4e de couverture Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, vêtu de son caleçon fétiche, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Il ouvre. Scarlett Johansson. Il a vingt an, il est garagiste. Elle a vingt-six ans, et quelque chose de cassé. Mon avis Comment réagir quand une célèbre actrice américaine vient frapper à votre porte ? Pour Arthur Dreyfuss, jeune garagiste, c'est le choc de sa vie que découvrir la pulpeuse Scarlett Johansson frapper à sa porte. Pas facile de faire suite à un roman quand ce dernier a rencontrer un succès mondial. Mais Grégoire Delacourt nous prouve qu'il est plein de ressources avec "La première chose qu'on regarde", suite au succès de "La liste de mes envies". Sur fond d'une magnifique histoire d'amour, Grégoire Delacourt met en avant les valeurs simples et essentielles de la vie en exposant la futilité de l'apparence et de la célébrité, de plus en plus convoitées dans notre société. Le bonheur ne se trouve pas dans un corps parfait ou dans le fait d'être reconnu dans la rue mais bien dans une vie simple, avec des personnes qui vous aiment pour ce que vous êtes et non pour ce que vous faites et paraissez. Au diable les strass et les paillettes, l'argent et la popularité et vive l'amour et la simplicité: voici la parole du prophète Delacourt !! J'ai beaucoup apprécié que l'auteur insère dans son roman beaucoup de références à des personnes connues, des événements, des passages de romans célèbres. J'ai trouvé que ça donne à la lecture une proximité de notre réalité, cette histoire pourrait nous arriver comme à n'importe qui puisqu'elle est intégrée dans la vie de tous les jours. J'ai vraiment passé un bon moment avec Arthur et Scarlett, leur histoire est juste simple et belle. En plus d'être très sympathique, Monsieur Delacourt sait nous faire vivre des moments de lectures d'une rare beauté.
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4e de couverture Papa et Maman sont morts, la mer les a avalés. Alice et son frère cherchent des parents d'adoption. En rayon: l'oncle Paul, chasseur de mouches avec les plis de son ventre, Bérénice, folle d'amour pour Tom, qui a des muscles mais pas de coeur, et Mme Knop, l'institutrice, qui aime tant nager nue la nuit. Ce n'est pas gagné! Peu importe, les deux enfants sont ensemble, tous les deux. Mon avis La mort de papa et maman n'est pas un moment facile. Mais pour Alice et son frère c'est le début d'une nouvelle vie. Après tout papa et maman, ils ne les aimaient pas plus que ça. Il est quand même nécessaire de se retrouver un famille. Commence pour eux la plus grande aventure de leur vie. Avec beaucoup d'humour et de second degré, Gilles Paris aborde dans son premier roman la vie de jeunes orphelins. Mais on est loin d'une histoire pleurante. Ces deux enfants enchaînent les rencontres toutes plus farfelues et excentriques les unes que les autres. Des personnalités plus ou moins attachantes mais qui vont toutes laisser une marque importante dans l'histoire d'Alice et de son frère. Un court roman qui vous emmène dans une aventure ponctuée de belles rencontres. Où comment se créer sa propre famille quand la nôtre disparaît... Un vrai moment de fraîcheur que j'ai beaucoup apprécié. Un énorme merci à Rouge Sang Editions et à Florent Marotta pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir dès sa sortie "L'échiquier d'Howard Gray". 4e de couverture Après un carnage à l'explosif dans le métro parisien, la France vit dans la terreur d'un terroriste Iranien: Racheed Al'Wesan. La police piétine. Comme à son habitude, pour pallier à son manque d'effectifs et de moyens, elle fait appel à un partenaire rivé pour l'aider. C'est ainsi que l'ombrageux et alcoolique Gino Paradio, lieutenant défroqué de la police judiciaire, devenu détective désargenté, se voit confier des recherches par son ancien chef de service. Des terroristes islamiques, des tueurs à gage, un conseiller présidentiel, un mercenaire, un hacker, des criminels