Avant tout propos, je souhaite remercier les éditions L'Atelier Mosésu qui m'a donné l'opportunité de découvrir ce roman.
4e de couverture Ancien légionnaire, Luc Mandoline, l'Embaumeur, est appelé en Guyane pour enterrer un camarade tombé sous les balles. La mission va tourner à l'expédition commando sur les sites d'orpaillage. En pleine jungle amazonienne, l'ennemi n'est pas toujours celui auquel on pense. . . Un retour aux sources violent et douloureux. Mon avis L'Embaumeur est une série originale puisqu'elle a la particularité que chaque tome soit écrit par un auteur différent. Personnellement je trouve le concept attirant mais dangereux. En effet, il suffit de ne pas apprécier l'écriture d'un des auteurs pour stopper la série en cours. Bref, j'espère que ça ne sera pas mon cas. Appelé en Guyane pour inhumer le corps d'un camarade, Luc va vite se retrouver au cœur de l'enquête pour déterminer les conditions du décès. Dès le début, l'auteur a su créer une atmosphère particulière dans son roman. Les courtes descriptions présentes sont efficaces pour permettre au lecteur de se représenter parfaitement le décor général. L'ambiance est oppressante tout au long du roman. Alors même que toute l'intrigue se passe en pleine nature, j'ai eu l'impression à plusieurs moments de retrouver toutes les caractéristiques d'un huit-clos qui aurait comme cadre l'épaisse forêt guyanaise. Cette forêt est présentée comme un piège qui se referme petit à petit. Complétement étouffé, le lecteur ressent la chaleur de la Guyane qui échauffe les esprits. Luc, le personnage principal, est vraiment travaillé à la perfection. Il est très "naturel", avec des propos toujours crus et des choix contestables il a tout du anti-héros qu'on adore détester. Il donne un intérêt au roman qui contraste avec les autres personnages qu'on ne peut s'empêcher de trouver fades à ses côtés. L'intrigue est vraiment très prenante, le suspense présent jusqu'à la fin. Plusieurs petites histoires viennent rythmer le récit au point qu'on ne se rend pas compte que les chapitres défilent à toute allure jusqu'à une fin haute en couleur. Je pense que vous aurez compris que ce tome est une réussite pour moi. Il me tarde de retrouver notre embaumeur dans ses nouvelles aventures, sous la plume d'un autre auteur. Pour terminer je vous glisse le lien de l'interview de l'auteur réalisée par Laetitia du blog Au Pouvoir des Mots. http://aupouvoirdesmots.canalblog.com/archives/2014/07/24/30306536.html
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Avant tout propos, je tiens à remercier Rouge Sang Editions qui m'a envoyé ce roman, dernière parution de leur maison d'édition. Comme d'habitude, l'objet est magnifique.
4e de couverture Fred de Mai est le pseudonyme d’un policier en activité, auteur et photographe. Il a choisi l’anonymat pour des raisons de discrétions professionnelles. Ce livre est un recueil de sentiments et ressentiments sous forme de textes mêlant poèmes, slams et témoignages. Que ce soit en tenue ou en civil, à Paris, Lyon ou Marseille, en Police-Secours ou en BAC, il a toujours été un « Flic de rue » qui a vécu chaque mot de ce livre. Il est l’auteur de toutes les photos publiées dans cet ouvrage. Mon avis Comme vous pouvez le savoir, je ne suis pas un grand adepte des biographies et des témoignages. Mais le thème des confessions d'un flic de rue m'a tenté lors de la réception de cet ouvrage. Dans ce court livre, Fred de Mai nous fait découvrir l'envers du décor du métier de flic. Bien loin de l'idée que l'on peut se faire du métier, il nous décrit différentes situations auxquelles il a été confronté. Et il faut avouer qu'on se trouve souvent loin du prestige que l'on attribue aux hommes de paix. Les différents récits sont entrecoupés par des poèmes et des slams de l'auteur. Je n'étais pas vraiment convaincu par ces intermèdes au début mais je me suis pris au jeu au fil de ma lecture pour en arriver à les attendre a la fin du livre. Le plus de cet ouvrage sont les différentes photographies noir et blanc qui se faufilent entre les chapitres. Les clichés illustratifs sont magnifiques et, de plus est, ont tous été réalisé par l'auteur. Je n'aimerai pas autant les livres que j'aurais arraché les pages. Un ouvrage surprenant que nous propose Rouge Sang Editions. Il ne m'aura pas réconcilié avec les témoignages mais je l'ai tout de même trouvé instructif (et parfois révoltant) 4e de couverture
