De cauchemar et de feu Nicolas Lebel Marabout 4e de couverture Paris, jeudi 24 mars 2016 : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front. À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules : IRA. Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d’urgence ne va pas être une partie de plaisir. D’autant que ce conflit irlandais remonte un peu. Dans ce quatrième opus, Nicolas Lebel nous entraîne sur la piste d’un un assassin pyromane, un monstre né dans les années 70 de la violence des affrontements en Irlande du Nord, qui sème incendie, chaos et mort dans son sillage, et revient aujourd’hui rallumer les feux de la discorde à travers la capitale Mon avisSi vous me suivez depuis quelques temps, vous savez que Nicolas Lebel fait parti des auteurs français de thrillers que j'aime à suivre.
Cette année, mon emploi du temps ne m'a pas permis de lire cette nouveauté dès sa sortie, mais impossible de faire l'impasse plus longtemps, "De cauchemar et de feu" m'a accompagné dans la transition été/automne 2017. Toujours un vrai plaisir de retrouver l'équipe de Mehrlicht qui va être particulièrement maltraitée dans ce nouvel opus. Il faut dire que l'on attaque fort. Un mort retrouvé dans un bar, 3 balles dans le corps, un étrange dessin sur les murs proches du cadavres. Le capitaine Mehrlicht est loin d'imaginer que la découverte de ce corps sonne le début d'un compte à rebours sordide et surtout très court. Nicolas Lebel nous plonge avec son nouveau titre dans deux ambiances, deux histoires que l'Histoire va réunir à Paris en ce week-end de célébration pascale. Une course contre la montre en plein Paris pour comprendre, identifier ce meurtrier aux pratiques incompréhensibles et un retour dans le passé, en pleine guerre civile irlandaise entre catholiques et protestants. Cette alternance entre passé est présent a vraiment été un ravissement pour moi dans cette lecture. Le rythme n'en est que stimulé, les rebondissements sont justement dosés pour un plaisir de lecture intense. La liaison entre les deux intrigues n'est pas rapidement identifiable et nous réserve quelques surprises: je me suis fais berner plus d'une fois. Quel lecteur n'apprécie pas les supercheries ;). J'ai pris beaucoup de plaisir avec les informations historiques qui nous sont livrées à travers ce récit fictif. J'ai appris beaucoup et c'est réellement intéressant de découvrir l'Histoire proche. Les informations sont bien amenées. Chapeau l'artiste !! Sans grande surprise, l'enquête est parfaitement tournée. On en attendait pas moins de l'auteur. "De cauchemar et de feu" est un thriller complet et intéressant. Instructif, bien rythmé, avec une pointe de spirituel qui ne fait qu'appuyer l'ambiance déjà sombre créée par l'auteur. J'aime à découvrir l'évolution de l'écriture de l'auteur au fil des ses parutions. Il n'a de cesse de nous surprendre.
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Un grand merci aux Editions Belfond pour cette découverte tant attendue.