sordides, un patron du CAC40, la mafia calabraise: Gino Paradio, dit "le Pit" va devoir abandonner une vengeance personnelle pour débrouiller l'écheveau compliqué de cette traque sanglante à l'ennemi public n°1. Mais comment distinguer sur l'échiquier les pièces blanches des noires, et qui sont les joueurs ? Mon avis Dès la première page, voire le premier chapitre pour les plus difficiles, Florent Marotta nous emporte dans son livre. Ce voyage est le résultat de descriptions d'une précision sans fautes, d'un soucis du détails qui ne laisse à l'imagination aucune marge de manoeuvre. L'auteur se représente parfaitement les lieux et personnages de son intrigue et il parvient à la perfection à nous faire imaginer ce qu'il a en tête. Mais attention, on ne se trouve pas dans ce genre de romans où les narrations s'étalent sur des dizaines de pages, laissant place à un ennui profond. L'équilibre est parfait pour ne jamais donner au lecteur le temps de s'ennuyer. Le décor est un chose, il faut à présent implanter des personnages et plus particulièrement un. Gino sera notre fil conducteur pour les 500 pages à venir. Et Gino nous est immédiatement présenté comme l'anti-héros que l'on va adorer malgré tout. Par malgré tout entendez alcoolique, râleur, solitaire, sarcastique, ... pour preuve le surnom attribué par ses anciens collègues de la judiciaire: "Le Pit'"; Tout est dit. Le passé et la psychologie de Gino sont particulièrement bien travaillés: on comprend aisément l'homme qu'il est; impossible de le détester au final. Décor: ok. Personnage central: ok. A présent accrochez-vous car on entre dans un roman policier riche en actions. L'auteur nous propose une intrigue des plus complexes où un rebondissement n'attend pas la fin du précédent pour arriver. Du terrorisme, de la politique, des prisonniers, de la corruption,.. les ingrédients sont nombreux et bien assemblés pour un résultat d'un intérêt non négligeable. L'auteur nous offre une lecture à bout de souffle, animée d'un rythme effréné pour des lecteurs captivés. Captivés, les lecteurs le sont par la richesse des informations du roman. L'auteur sait de quoi il parle et nous expose les faits clairement, aucune question inutile ne vient déranger la lecture. Il ressort de cette lecture un très grand travail de recherches de la part de l'auteur. Florant Marotta nous entraîne dans une partie d'échec particulière où les pions sont remplacés par des Hommes. Tout est remis en question: le blanc est-il toujours synonyme du bien ? Ne peut-on pas trouver du gris au milieu de cet échiquier ? Mais tout d'abord: qui sont ses pions et qui sont les joueurs qui les déplacent sur le plateau ? Autant des questions qui font de "L'échiquier d'Howard Gray" un excellent policier, tenant son lecteur en haleine jusqu'au dernier chapitre truffé de surprises et de découvertes. Un énorme coup de coeur pour moi qui deviendra une référence pour les amateurs du genre. 4e de couverture À chaque fois, le même phrasé trivial au bout du fil, les mêmes gorges calcinées, gavées de fumée jusqu'aux lèvres. Et, chaque fois, cette même question : Tu es disponible, Iris ? Je suis toujours disponible. " Iris, photographe de l'Identité Judiciaire, shoote comme d'autres boivent, pour adoucir la douleur. Pour oublier la mort de son fils, Swan, sauvagement assassiné onze ans auparavant. Henry Witkin, fruit d'une lignée chaotique de filles-mères, tue pour le besoin de se vautrer dans la chaleur des chairs. Il écorche ses victimes avec soin et collectionne leurs odeurs comme des trophées. Lorsque la canicule assèche la ville, lorsqu'elle détrempe les corps et échauffe les esprits, alors, les monstres se révèlent. Ce n'est que lorsqu'il est pris au piège que le Mal dévoile ses canines. Une histoire de cœurs étranglés, de mères aux crocs luisants, de prédateurs affamés. Mon avis
