En finir avec Eddy Bellegueule Edouard Louis Editions du Seuil 220 pages 4e de couverture
"Je suis parti en courant, tout a coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est ce qui fait le débile là? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, le fraicheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur du colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici." En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre. Mon avis Ce livre je l'ai découvert via l'avis de Thibaut sur son site. Sans préambule le lecture est plongé brusquement dans une situation qui saisit au coeur. Celle d'Eddy, homosexuel né dans le Nord, dans un milieu défavorisé. Au sein d'une famille complètement fermée à la culture, aux nouveautés, à l'ouverture et surtout à l'homosexualité. Le racisme fait partie intégrante de son quotidien. Edouard Louis nous propose son autobiographie, aussi loin qu'il puisse se souvenir il a toujours été un garçon différent, plus maniéré que ses camarades. Ce qui lui a valu un rejet de la part de sa famille et des autres enfants. Etre différent il en a bien conscience mais il ne comprend pas pourquoi. Car dans son milieu personne n'est la pour lui expliquer ce qu'est l'homosexualité, qu'il n'y a rien d'anormal dans le fait d'être attiré par les personnes du même sexe. Face à ces incompréhension, il nous livre un récit très intime, parfois difficilement supportable du début de sa vie, de son enfance puis de l'adolescence. "En finir avec Eddy Bellegueule" est bien plus qu'un énième roman parlant d'homosexualité. C'est la mise en évidence d'un fait qui n'est pas unique, quand bien même nous sommes en 2015. La croyance d'une anormalité de l'homosexualité, d'un isolement naturel d'une communauté accusée de perversion. Ce témoignage emplit de vérité doit être pris avec toute la complexité qu'il expose et doit tenter de faire, ne serait-ce qu'un peu avancer les choses, bouger les mentalités. Ce roman c'est l'histoire d'une fuite due à une incompréhension. Quand même les siens vous mettent à l'écart, que faire d'autre que de fuir ? Une histoire poignante, saisissante d'une triste réalité. Les initiatives d’Édouard Louis sont vraiment importantes et ne méritent que d'être encouragées.
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Yeruldelgger Ian Manook Le Livre de Poche 630 pages Merci à Babelio et à Le Livre de Poche qui m'ont permis, via la dernière Masse Critique de recevoir ce roman.
Comme une chronique c'est bien, mais que deux c'est mieux....le hasard a fait que ma copine Sandra du blog Passion Thrillers a lu ce livre en même temps que moi... Il n'en fallait pas plus pour que l'on vous propose nos deux chroniques à son sujet réunies. 4e de couverture Rude journée pour le commissaire Yeruldelgger Khalitar Guichyguinnkhen. A l'aube, il apprend que trois chinois ont été découpés au cutter dans une usine près de Oulan-Bator. Quelques heures plus tard, dans la steppe, il déterre le cadavre d'une fillette aux boucles blondes agrippée à son tricycle rose. Il y avait la Suède de Malkell, l'Islande d'Indridason, l'Ecosse de Rankin, il y a désormais la Mongolie de Manook ! Une maîtrise époustouflante pour le polar le plus primé et le plus dépaysant de tous les temps. Mon avis Le packaging n'est pas vraiment des plus attirant, ni d'ailleurs la 4e de couverture. C'est un constat: le titre imprononçable, la couverture vieillotte ... tous ces points peuvent rebuter à lire ce roman de Ian Manook. Une fois n'est pas coutume, l'habit de ne fait pas le moine, "Yeruldelgger" en est la preuve incontestable. Faites abstraction de tous ces éléments visuels et de l'apriori au sujet de ce roman, inspirez un grand coup et plongez dedans. Pas de présentation proposée dans ce roman, le lecteur est directement confronté au commissaire Yerulderlgger en pleine action. Deux affaires serviront de fil conducteur à ce roman: le massacre de trois chinois et la découverte d'une fillette enterrée avec son tricycle. Découle de ces deux affaires une incroyable enquête d'une rare complexité mais dictée d'un main de maître par Ian Manook. Le lecteur découvre des éléments morceau par morceau, des liens se nouent et de dénouent entre les deux enquêtes et de nombreux personnages