4e de couverture Un soir d'été, une jeune femme se promène. Elle s'appelle Maud, a vingt ans. Elle ne sait pas encore que, dans quelques secondes, sa vie va basculer. Que, dans un instant, un homme va sauvagement l'agresser. Et qu'un autre va la sauver. Dans les jours qui suivent, le père de Maud, le célèbre chirurgien Armand Reynier, reçoit un terrifiant menaces. Il décide alors de faire appel à Luc, le jeune homme sui a sauvé sa fille, pour assurer sa protection et celle de sa famille. Pour mener à bien sa mission, Luc doit trouver des réponses. Qui en veut au Pr Reynier? Pourquoi l'agresseur s'en est-il pris à sa fille et pourquoi menace-t-il de recommencer? Et surtout, pour quelles raisons le chirurgien refuse-t-il de prévenir la police? Très vite, Luc va comprendre que non-dits et secrets hantent cette famille déchirée... Mon avis Avant tout, j'aimerais partager avec vous cette courte interview de l'auteure qui nous parle de son nouveau roman "De Force": c'est par ICI et c'est très intéressant. Comme vous le savez si vous me suivez régulièrement, je ne suis pas un adepte des thrillers psychologiques de manière générale. C'est donc avec un peu d'appréhension que j'abordais cette nouvelle lecture, bien qu'attendue avec impatience dans ma bibliothèque. Une histoire qui commence très fort. Un coup de poing comme ouverture de l'intrigue avec l'agression de Maud, 20 ans, alors qu'elle est en promenade. La violence de l'agression est sans mot, l'auteure ne ménage pas son lecteur pour lui faire vivre l'enfer le plus réaliste possible. En à peine quelques pages, j'étais à bout de souffle, bel et bien plongé dans le roman. Très rapidement la toile de l'intrigue se développe autour de la famille de Maud, fille d'un chirurgien de renom. On veut du mal à la famille du Professeur, ce dernier décide d'avoir recours aux services d'un garde du corps, Luc, qui a sauvé sa fille lors de l'agression. Ce dernier réalise très rapidement que sa tâche ne sera pas aisée, beaucoup de secrets planent au dessus de cette famille. Cet élément devient très rapidement très intriguant pour le lecteur, la curiosité est élevée à son point le plus haut. L'étau se resserre de plus en plus sur la famille de Maud, l'échelle de tension ne cesse de monter au fil des chapitres. J'ai particulièrement aimé la construction de ce roman et notamment les courts chapitres qui le constituent. Car nous ne sommes pas en présence d'un roman d'action ponctué de rebondissements réguliers. L'aspect psychologique est tout aussi bien apporté par les personnages, travaillés à l'extrême ils sont tous subjuguant, mais surtout par cette tension. Afin qu'elle soit le plus efficace possible, il est nécessaire que l'auteure prenne son temps pour ses actions. Du coup, une certaine baisse de rythme se fait ressentir entre le début et la fin, tous les deux captivants. D'où l'utilité des chapitres modérés qui apportent un rythme à cette intrigue qui pourrait facilement s'enliser dans des chapitres à rallonge. Choix judicieux. Alors que la tension est à son paroxysme et que la fin se rapproche dangereusement, le lecteur est toujours face au néant de la compréhension. Quelques suppositions peuvent être évoquées mais aucun indice ne laisse imaginer le final qui s'avère... grandiose. Rien ne pouvait laisser penser à ce dénouement. Personnellement je me suis laissé berné depuis le début !! D'ailleurs je trouve qu'il serait intéressant de re-lire "De force" en connaissance de cause pour vérifier si l'auteure a laissé des indices ou non. Manipulatrice à souhait, Karine Giebel confirme sa place dans les meilleurs auteurs de thrillers français. De manière générale j'ai passé un bon moment de lecture avec ce thriller psychologique qui a su me séduire malgré un battement central. Mais pour un lecteur pas vraiment adepte du genre en général, je dois avouer que c'est un retour globalement positif que j'apporte à ce nouveau roman de Karine Giebel. Préparez vous à vous faire berner de manière délectable ! Serre moi fort Claire Favan Robert Laffont - La Bête Noire Merci aux Editions Robert Laffont pour cette lecture. 4e de couverture