fezf Depuis l'enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l'aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n'ont toujours vu dans ses ambitions qu'un caprice : les chiffons, ce n'est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l'âme, s'est résignée. Aujourd'hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s'être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s'ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire... Portrait d'une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer. Mon avis Avant tout propos, je tiens à remercier les Editions Michel Lafon qui m'ont permis de découvrir ce roman. Nous avons tous un rêve en nous. Plus ou moins réaliste, pas toujours sérieux ... mais le rêve procure de l'espoir et souvent des regrets. Le rêve d'Iris, elle le porte comme un regret chaque jour un peu plus. Devenir créatrice. Sa passion pour la couture, jamais personne ne l'a prise au sérieux. D'abord ses parents pour lesquels couturière n'est pas un métier respectable, puis son époux qui voit en la couture un hobbies de sa femme. Une découverte va tout remettre en question dans la vie d'Iris. Un secret qui éclate lors d'un repas de famille va l'obliger à faire le point sur sa vie. Elle n'est pas heureuse, il lui faut trouver l'élément pour donner du piment à sa vie. Inévitablement ce sera "la couture". Direction Paris pour tenter de rendre réel son rêve. L'auteure a fait de son personnage principal, Iris, une femme fragile, effacée, soumise. Un sentiment d'apitoiement nait, dès le début, chez le lecteur à son sujet. On ne peut que la prendre en sympathie. Et ces sentiments augmentent au fil des péripéties du début de roman. Très vite, Iris devient la personne que l'on veut motiver, encourager !! Au fil des chapitres, de ses choix, de ses différentes rencontres, on suit l'évolution d'Iris, c'est passionnant de la voir faire enfin ses propres choix, de la voir se transformer de la sorte. Ce personnage complexe est travaillé à la perfection et est une, voire la raison principale de l'effet addictif produit par le roman. L'ambiance créée dans "Entre mes mains le bonheur se faufile" est assez particulière. D'ailleurs le lecteur distingue deux ambiances bien distinctes pour être précis. La vie d'Iris en banlieue et la vie d'Iris à Paris. Diamétralement opposées, on se surprend à les aimer puis à les détester à tour de rôle. Mais ce qui est le plus surprenant et attirant, c'est la tournure que prend l'ambiance à Paris. Subtilement elle devient bizarre, à la limite du malsain. Et ce simple aspect suffit à réveiller la curiosité du lecteur. On ne peut que se retrouver dans ce roman. Que se soit à 20, 30, 40 ans, ou plus, chacun d'entre nous est passé par une phase de remise en question. Un bilan de la vie qui est rarement pour nous plaire. Qu'ai je réalisé de ma vie ? Ou j'en suis ? Suis-je heureux ? Voilà le point de départ de ce roman. Immédiatement le lecteur s'y retrouve, d'une manière ou d'une autre. L'effet addictif se fait donc ressentir dès les premières pages. Est-ce bien nécessaire que je précise que pour moi "Entre mes mains le bonheur se faufile" est un coup de cœur énorme. Il ne sera resté sur ma table de nuit que deux jours. Impossible de le lâcher avant d'avoir tourné la dernière page. Une fin légèrement prévisible mais qui promet tout de même son lot de surprises. Je ne peux que vous le conseiller, ce roman peut parfaitement correspondre à tous les lecteurs. A présent il me tarde de découvrir "Les Gens Heureux Lisent et Boivent du Café" qui se trouve dans ma bibliothèque depuis peu. Mais je sais d'avance que je vais être conquis par le simple fait de retrouver l'écriture de l'auteure. 4e de couverture
