce que mon binôme, Mathieu, me le choisisse comme lecture imposée du mois de septembre. Au moins il ne restera pas des mois dans ma bibliothèque PAL. C'est un peu frileux que je me suis lancé dans cette lecture dont le genre a tout de la découverte pour moi. Je ne suis pas particulièrement attiré par les personnages fantastiques en général (fées, vampires, ...). D'autant plus que "Les Elus" fait tout de même presque 400 pages. Bref, me voici plongé dans le premier chapitre où l'on suit le quotidien d'Alicia, de sa meilleure amie Sarah et de son ennemi Stephan. Par un malheureux hasard ils se retrouvent tous les trois dans le monde fantastique d'Alysiane en proie à Azalée qui souhaite faire de ce monde le sien. Embarqués dans une expédition pour sauver Alysiane, nos trois ados vont de péripéties en rencontres des plus loquaces. Je vais commencer par les points négatifs car ils ne sont qu'anecdotiques dans mon avis, mais bien présents. J'ai eu un peu de mal avec le personnage central, Alicia qui passe son temps soit à s'évanouir, soit à pleurer. Je sais que ce genre de littérature est destiné à un jeune public qui peut s'identifier aux personnages, mais tout de même, ce petit point a eu tendance à m'exaspérer à chaque fois que je le rencontrais. Plus en général, j'ai eu un blocage face à la relation entre les deux amies Sarah/Alicia qui se répètent trop souvent qu'elles s'aiment, que jamais elles ne se laisseront tomber... Je ne pense pas que ces répétitions soient nécessaires et fassent avancer l'intrigue. Par contre, dès le début, j'ai été surpris de me retrouver totalement absorbé dans ce roman. Les descriptions fournies par l'auteure et le monde qu'elle nous imagine sont passionnants et elle parvient à transporter son lecteur dans son roman. Pus vrai que nature et vraiment dépaysant. J'ai tout simplement adoré découvrir en même temps que les personnages le monde d'Alysiane et surtout son histoire, qui, il faut le souligner, est très bien travaillée de la part de l'auteure. Après il y a toutes les "créatures" qui peuplent ce monde pour lesquelles j'ai réellement développer un intérêt car, une fois de plus, il y a un réel travail pour leur création. Ils ont tous des caractéristiques particulières (parfois peu communes) mais aussi leur histoire propre. L'auteure ne sait pas contenter de reprendre les créatures des contes habituels mais les a façonné à son envie pour les rendre totalement uniques. Le début de la quête permet au lecteur de découvrir les différents territoires qui composent le monde d'Alysiane et les habitants qui le peuplent. J'ai eu un coup de coeur particulier pour un endroit qui se situe dans le monde des eaux. Les descriptions apportées et le mode de vie dans cet endroit ont réellement su susciter un intérêt de ma part. Du coup j'étais un peu déçu quand ce passage était terminé. Etant donné qu'il existe une suite à ce roman, je pense vraiment que l'auteure allait terminer ce premier tome à un moment fatidique, nous laissant dans le suspense le plus total, mais pas du tout. Non pas que je n'ai pas envie de savoir la suite mais il y a bien une fin à ce tome 1. Pour conclure, je dois dire que je suis le premier surpris à avoir pris autant de plaisir à lire de la fantasy. Je ne pense pas en faire un domaine de prédilection dans mes lectures mais j'ai vraiment passé un agréable moment dans le monde d'Alysiane. Inévitablement il me faudra lire la suite en priant pour qu'Alicia ait un peu grandi et pris en maturité dans ce tome 2. A suivre ...