extérieurs sont impliqués à différents niveaux. Les personnages sont d'ailleurs un point d'importance et d'intérêt dans ce roman. Un vrai travail a été réalisé par l'auteur qui nous offre un large panel hétéroclite. Ripoux, moines, corrompus, nazis, un jeune garçon défavorisé, une adolescente en manque de repères, ... liste non exhaustive des différents acteurs de cette histoire. Qu'ils soient attachants ou détestables, Ian Manook prend vraiment le temps de tous nous les présenter, de nous exposer leurs psychologies toujours parfaitement travaillées et nous laisse nous forger notre propre opinion. A travers ces personnages, et au delà d'une passionnante enquête policière, Ian Manook nous offre un superbe roman emplis d'humanité. Il nous emmene pour un voyage inédit à la découverte de la Mongolie traditionnelle, celle qui vit encore avec les rythes et légendes qui rythment le quotidien des familles depuis des siècles. L'histoire du pays nous est expliqué calmement, on découvre les croyances des mongoles, leur mode de vie dans les yourtes et leurs habitudes jours après jours. "Yeruldelgger" est un vrai voyage initiatique au coeur même de la Mongolie, loin des façades touristiques. Une vague d'émotions submergent à plusieurs le lecteur. Les éléments de l'enquête s'assemblent petit à petit au fil des chapitres pour enfin arriver doucement, et non sans mal, à la fin du roman On ne peut que retenir la complexité de l'enquête qui nous est offerte et qui est parfaitement menée. "Yeruldelgger" est une vraie claque, une découverte des plus inattendue, le roman qui me fait aimer les enquêtes policières. Un coup de coeur qui sait appuyer là où ça fait du bien, qui fait qu'il devient rapidement pénible de poser le livre pour aller travailler, qui nous fait lire jusqu'à 2h du matin sans s'en apercevoir... Et le mieux dans l'histoire c'est qu'une nouvelle aventure du commissaire Yeruldelgger vient d'être publiée chez Albin Michel. De quoi proposer de nouvelles heures de lectures passionnées. --------------------------------------------------------------------------- A présent je vous propose la chronique de Sandra, le lien direct ICI : Comment passer un excellent moment de lecture ? 1.Ne pas s'attarder sur la couverture (il faut bien admettre qu'elle n'est pas follement attirante...) 2.Ne pas essayer de lire le titre (de toute façon c'est peine perdue, il est imprononçable...) 3.Se dire que la Mongolie doit être un joli pays (à défaut d'être la destination rêvée pour des vacances paradisiaques...) Une fois dépassés ces trois a priori (qui ont fait que j'ai mis plus d'un an à ouvrir ce livre !), c'est le choc ! La vraie claque dans les règles de l'art ! Le regret de ne pas avoir cédé à la tentation beaucoup plus tôt, parce que j'ai passé un moment magique dans les steppes aux côtés de Yeruldelgger et de sa petite bande ! Ian Manook nous amène en Mongolie à la façon d'un ethnologue. Il nous fait découvrir non seulement les paysages de steppes au milieu des yourtes, mais aussi les us et coutumes de ce pays qui s'avère être beaucoup plus attirant que je ne le pensais au départ, le tout de façon très poétique et avec une plume quasiment magique. "Il avait admiré l'aube invisible argenter le lac et l'horizon, puis rosir le ciel derrière les brumes bleutées, et inonder enfin la vallée d'une lumière chaude et dorée qui faisait fumer les berges autour de la yourte." Mais il nous amène aussi en Mongolie à la façon d'un maître en matière de thriller ! Pour quelqu'un qui prétend ne pas connaître particulièrement le sujet il le maîtrise à merveille !!! Une intrigue qui tient parfaitement la route... Yeruldelgger, commissaire de police, est en charge de deux dossiers sensibles: le meurtre sanglant de trois chinois et la découverte du corps d'une fillette au milieu de nulle part. Cet homme détruit et solitaire va mener un enquête qui se transformera petit à petit en quête de la vérité sur une toute autre affaire qui le touche au plus profond de son être... Des personnages plus attachants les uns que les autres... L'auteur a pris un soin immense à la description de ses personnages, il les dépeint avec une précision et un humanité remarquable ! Il y a Yeruldelgger mais pas que ! Son entourage aussi est