« Serre-moi fort. » Cela pourrait être un appel au secours désespéré. Du jeune Nick, d'abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa soeur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l'incertitude et l'absence. Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l'Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité. Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l'enquête sur la découverte d'un effroyable charnier dans l'Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur. Mais Adam prend le risque de trop, celui qui va inverser le sens de la traque. Commence alors, entre le policier et le meurtrier, un affrontement psycho logique d'une rare violence... Mon avis Pour sa première parution en tant que Bête Noire, Claire Favan se révèle monstrueusement démoniaque. Une noirceur en 3 actes qui n'a pas fini de vous dérouter. A en devenir fou. Ne vous fiez pas au titre, c'est un leurre. Croyez-moi, le genre d'embrassade dont il s'agit, vous n'en avez pas envie. Vraiment pas ! La couverture commence à vous donner le ton. La Bête est bel et bien dans la place. "Serre moi fort" est un puzzle, ou plus exactement un casse tête. Les deux premières parties en sont les deux seules pièces, mais il est impossible de les emboîter ensemble. Un jeune homme dont la sœur a disparu, qui voit sa famille s'effondrer alors qu'aucun corps n'est retrouvé. La première partie est à la fois oppressante, sombre, malsaine et émouvante. L'ambiance créée par l'auteure nous englobe afin de nous faire vivre le désarroi de cette famille et surtout celui de Nick qui se retrouve encore plus exclu par ses parents. Le mal être général de ces premiers chapitres est renforcé par la douleur de cet adolescent. Une plongée intime au sein d'une famille en détresse avec une touche finale jubilatoire. Un capitaine qui prend la charge d'une enquête suite à une découverte macabre: 24 corps de femmes momifiés, dans une grotte. Qui sont-elles ? Comment sont-elles arrivées ici ? Tout est à découvrir. Ses ténèbres personnelles, suite à la disparition de sa femme, mêlées à la noirceur de cette enquête vont l'attirer dans un gouffre dangereux tant pour lui que pour ses proches. L'affaire de sa vie. Voici les deux éléments qui plongent le lecteur de "Serre moi fort" dans la plus profonde incompréhension. Le cheminement de l'auteure est judicieusement brouillé. Dès lors, comment poser ce livre? La quête de compréhension l'emporte sur le reste, fatigue comprise ! Et même si l'on se sent oppressé, le malaise ambiant n'est rien face à la quête de vérité. Une seule option: comprendre. La finalité laisse bouche bée. Quelle surprise, quelle cruauté ! La Bête est plus démoniaque que je n'aurais pu l'imaginer. Mais, on ne va pas se mentir, c'est jubilatoire. Le souci est que l'on va y prendre plaisir ! Toujours plus noir ! "Serre moi fort" est un roman aussi complet que complexe qui va vous absorber corps et âmes. La noirceur côtoie judicieusement le sentimental, le dosage est parfait. La plume de l'auteure est juste, bien appropriée pour berner le lecteur, ce qui le rend complètement accro. Un titre qui, à n'en pas douter, rencontrera un succès mérité. La question est: oserez-vous approcher lorsque l'on vous dira "Serre moi fort" ? Le visage de Satan Florent Marotta Editions Taurnada Un grand merci aux Editions Taurnada pour cette découverte 4e de couverture
Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L'endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d'agonie s'étouffa. L'homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n'était que souffrance, rictus d'agonie et d'abomination. "Faites que je meure", implora-t-il en silence. Mon avis Pour le grand retour du détective Gino, Florent Marotta a mis les grands moyens. Si j'avais espéré des retrouvailles festives avec lui, il n'en est rien. L'auteur nous plonge dès les premiers mots dans une ambiance sombre, glauque et terriblement sanglante qui, je ne vous cache rien, ne nous quittera pas jusqu'à la fin du roman. Des meurtres tous plus odieux les uns que les autres et Gino se retrouve à enquêter dessus suite à la