Lorsque Alex et Kate se rencontrent, l'attirance est immédiate. Il a de l'humour, il est beau et un brin timide : tout ce que Kate recherche chez un petit ami. Elle est jolie, craquante, avec un irrésistible soupçon de naïveté : Alex ne peut résister à son charme. L'un des deux cache pourtant un lourd secret qui va non seulement peser sur leur amour naissant, mais aussi menacer leurs vies... Mon avis Après l'énorme coup de cœur que j'avais eu lors de ma lecture de "Revanche" l'hiver dernier, j'étais impatient de découvrir le nouveau roman de l'auteure britannique Cat Clarke. Toujours dans le milieu de l'adolescence et des tourments qui incombent à cette période de la vie, "A kiss in the dark" nous emmène dès le début dans une histoire d'amour naissante entre ALex et Kate. Une histoire d'amour idyllique, presque trop d'ailleurs... car elle est basée sur un lourd mensonge. Une nouvelle fois, et pour mon plus grand plaisir, j'ai retrouvé l'écriture fluide qui caractérise la plume de Cat Clarke. Ses romans sont parfaitement équilibrés pour révéler les informations nécessaires aux lecteurs sans en dire trop. L'auteure fait toujours en sorte que le lecteur en sache légèrement plus que ses personnages mais en gardant une part d'inconnu. Le lecteur est complétement pris par l'envie de vite découvrir la suite, cette part de mystère... Du coup, inévitablement, il devient vite impossible de lâcher le roman. Et "A kiss in the dark" ne déroge pas à cette règle. J'ai particulièrement apprécié le choix du changement de narrateur au milieu du roman. Un nouvel élan est donné à l'histoire. Le lecteur se sent ainsi proche des deux personnages principaux puisqu'à tour de rôle on devient leur confident. J'ai un léger regret concernant "A kiss in the Dark" c'est que la fameux secret dont on parle en 4e de couverture est trop vite dévoilé. Je pensais qu'un suspense s'installerait à ce sujet. Mais j'ai été déçu qu'il soit révélé aussi rapidement. Du coup, avec une révélation aussi précoce, l'intrigue a pris une tournure à laquelle je n'avais pas du tout pensé. Donc ça a été une petite déception positive par la suite. "A kiss in dark" est vraiment un écrin rempli d'émotions. Le lecteur ne reste pas indifférents à tout ce que les personnages ressentent. L'écriture est telle que le moindre détail nous touche personnellement. L'auteure nous intègre à son roman, nous fait vivre avec ses personnages. C'est parfois très déstabilisant. Pour conclure, j'ai beaucoup apprécié cette lecture mais je n'ai pas le même coup de cœur que pour "Revanche". Le thème abordé doit moins me plaire quand dans ce dernier. A présent il faut absolument que je découvre les deux autres romans de cette auteure que j'espère rencontrer un jour dans un salon. J'ai lu ce livre en lecture commune avec deux amis bloggeurs. Margot de chez Margot's Reading. Sa Chronique Mathieu de chez The Shadow Books. Sa Chronique 4e de couverture
Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l'horreur absolue ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans... Vingt-sept ans plus tard, l'appel de l'un d'entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l'horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l'enfance et l'âge adulte, l'oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l'auteur de Sac d'os nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses oeuvres les plus amples et les plus fortes. Mon avis "Ca #1" était la lecture imposée par Mathieu, dans le cadre de nôtre binômage livresque, pour le mois de juillet 2014. Avec "Ca", je découvre pour la seconde fois l'écriture de Stephen King, que j'avais particulièrement apprécié dans "Joyland". On m'avait présenté ce roman, du moins sa première partie, comme une des meilleures réussites de l'auteur dans son registre horreur. Je me suis donc préparé à cette lecture en attendant d'être terrifié par l'histoire. J'ai pris une réelle claque dès le premier chapitre, qui m'a donné des frissons. Heureux d'entrer dans le vif du sujet aussi vite, j'ai mis beaucoup d'espoir pour la suite des 500 pages. Mais une fois cette mise en bouche savourée (et appréciée), j'ai vite compris que la suite ne serait pas le reflet des 20 premières pages. En effet, sur un roman initial, d'environ 1000 pages (divisé en deux par les éditeurs) il semble évident que l'auteur ait pris un temps non négligeable pour amener son histoire, placer ses personnages et faire découvrir le passé à ses lecteurs. Et n'oublions pas que nous parlons du grand Stephen King, qui use (et abuse parfois) des longues