attachant: de Oyun, sa collègue, en passant par Solongo, la légiste et amie, et Gantulga, ce gamin intrépide et imprévisible qui va se greffer sur l'enquête, tout se petit monde forme un microcosme que l'on se délecte à découvrir au fil des pages. Un style incomparable... Le style de Ian Manook est totalement incomparable ! Si certains auteurs peuvent se ressembler dans certaines façons d'écrire ou de construire une intrigue, lui est à part ! Inclassable ! Il alterne entre des chapitres courts qui donnent du rythme à l'intrigue et qui accentuent le suspens, et des chapitres plus longs pour donner une dimension humaine à son récit. C'est magistral ! LE thriller de la décennie... Loin d'être un page-turner, ce livre est pourtant totalement addictif et impossible à lâcher ! Un thriller romanesque qui remplit absolument toutes ses fonctions: celles du thriller, nous faisant passer par tous les stades de l'angoisse et de la peur, mais aussi celles du roman, nous faisant rêver et voyager. Un coup d'essai que ce premier roman et un véritable coup de maître pour, me concernant, un coup de foudre comme je n'en ai jamais eu ! Je n'hésite donc pas à dire que je viens de lire LE thriller de la décennie !!! La suite étant sortie chez Albin Michel, "Les temps sauvages", je vais m'empresser de poursuivre mon aventure mongole ! Six fourmis blanches Sandrine Collette Editions Denoël 288 pages Je tiens à remercier sincèrement les Editions Denoël pour ce partenariat.
4e de couverture Dressé sur un sommet aride et glacé, un homme à la haute stature s’apprête pour la cérémonie du sacrifice. Très loin au-dessous de lui, le village entier retient son souffle en le contemplant. À des kilomètres de là, partie pour trois jours de trek intense, Lou contemple les silhouettes qui marchent devant elle, ployées par l’effort. Leur cordée a l’air si fragile dans ce paysage vertigineux. On dirait six fourmis blanches… Lou l’ignore encore, mais dès demain ils ne seront plus que cinq. Égarés dans une effroyable tempête, terrifiés par la mort de leur compagnon, c’est pour leur propre survie qu’ils vont devoir lutter. Mon avis Après avoir lu et adoré "Des Nœuds d'Acier" et "Un Vent de Cendres" j'étais particulièrement ravi de retrouvé la plume de Sandrine Collette avec ce nouveau titre "Six Fourmis Blanches". Pour cette publication 2015, l'auteure nous ouvre la porte des grands espaces, la montagne. En tant qu'auteure généreuse, Sandrine Collette nous offre deux histoires parallèles: celle d'un sacrificateur et celle d'un groupe partie en trekking en montagne. La première chose qui saisit le lecteur dès le début de ce roman c'est la tension et l'ambiance pesante qui règnent. L'auteure prend le temps de nous décrire les paysages, les personnages, leurs attitudes, leurs sentiments mais tout ça ne fait qu'accentuer l'angoisse qui se forme chez le lecteur. L'auteure fait preuve d'un suspense d'une subtilité efficace, jouant avec les nerfs. Plus les pages se tournent, plus le lecteur devient tendu, attendant l'inévitable sans savoir de quoi il s'agira. A travers ses lignes, Sandrine Collette nous offre un magnifique voyage à la découverte de l'Albanie traditionnelle. Loin des sentiers battus de circuits touristiques, le lecteur est plongé au plus profond des traditions albanaises et des superstitions qui rythment le quotidien des familles. La qualité de description des paysages ne nécessite pas d'illustrations pour que le lecteur visualise le cadre de l'intrigue. Un second aspect qui rend ce roman encore plus passionnant et intéressant. La nature humaine est mise à nue dans ces 288 pages. Poussé à l'extrême, en condition de survie, on découvre les réactions de parfaits inconnus partis ensemble pour plusieurs jours de randonnée. Le lecteur peut vivre de l'intérieur les changements de comportement de personnes dont la vie est menacée. Ce troisième opus de Sandrine Collette ne fait que confirmer mon coup de cœur pour cette auteure qui sait nous surprendre. Une plume efficace, un suspense rondement mené: la recette idéal pour me faire passer de bons moments de lecture. Le Gang des Dentiers fait sauter la Banque Catharina Ingelman-Sundberg Fleuve Editions 379 pages Un grand merci à Fleuve Éditions pour cette découverte.