demande d'une veuve pulpeuse qui doute de la cause naturelle du décès de son mari. Le lien me direz-vous ? A première vue, il n'y en a pas mais vous serez surpris de l'esprit machiavélique de l'auteur. L'intrigue va de surprises en rebondissements (toujours sanglants bien évidement) et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Mais ce n'est un pas un thriller "conventionnel" que nous propose l'auteur avec "Le visage de Satan". Le titre parle de lui même pour nous faire deviner qu'ici nous serons plongés dans le monde mystérieux de l'ésotérisme. Et alors sur ce point je peux vous dire que j'ai été passionné par la façon qu'à l'auteur d'aborder ce sujet. On constate rapidement qu'un immense travail de recherche a été effectué sur les différentes formes d'ésotérisme. En effet j'ai appris une multitude de choses à ce sujet en lisant ce thriller. Au final il y a bel et bien deux niveaux de lecture ici avec l'intrigue romancée (on l'espère d'ailleurs) d'un côté et de l'autre une sorte de reportage sur les pratiques spirituelles. Car plus largement l'auteur expose une réflexion particulièrement objective sur les croyances et idolâtries en général. Beaucoup d'amalgames sont levés grâce à ce roman où sont bien expliquées et distinguées toutes les pratiques existantes dans le domaine. La fin est surprenante et pleines de surprises: je n'en attendais pas moins de la part de Florent Marotta qui sait bluffer son lectorat. Au final j'ai été happé dans "Le visage de Satan" du début à la fin. De manière subtile l'intrigue laisse place de temps en temps à des informations sur l'ésotérisme et le satanisme. Ainsi je ne me suis pas ennuyé du tout grâce à ce rythme soutenu. Ce nouveau Marotta est un bon thriller qui engendre bien les codes du genre en y apportant une note innovante pour de belles surprises. La couleur des âmes mortes Gilles Caillot Editions du Caïman Un grand merci aux Editions du Caïman pour cette sombre découverte.
4e de couverture Jusqu’où pouvons-nous aller pour satisfaire notre soif de vengeance ? Jusqu’à la perversion de notre propre âme ? Jusqu’à l’affadissement de nos convictions les plus profondes ? Tout est possible, d’autant plus que la douleur décuple les ressentis, exacerbe les passions, allant jusqu’à travestir nos propres croyances et interdits. Si vous aviez le destin du meurtrier de votre fille entre les mains, que feriez-vous ? Mon avis Pas d'introduction à l'horreur avec "La couleur des âmes mortes". L'auteur nous plonge immédiatement dans son univers sombre où la folie des hommes n'a pas de limite. Un sujet très sensible que celui des violeurs d'enfants. Ce début de roman est une plongée très intime dans l'envers du décor de ces crimes: le ressenti des violeurs mais aussi des victimes... et des familles. La corde sensible vibre, le lecteur est partie prenante de cette intrigue, le voilà impliqué. Le prologue est vraiment déstabilisant pour le lecteur qui perd totalement ses repères face à tous ces personnages présentés en si peu de temps. L'auteur nous anesthésie rapidement le cerveau afin de nous mettre en bonne condition pour la suite des événements. La curiosité est vite éveillée. Au fil des chapitres, la pression bien présente dès le début n'a de cesse de croître. La situation échappe totalement aux différents personnages, semant le doute dans l'esprit du lecteur quant à la finalité de toutes ces intrigues. En effet, une large partie du roman est divisée en plusieurs intrigues, sans lien apparent entre elles. On ne sait pas où l'auteur nous mène mais une chose est certaine: il nous manipule tout autant que ses personnages. A travers toutes les horreurs et les dérives de l'être humain dépeintes dans "La Couleur des Ames Mortes", arrivent à percer des émotions que l'on ne pensait pas rencontrer dans ce thriller. Car, ne l'oublions pas, la toile de fond reste une famille déchirée suite au viol et à l'assassinat de la fille. Souvent quand ce sujet est abordé en littérature, l'accent est mis sur la tristesse ressentie par les proches. C'est le cas ici mais en y ajoutant un élément plutôt inédit: la colère et le désir de