descriptions dans ses romans. Cette particularité peut être appréciée dans certaines situations où l'auteur arrive à créer une atmosphère particulière afin de rendre l'expérience de la lecture le plus réelle possible à ses lecteurs. Malheureusement je n'ai pas retrouvé ce voyage de l'imagination dans "Ca". Les longues descriptions détaillées étaient bel et bien au rendez-vous mais elles ne m'ont rien apportées dans ma lecture. Plusieurs chapitres s'enchaînent dès le début afin de présenter les différents personnages. Je n'ai pas compris l'intérêt de toutes ses pages de descriptions; elles m'ont rendues la lecture pénible. J'avoue à plusieurs reprises avoir lu en diagonal par manque d'intérêt pour les chapitres. Je suis donc arrivé plutôt découragé à la moitié du roman. Là où débute la seconde partie. Dès lors, j'ai retrouvé un élan d'intérêt pour "Ca". On plonge dans l'histoire à proprement dis, les actions s'enchaînent (toujours décrites avec précision par l'auteur). Malgré tout j'ai terminé ce roman avec une pointe de frustration de me dire qu'on fermant ce tome 1 je me trouvais à la moitié de "Ca" et qu'il ne s'était pas que .....ça ! Certes, une introduction est nécessaire pour créer une ambiance particulière dans un roman mais de là à utiliser toute une moitié dans ce but, je suis perplexe. C'est donc dans un état d'esprit mitigé que je me trouve pour donner mon avis sur "Ca". Les longueurs dans l'avancement de l'intrigue m'ont énormément rebutées mais, parallèlement n'est-ce pas dommage d'avoir lu toute cette mise en place et de ne pas terminer l'histoire ? C'est sur cette dernière remarque que je médite le plus, pensant tout de même me procurer "Ca#2" pour découvrir la fin. Mais cette lecture ne sera pas immédiate. Je ne peux donc que vous inciter à vous faire votre propre avis à propos de ce roman. Je tiens avant tout propos à remercier les éditions Paul & Mike, qui m'ont donné l'opportunité de découvrir "L..D.B" de Philippe Nonie.
4e de couverture La veille d’une importante opération militaire en Afghanistan, Stéphanie apprend que ses parents viennent de mourir dans un tragique accident de voiture. Une semaine de permission lui est accordée pour assister aux obsèques. La cérémonie terminée, elle se rend dans la propriété jadis achetée par son grand-père paternel dans le sud-ouest de la France. Elle souhaite revoir ce potager où il cultivait les tomates et y retrouver l’odeur si particulière de leurs feuilles quand il les froissait entre ses doigts. En arrivant sur les lieux, elle découvre avec stupeur son grand-père en train de jardiner alors même qu’il est mort depuis vingt ans… Mon avis La 4e de couverture de "L.D.B" est plus que surprenante et intrigante. Mais, croyez-moi, le roman l'est encore plus !! Stéphanie obtient une permission d'une semaine pour le décès de ses parents. Elle quitte l'Afghanistan pour se rendre dans le village où elle a grandi. Nostalgique, elle souhaite revoir le demeure de ses grands-parents, également décédés. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle découvre son grand-père, mort il y a 20 ans, jardinant dans le potager, comme si de rien n'était. C'est alors que le lecteur commence à se poser des questions, tout comme Stéphanie. Car, dans ce roman, nous sommes tout aussi perdu que ne l'est le personnage principal. Et cette question essentielle ne cesse de nous faire réfléchir: "Comment est-ce possible que le grand-père de Stéphanie soit ici, alors qu'il est mort et enterré ??". Cette intrigue est tout simplement incroyable, le lecteur est complétement perdu dans ce monde en tout point réel mais qui ne peut pas l'être. S'en suit une histoire très touchante, pleine d'émotions, qui parle à quiconque à déjà perdu un être cher. On rêve tous de pouvoir revoir au moins une fois une personne disparue, lui poser des questions restées en suspens, lui dire ce qu'on n'a jamais oser dire. . . Ici, une petite fille peut réaliser ce rêve avec son grand-père et c'est émouvant de vivre ses instants privilégiés avec eux, de partager leur intimité et les confessions qui arrivent simplement, comme une évidence. Plus on avance dans le roman et plus on en vient à se poser mille et une questions sur la raison de cette résurrection