4e de couverture Qui a dit qu'on ne pouvait pas toucher le jackpot à Vegas ? Ils ont peut-être les mains qui tremblent, mais ne misent qu'à coup sûr : le gang des dentiers va faire sauter la banque ! Märtha et ses acolytes ne sont pas là pour jouer, ils veulent rafler la mise. Leurs atouts : des dentiers sauteurs, des fauteuils turbocompressés et l'innocence de leur âge vénérable. En prime : le butin d'un casse de bijouterie grâce aux déambulateurs qui font d'excellents pièges à chiens convoyeurs de diamants volés. Les jeux sont faits. Riche à millions, le gang rentre en Suède pour une retraite dorée et une redistribution façon Robin des Bois du 3e âge. Mais la roue tourne : les diamants sont perdus, l'argent a disparu, et une bande de bikers pourrait bien finir de les mettre sur la paille... Mon avis Un groupe de retraités adeptes des braquages pour améliorer les conditions de vie de leurs pairs dans les maisons de retraite. Loufoque n'est ce pas ? Ces Robin des Bois des temps modernes, vous pouvez les retrouver dans la suite de leurs aventures dans "Le gang des dentiers". Et si pour la nouvelle année vous avez pris la bonne résolution de vous mettre au sport, ce roman vous aidera (facilement) au travail des vos abdominaux tellement vous rirez. Chacun des membres de notre "gang des dentiers" est un comique à sa façon et j'ai adoré qu'ils aient tous un moment qui leur soit consacré dans ce roman. Mais il ne sont pas que drôles, ils sont tout aussi attachants qu’irritant par moment. Ce qui n'empêche de tous les aimer. Tels des adolescents ils se laissent aller au flirt et à la jalousie, sous nos yeux amusés. Catharina Ingelman-Sundberg, dans ce roman, leur en fait une nouvelle fois voir de toutes les couleurs en leur créant des situations toutes plus cocasses les unes que les autres. De nouveaux braquages, des voyages et de nouveaux voisins tout aussi intriguant. Bref, pas le temps de s'ennuyer ni de profiter d'une retraite au calme. Mais le veulent-ils vraiment ? J'ai vraiment passé un excellent moment de détente et de rigolade avec "Le Gang des Dentiers" et vous le recommande à tous, vous garantissant un vrai bon moment de lecture !!! Le Livre de Perle Timothée de Fombelle Gallimard 297 pages 4e de couverture Il vient d'un monde lointain auquel le nôtre ne croît plus. Son grand amour l'attend là-bas, il en est sûr. Pris au piège de notre Histoire, Joshua Perle aura-t-il assez de toute une vie pour trouver le chemin du retour? Mon avis
Merci à mon binôme du blog EnjoyBooks qui m'a offert ce roman pour Noël. La plongée dans ce roman de Timothée de Fombelle est une vraie déconnexion totale avec le quotidien. Dès les premières pages j'ai été happé dans la bulle fantastique créée par l'auteur. Bien que désorienté, je me suis senti immédiatement bien avec cette lecture. Désorienté est bien l'état dans lequel j'étais au début de cette lecture. Plusieurs chapitres accueillent le lecteur qui a beaucoup de difficultés à trouver le lien entre eux. Des personnages nous sont présentés, des amoureux maudits séparés, des mondes différents exposés... mais pour le moment impossible de trouver le fil conducteur de tous ces éléments. Malgré toute l'incompréhension, la magie opère sur le lecteur qui n'a plus envie de quitter cet univers. Qui sont ces personnages ? Quelle est leur histoire ? Trop de questions qui ne peuvent pas rester en suspend. Comme le titre l'indique, Perle sera notre fil conducteur. La moindre des choses pour un roman qui lui est consacré. Son histoire qui nous est contée par fragments est particulièrement émouvante. Les émotions sont d'ailleurs