vengeance. Ces sentiments sont certes moins esthétiques à dévoiler mais le fait de les aborder apporte un réalisme à l'histoire. Un réel atout ! L'intrigue, subdivisée en méandres, est d'une part fondée sur une idée excellente, mais surtout de l'autre, rondement menée. La fluidité du texte permet un meilleur abord de la dureté des faits exposés. L’enchaînement se fait naturellement et en toute logique. Si je devais faire surgir un point négatif pour cet ouvrage, ce serait la présence de périodes plus longues au centre du roman. Elles ont toute leur utilité mais certaines m'ont paru quelques pages trop détaillées. Rien de bien rédhibitoire. En somme "La Couleur de Ames Mortes" est un thriller efficace alliant psychologie et actes violents. Une plongée très intime dans un univers dérangeant, abordé en toute transparence pour une lecture prenante et surprenante. Le suspense quant à l’échappatoire reste entier jusqu'à la fin. Un bon titre pour les amateurs du genre. Criminal Loft Armelle Carbonel Fleure Sauvage 4e de couverture
Sanatorium de Waverly Hills. Six hommes et deux femmes, reconnus coupables par la justice américaine et enfermés dans le couloir de la mort. Huit candidats sélectionnés pour participer au reality show le plus brûlant qui ait jamais existé. Chacun d'eux devra vous convaincre qu'il mérite de vivre. Mon avis Depuis sa ré-édition aux Editions Fleur Sauvage "Criminal Loft" résonne comme le roman d'angoisse de cette fin d'année 2015. Une seconde vie pour ce thriller qui fait un sans faute dans les suffrages. "Criminal loft" est un vrai page-turner. Ne me restait plus qu'à me faire mon avis à son sujet. J'étais déjà conquis avant d'avoir commencer ma lecture. J'ai toujours été passionné par les romans/films dérivés de télé-réalités (Acide Sulfurique, Hunger Games, The Truman Show, ...). Alors quand on évoque cette télé-réalité avec des condamnés à mort comme candidats, ma curiosité est immédiatement stimulée. Immédiatement j'ai aimé le point de vue duquel nous est peinte cette histoire. John ! Condamné à mort pour des crimes d'une rare cruauté qui nous sont présentés au fil des chapitres. Ici, nous sommes John , nous ressentons ses émotions, nous voyons à travers ses yeux, nous vivons dans la peau d'un assassin... et pas n'importe lequel. Rien de mieux pour se plonger dans l'ambiance de cette intrigue inédite qu'à travers les yeux d'un des personnages les plus sombres. Le suspense est décuplé au maximum car nous n'avons pas un point de vue omniscient sur l'histoire; les zones d'ombres de John sont les nôtres. Les mêmes questions nous brûlent l'esprit au point de ne plus pouvoir poser le roman tant les réponses nous semblent vitales. Très vite, le lecteur devient candidat de "Criminal Loft": pour notre plus grande déconvenue. Centrée sur les personnages/candidats qui peuplent Waverly Hills, l'intrigue prend le temps de développer en détail la psychologie de chacun d'entre eux. L'auteure a fourni une travail minutieux afin de nous présenter une fresque de criminels tous différents, ne se retrouvant que dans leur place dans le couloir de la mort. Jamais en manque de surprises pour faire rebondir l'intrigue, ils arrivent à tour de rôle à nous surprendre jusqu'à la dernière page. L'ambiance sombre et surtout très pesante dès les premières pages se doit également au choix du lieu de l'action. Inspiré d'un endroit qui existe vraiment, l'auteure à su nous plonger dans l'univers bien particulier, très sombre, de Waverly Hills. Le tout agrémenté d'une histoire qui fait froid dans le dos: tout est présent pour rendre se roman frissonnant à souhait. "Criminal loft" n'a eu de cesse de me surprendre, de me faire frissonner, de titiller ma curiosité. Très rapidement il m'est devenu difficile (impossible) de le poser. Et ce n'est pas mentir de dire qu'il m'a surpris jusqu'au dernier chapitre qui réserve un ultime rebondissement. La plume de l'auteure permet une plongée totale dans ce cauchemar faisant de son roman une vraie expérience de lecture. |
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Mai 2019
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