J'ai profité d'une lecture commune organisé sur mon groupe facebook préféré pour enfin lire ce petit pavé qui me faisait de l'oeil depuis quelques temps déjà. J'ai immédiatement plongé dans l'histoire, dans les histoires parallèles même. Mon seul problème avec "Reflex" est que je m'étais fait une fausse idée, bien définie, à son sujet. Je pensais, je ne sais pas pourquoi, ouvrir un roman truffé de suspense à tel point que je n'aurais pas su comment le poser. Mais il s'avère que l'auteure nous offre ici un thriller psychologique dont la subtilité se trouve dans le temps qu'elle prend pour nous amener les faits. Et vraiment je suis déçu envers moi-même de ne pas avoir abordé dès le début ce roman sous ce point de vue pour pouvoir l'apprécier dans son intégralité. J'ai pris beaucoup trop de temps pour passer outre mon apriori. Mais une fois mon recadrage personnel effectué, j'ai littéralement savouré "Reflex". 384 pages sur lesquelles chaque mot est minutieusement choisi et réfléchi, les chapitres sont construits de telles sorte à inciter le lecteur à se poser des questions. Maud Mayeras a un réel talent pour entretenir le mystère auprès de ses lecteurs. C'est une vraie torture psychologique que de se perdre dans les nombreux méandres de sa plume. Quand à la fin, j'en suis resté scotché. Alors que je pensais que l'histoire était "bouclée", que "Reflex" nous avait livré tous ses secrets, même les plus sombres, le dernier chapitre a fini de bluffé. C'est tout bonnement in-cro-yable d'avoir une telle fin. Je mets au défi quiconque de deviner le fin de mot de l'histoire. Même si le début a été chaotique, "Reflex" est un petit coup de coeur pour moi. Un thriller et une écriture que j'aimerais à rencontrer plus souvent. Pour l'avoir rencontrée ce week-end à "Lire à Limoges" je peux vous dire que l'auteure est également d'une gentillesse extraordinaire. Il me tarde de me plonger dans son tout premier roman "Hématome" Un grand merci à l'auteur, Fabien Pesty et à la maison d'édition Paul&Mike pour m'avoir donné l'occasion de découvrir ce recueil de nouvelles. 4e de couverture Non coupables, fous, irresponsables, ingénus, ils ont tous un alibi valable: ils étaient victimes d'eux-mêmes au moment des faits. Ce sont des choses qui arrivent et dont on parle à travers ces quinze instantanés d'histoires, parfois sombres, souvent cyniques, mais toujours à l'humour ravageur. On y croise des enfants, des vieux qui jouent, un clochard et un requin-marteau. Mais aussi des guest stars telles que Thierry Rolland, Dieu ou la maman de Jacky du Club Dorothée. A noter que le policier des Village People a décliné l'invitation. Mon avis Je n'ai jamais été un grand adepte des recueils, quelle qu'en soit la constitution. Il me manque toujours le suspense ou le suivie d'une intrigue qui me donne envie de savoir la suite; L'exception qui confirme la règle porte le nom de "La Cour des Innocents". Ce livre nous promet 15 nouvelles, plus ou moins longues, saupoudrées d'humour noir. Je ne peux pas dire que toutes les nouvelles respectent cette promesse. Pour une ou deux d'entre elles, je n'ai pas vraiment compris le lien avec les autres. Toutes avaient leur intérêt mais toutes n'étaient pas en lien direct avec le thème. Pas de quoi gâcher la lecture, d'autant plus qu'il s'agissait de courtes nouvelles. L'auteur nous propose quelques "longues" nouvelles particulièrement bien travaillées, dotées d'un humour noir ravageur. Si j'avais à en choisir une, ça serait impossible d'en départager deux qui ont retenu toute mon attention: "Jugement Dernier" jugement animalier opposant Darwin et Dieu, et "La Caissière du Péage de Chatuzange-le-Goubet" pour son humour et le décalage qu'elle offre. Je ne peux que conseiller la lecture de ce recueil qui vous assure un excellent moment de détente. Les nouvelles se laissent lire sans s'en apercevoir en vous offrant des bons moments de rigolades. Une bonne découverte, un auteur sympathique à la répartie aiguisée...bref un ensemble positif à partager. |
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Mai 2019
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