omniprésentes dans ce roman, emplies de réalisme grâce à la plume poétique de Timothée de Fombelle. Le lecteur se retrouve entraîné dans le voyage qu'est la vie de Perle. Acteur de l'Histoire avec un grand H, notre Histoire qui devient également la sienne au fil des années, son ambition restera intacte malgré les épreuves: retrouver son grand amour qui lui été arraché trop violemment, et par la même occasion retourner chez lui, dans son monde. Son monde dont nous ne soupçonnons pas l’existence, auquel notre conscience refuse de croire. Les pièces du puzzle fantastique de l'auteur s'assemblent petit à petit, le rythme des découvertes est doux afin de permettre au lecteur des les assimiler calmement. Il n'est pas question ici d'un enchaînement effréné de révélations se chassant les unes des autres. L'auteur nous entraîne tout en douceur vers la lumière sur cette histoire, sans précipitation ni ennui. Sur fond d'un amour impossible, Timothée de Fombelle nous propose un magnifique voyage tout en douceur et légèreté. En général peu adepte du féérique, la présence de fées, de magiciens et autres personnages fantastiques ne m'a pas gêné le moins du monde dans cette lecture, au contraire ils étaient la valeur ajoutée à l'ambiance si calfeutrée et agréable. Un livre dont l'histoire est l'égale beauté de la couverture, un réel moment d'évasion du quotidien, qui, il faut le dire, fait le plus grand bien. Sacrée Famille ! David Safier 384 pages 4e de couverture
Emma a toujours fait passer sa famille avant sa carrière. Résultat ? Sa librairie court à la ruine, ses enfants sont odieux et son mari indifférent. Vous avez dit « famille dysfonctionnelle » ? Une soirée mondaine en costume, une auteure à succès et une malédiction de vieille sorcière russe plus tard... et voilà tous les membres de la petite famille propulsés dans la peau des personnages dont ils portent le déguisement. Pour se sortir de cette situation farfelue, une seule solution : retrouver l'esprit d'équipe ! Mon avis Peggy a choisi ce roman dans ma PAL pour la première édition PiochePal des readers Il faut dire que sans elle, "Sacrée Famille !" serait encore resté très longtemps dans ma PAL, n'ayant pas vraiment apprécié ma lecture de "Maudit Karma", du même auteur. C'est donc sans emballement que je me suis lancé dans cette lecture, découvrant une famille dessoudée, dont la mère, Emma, décide de donner une dernière chance à ses enfants et à son mari en les emmenant à une soirée déguisée. Leur route va croiser celle d'une sorcière qui va leur jeter un sort, les voila dans la peau des personnages dont ils portent le costume. De ce point, notre joyeuse famille se voit embarquer dans une aventure à travers le globe. Dès le début le ton est donné, l'humour règne en maître, pas toujours subtile mais souvent efficace. Les personnages de cette famille sont tous plus gaffeurs les uns que les autres, se retrouvant toujours dans des situations les plus cocasses qu'il soit. On sourit à chaque page, on rit à chaque chapitre et finalement on plonge dans cette lecture qui détend complètement. Sous l'humour, on trouve une belle histoire familiale. Ils jouent le tout pour le tout afin de retrouver des liens familiaux. Au fil des chapitres et des aventures, le lecteur découvre une histoire émouvante et touchante. Au final j'ai passé un très bon moment avec "Sacrée Famille!", que j'ai lu en une journée. Ce roman m'a réconcilié avec David Safier; je vais donc découvrir ses autres publications rapidement. |
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Mai 2019
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