du grand-père. Le lecteur imagine plusieurs scénarios, tous plus improbables les uns que les autres. Mon imagination m'a porté très loin dans des suppositions délirantes. Mais quand vient l'heure de la révélation, je suis resté bouche bée. Jamais je n'aurais pu un seul instant découvrir de quoi il s'agissait. L'explication se fait en plusieurs étapes. Il m'a fallu un petit moment avant d'être certain d'avoir tout compris, la toute fin du roman me le confirmant. "L.D.B" est vraiment une très belle découverte mais aussi une surprise des plus déroutante. Entre incompréhension et émotions, Philippe Nonie nous propose une histoire magique, une parenthèse du quotidien à laquelle on peut seulement reprocher de ne pas être assez longue. 4e de couverture
Laurel vient de rentrer au lycée. Dans son nouvel établissement personne ne la connait, personne n'est au courant de la tragédie qui l'a frappée au printemps. C'est sans compter sur sa professeur d'anglais dont le premier devoir consiste à écrire une lettre à une personne décédée. Trouvant l'idée intéressante Laurel va écrire à ses idoles Kurt Cobain, Amy Winehouse, River Phoenix, Judy Garland et bien d'autres. Dans ses lettres, elle écrit sur sa nouvelle vie, de son insertion dans un groupe d'amis à la séparation de ses parents. Elle va petit à petit se dévoiler et aborder la peine et la culpabilité qu'elle éprouve depuis la perte de sa soeur aînée. Mon avis Attention, énorme coup de cœur pour ma part pour "Love Letters to the Dead". Pour ceux qui me suivent sur Facebook vous avez pu voir que j'ai lu ce roman très vite et qu'il ne m'a pas laissé de marbre. Voici pourquoi: Ce roman est entièrement constitué de lettres; des lettres rédigées par Laurel, une jeune adolescente, et destinées à des personnalités disparues. A l'origine, c'était un devoir d'anglais mais Laurel en a fait son journal intime, sa thérapie. Entretenant ces correspondances à sens unique avec Kurt Cobain, Judy Garland ou encore Amy Winehouse; Laurel nous fait découvrir sa vie, sa nouvelle vie car depuis quelques mois elle doit apprendre à vivre sans sa grande sœur, May, décédée. Ce roman m'a tout simplement envoyé une vague d'émotions que je ne pensais pas possible avec une simple lecture. A la lecture des lettres de Laurel, face à son immense tristesse, petit à petit on commence à éprouver comme un vide en soi. Comme l'impression que cette histoire est la nôtre, que nous venons également de perdre une des personnes les plus importantes de notre vie. On ne peut pas s'empêcher de faire le lien avec notre passé, la perte d'un proche qui nous a bouleversée à un moment de notre vie. Une boule se forme en nous, ces lettres ne sont soudain plus adressées à ces personnalités disparues mais bien à nous. Laurel se confie à son lecteur, lui demande de l'aide, de l'écoute; un lien intime se crée avec elle. C''est troublant comme la limite entre fiction et réalité est mince dans ce roman. Autant le lecteur est attristé de découvrir la souffrance de Laurel autant on se réjouit quand elle commence à reprendre une vie "normale", à sortir avec des amis, à avoir un copain.... une vie d'adolescente ! Seulement un malaise persiste tout de même, une forme de culpabilité de sa part face à la mort de sa sœur. Du coup, l'appréhension nait, et la question ne quitte plus l'esprit: pourquoi une telle culpabilité de sa part ? La découverte du passé de Laurel ne peut que nous serrer le cœur. Comme à un ami, elle nous dévoile son histoire lentement, avec sureté. C'est poignant. Je me suis plongé entièrement dans ce roman, j'ai écouté les titres auxquels fait référence Laurel dans ses lettres, j'ai ressenti les mêmes émotions qu'elle... j'ai vécu 3 jours intenses avec Laurel si bien que je n'ai su retenir quelques larmes en tournant la dernière page. "Love Letters to the Dead" est un roman bouleversant qui ne peut pas laisser indifférent. Je ne pensais pas ressentir de telles émotions en l'achetant, une merveilleuse surprise, un coup de cœur comme j'en ai eu peu. Je ne peux que vous le conseiller. On en ressort pas indemne. Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Buchet & Chastel qui m'ont permis de remporter ce roman lors de la dernière Masse Critique organisée.