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4e de couverture
Mars 2013. Philippe Mezzo disparait soudain de l'hôpital où il a été admis après une tentative d'empoisonnement. Un an après, Claire, sa petite amie, aperçoit l'avis de recherche lancé pour retrouver un homme soupçonné de plusieurs meurtres. A chaque fois, les victimes ont été assassinées après avoir été torturées dans une église. Lorsqu'elle découvre le portrait de ce suspect, Claire n'a aucun doute : il s'agit de Philippe. Lancée à sa recherche, la jeune femme va nager en eaux troubles, entre sociétés secrètes, agents gouvernementaux, et scientifiques fanatiques. Tous n'ont qu'un objectif : découvrir le «Mystère de Dieu». Et certains secrets ne sont vraiment pas à mettre entre toutes les mains... Mon avis "Mémoria" si tôt terminé que je n'ai pas su me retenir de plonger dans la suite "Les Gardiens des Dieux". Il faut dire que le dernier paragraphe de "Mémoria" laisse tellement le lecteur en suspend que la tentation de découvrir la suite est très forte. Tout se passe un an après; après la disparition de Philippe, après le drame familial de Claire. Et malheureusement pour elle, le pire reste à venir. Pour avoir eu la chance de lire les deux romans à la suite, j'ai vraiment pu réaliser l'évolution de l'écriture de l'auteur. La différence est vraiment palpable entre les deux. C'était déjà prenant avant mais alors avec ce dernier tome on est proche de l'addiction. Il faut dire que l'intrigue de "Les Gardiens des Dieux" a tout pour me plaire. Toujours à un rythme effréné, le lecteur plonge dans une enquête ésotérique de plus palpitante et effrayante. Les crimes barbares réalisés dans des Eglises prennent un sens, une explication au fil des chapitres. Mais il n'y a rien de réjouissant dans tout ça, bien au contraire, le pire reste à venir. L'auteur nous emmène également dans les années 90, au cœur d'une secte et de ses secrets. Je crois que rien ne pouvait le plus m'intéresser et susciter ma curiosité. J'ai vraiment adoré ces chapitres qui nous dévoilent ce qu'on n'aurait jamais du savoir. Je poussais toujours ma lecture quelques pages de plus afin de vite retomber sur ces chapitres sectaires. Encore une fois, au fil des chapitres les différentes intrigues indépendantes jusque là, commencent à s'assembler et le puzzle du roman se forme sous les yeux ébahis du lecteur. Toujours bluffé, j'ai été captivé par la fin, ne sachant pas où François-Xavier Cerniac m'emmenait. L'Apocalypse ou non ? Le suspense est à son summum jusqu'au terme. Je suis ressorti essoufflé de cette aventure (sans avoir quitté mon canapé). Si je ne vous avais pas convaincu avec mon avis sur "Mémoria", j'espère que cette chronique vous donnera envie de découvrir l'écriture et les aventures que nous propose François-Xavier Cerniac. Pour vous y inciter vraiment (preuve que je suis sur de moi) je me porte garant si vous n'aimez pas (mais ça j'en doute fortement). Monsieur Cerniac, au boulot pour nous en proposer un nouveau très rapidement :) 4e de couverture
Observée, traquée, isolée... Depuis son réveil à l'hôpital, Claire a basculé dans un véritable cauchemar. Elle se rappelle juste avoir aperçu une silhouette menaçante dans son appartement avant de s'écrouler. Aujourd'hui, en découvrant les bandages autour de ses poignets tailladés, la jeune femme soupçonne que la mort de son père, neurochirurgien, a été maquillée en suicide. Claire est-elle poursuivie par le même tueur ? Que cherche-t-il ? Et comment se défendre contre un ennemi parfaitement invisible ? Au fil des jours, les morts s'accumulent et des enfants sont atteints par un mal étrange. Claire n'a pas d'autre choix que de se plonger dans un douloureux passé. Et au bout du chemin, se trouve la vérité. Terrifiante. Mon avis 3 personnages, un lieu, quelques décalages de dates, des liens et des non-liens: voici ce qui vous attend dans "Mémoria". Alors que Claire se réveille à l'hôpital les poignet légèrement entaillés laissant penser à une tentative de suicide, elle, sait que ce n'est pas vrai. Elle sait qu'une personne s'est introduite dans son appartement pour lui faire du mal. Qui ? Et surtout pour quel motif ? Le mystère est entier. Dans ce roman, des courts chapitres s'enchainent, partagés par 3 personnages. Claire, son père décédé et Deni. Qui est Deni? Vous ne le saurez que tard dans le roman. Les chapitres consacrés à Claire sont particulièrement angoissants, opprimants, stressants, ... Bref le suspense est à son comble dès le début. Elle se sait traquée mais n'en comprend pas la cause. La paranoïa s'installe très vite en elle et se propage aux lecteurs qui ressent rapidement les effets du suspense sur sa lecture. Les pages se tournent toutes seules. Un seul désir: comprendre. Mais l'auteur sait jouer avec les nerfs de ses lecteurs. Car en parallèle des chapitres de Claire, il y a ceux de deux autres personnages. Et ne comptez pas sur eux pour éclairer votre lanterne, bien au contraire. Le passé et le présent se mélangent dans leurs histoires respectives et nous plongent dans l'incompréhension la plus totale. Plus on avance, moins on comprend mais surtout plus on devient accro au livre. L'auteur a su créer une atmosphère pesante dans son roman dans laquelle le lecteur plonge inconsciemment. La curiosité malsaine suscitée pousse à vouloir en savoir plus. Des scènes de violence assez dures ont été intégrées à l'intrigue, ce qui la rend encore plus complexe et intrigante. On ne peut pas rester stoïque à cette lecture, elle ne peut que faire réagir. Et l'histoire réserve une palette de sentiments et d'émotions: il y en aura pour tous les goûts. "Mémoria" est vraiment une belle découverte pour moi. Les amis lecteurs et bloggeurs m'en avaient dit beaucoup de bien, et je ne suis pas surpris d'avoir passé un si bon moment de lecture. Quant à la fin, c'est simplement le summum. Enfin tout s'explique, mais pas pour longtemps. . . Pour les amateurs de thrillers, je ne peux que vous conseiller "Mémoria" :) 4e de couverture
Quand Luc est appelé auprès d'un châtelain milliardaire, il s'attend à une mission ordinaire. Il va vite s'apercevoir qu'à La Pillonerie, on meurt un peu trop souvent, et d'étrange manière. le petit-fils du maître des lieux a été retrouvé écartelé par quatre chevaux, une pancarte portant l'inscription "Ravaillac" glissée autour du cou. Mort naturelle, selon le médecin de famille. . . Une enquête où l'Embaumeur exprime tout son art, entouré de personnages tous plus extravagants les uns que les autres. Mon avis Avant tout propos, je tiens à remercier les Editions L'Atelier Mosésu pour me faire confiance une nouvelle fois en me proposant de découvrir la suite de l'Embaumeur. Après la Guyane dans le tome précédent, notre Embaumeur préféré va, sous la plume d'Hervé Sard, vivre la vie de château. Il doit s'occuper du corps écartelé du petit-fils du propriétaire des lieux mais aussi mener l'enquête sur les circonstances du drame. Jamais de repos pour Mandoline. Le point fort de ce second tome se trouve dans la mixité des personnages tous très atypiques. On se croirait dans une partie de Cluedo géante où tour à tour, Mandoline va interroger les occupants du château pour en déduire qui a commis le crime. Chaque personnage est une caricature de lui-même tellement ses aspects physiques et psychologiques sont exagérés à outrance. Ainsi on se retrouve dans des dialogues loufoques et risibles. J'ai vraiment apprécié cette enquête grâce à ses différents suspects. L'enquête en elle-même est assez simple, mais complexe car dénuée de sens au fil des chapitres. Plus Mandoline avance dans ses investigations et plus la situation devient floue. Les incohérences s'enchaînent, toujours plus nombreuses à cause des révélations faites par les personnages. Sans parler d'un suspense insoutenable, le lecteur devient rapidement curieux quant aux débouchés de l'histoire. Tout le monde est suspecté, les alibis se contredisent et les motifs s'additionnent: on est perdu et notre 'imagination est mise à rude épreuve. Hervé Sard nous propose ici une aventure plus légère de Luc Mandoline, en comparaison avec le tome précédent. Le caractère du personnage, ses mœurs légères et son humour imparable sont toujours présents pour mon plus grand plaisir. Malgré un corps démembré, cette nouvelle enquête à des effets de détente. Avec un humour subtil et léger, l'auteur nous offre un excellent moment de lecture. Le seul bémol que j'aurais à souligner est ma déception quant à la révélation finale. Je m'attendais à quelque chose de plus compliqué. Du coup je suis resté un peu sur ma faim, surpris de voir que c'était déjà terminé. Monsieur Sard, un petit chapitre en plus ne m'aurait pas du tout dérangé !!! Le concept de cette série à plusieurs auteurs me séduit de plus en plus quand on découvre les différents styles appliqués aux aventures de l'Embaumeur. Il me tarde à présent de découvrir le tome suivant. Une nouvelle fois, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette série. 4e de couverture
Je vais vous raconter ce qui s’était passé, parce que ce sera l’occasion de vous présenter mon frère. Il s’appelle Simon. Je pense que vous allez l’aimer. Vraiment. Mais d’ici quelques pages il sera mort. Et, après ça, il n’a plus jamais été le même. » Matthew a 19 ans, et c’est un jeune homme hanté. Par la mort de son grand frère, dix ans auparavant. Par la culpabilité. Par la voix de Simon qu’il entend partout, tout le temps… Matthew a 19 ans et il souffre de schizophrénie, une maladie qui « ressemble à un serpent ». Pour comprendre son passé et s’en libérer, Matthew dessine, écrit. Il raconte l’enfance étouffée par la perte, la douleur silencieuse de ses parents ; l’adolescence ingrate brouillée par les nuages de marijuana ; la lente descente dans la folie, l’internement… Mais aussi, avec un humour mordant, le quotidien parfois absurde et toujours répétitif de l’hôpital psychiatrique, les soignants débordés, l’ennui abyssal… Et le combat sans cesse renouvelé pour apprivoiser la maladie, et trouver enfin sa place dans le monde. Mon avis Avant tout propos, je souhaite remercier les Editions Michel Lafon pour m'avoir permis de découvrir ce roman dès sa sortie. J'ai réalisé cette lecture en lecture commune avec Anne Sophie du blog A La Découverte des Livres A travers ces pages, Matthew nous raconte sa vie. . . qui est loin d'être facile depuis que son grand frère est mort alors qu'il n'avait que 9 ans. Cette disparition il ne l'a pas complètement comprise ni complètement interprétée. Car il ne l'a jamais quitté au fond, sa schizophrénie a fait qu'il a continué à entendre la voix de son frère.. Avec ses mots à lui, maladroits, il nous relate sa vie avant puis après le décès de son frère. Et ça donne un roman rempli d'émotions. Comme s'il était assis à côté de nous, qu'il nous racontait son histoire sans trier les informations qui lui viennent à l'esprit. Son écriture reflète ses pensées: désordonnées, floues et perdues.. . . mais souvent pleines d'humour. Et n'allez pas croire que cet humour relève de la moquerie car il n'en est rien. Il en va plus d'une certaine naïveté infantile qui fait sourire. Matthew s'avère être au fil des pages un jeune homme attachant. Bien plus qu'un roman, ce livre nous fait découvrir de l'intérieur le quotidien de ces personnes qui souffrent de maladies psychiatriques. Et ça, ça sert vraiment le coeur car il en ressort une vraie souffrance. Le narrateur réalise vraiment qu'il est malade, que souvent son esprit l'abandonne. . . C'est poignant de lire son témoignage et ses ressentis face à la réalité. Rares sont les romans qui nous donnent une telle opportunité, de nous faire comprendre ces maladies de l'intérieur. Le lecteur passe par un éventail d'émotions diamétralement opposées, une chose est certaine, on ne peut pas rester insensible face à ces pages. "Contrecoups" m'a vraiment bouleversé et passionné. Le réalisme dont fait preuve l'auteur donne un résultat d'une extrême dureté à laquelle il est nécessaire de se préparer avant la lecture. Je ne pourrais pas dire que c'est un coup de cœur car l'histoire ne se prête pas à un tel avis mais je l'ai dévoré, impossible de le poser. Je ne le conseille pas à tout le monde mais bien à des personnes averties et intéressées. Pour moi, il restera dans ma plus belles découvertes de l'année. |
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