4e de couverture Il s'appelle Cyril. Il a trente ans. Elle vient de le quitter, et le monde s'écroule. Pour elle, il a pourtant presque tout fait. Choisi un boulot sûr et emmerdant. Ecouté la musique qu'elle aimait. Pensé comme elle pensait... Pour elle, il est devenu l'ombre de lui-même. Et ça n'a servi à rien ! Heureusement l'ami de toujours, Hubert, frappe à sa porte. Hubert n'a pas de domicile fixe, préfère la C, et tombe toutes les filles. En plus, Hubert n'est jamais à court d'idées délirantes. Journal d'un looser raconte avec beaucoup d'humour un moment de crise. Un jour, il faut choisir : être un insoumis ou assumer son rôle d'homme responsable. Mon avis Le fameux looser de ce roman, c'est Cyril. Arrivé dans la trentaine, sa vie bascule le jour où sa copine le quitte, sans ménagement. Il réalise vite que la vie de célibataire n'est plus la même qu'à 18 ans. En plus de sa vie sentimentale, Cyril n'a pas de chance non plus dans sa vie professionnelle. Bref, Cyril devient un vrai LOOSER !! A travers de courts chapitres, l'auteur nous propose ici une histoire qui pourrait nous arriver à tous et ça fait peur. On se pense tous confortablement installé dans nos vies paisibles, mais tout peu basculer d'un jour à l'autre sans crier garde. Les personnages évoluant dans ce roman ont tous un caractère bien à eux, particulier... Plus ou moins attachants, ils nous font forcément penser à une personne de notre entourage. Ainsi, le lecteur aborde ce livre plus intimement, il devient vite proche de notre réalité. Plein d'humour, "Journal d'un looser" est idéal pour passer un bon moment de lecture sans tomber dans un sujet vide. J'ai passé un bon moment à suivre les péripéties de Cyril, en me demandant si "tout est bien qui fini bien ? ". 4e de couverture
Le cadavre d'une femme poignardée avec une violence extrême est retrouvé sur les rails, près de la gare du Nord. Elle n'est que la première victime d'une longue liste. A chaque fois, les proies sont des prostituées dont le tueur sème les corps dans différents quartiers populaires de Paris. Des meurtres sordides sans motif apparent. Le commissaire Kuhn n'a pratiquement aucun indice et l'enquête s'enlise. Jusqu'à ce que le meurtrier fasse en sorte que l'on retrouve sa trace. Il relance la partie dans un jeu macabre avec la police. Un jeu de piste infernal au dénouement inattendu. . . Mon avis "Le Jeu de l'Assassin" porte particulièrement bien la qualification de "Thriller" dont la couverture (superbe au passage, City est vraiment géniale pour le design de ses publications) est marquée. Tous les éléments sont réunis dans ce roman pour nous livrer un thriller de qualité: du sang, du suspense, une enquête improbable et des rebondissements. En plus de tous ces ingrédients, l'auteur a eu l'excellente idée d'ajouter une bonne dose d'humour, pas toujours subtile, mais qui donne un côté frais et divertissant au roman, entre deux meurtres sanglants. L'humour est apporté par le personnage principal qui n'est autre que le commissaire Nils (tient, comme l'auteur!) Kuhn. Un personnage attachant, adepte du second degré et du sarcasme. Plusieurs passages m'ont fait sourire grâce à ce personnage et les rapports qu'il entretient avec les membres de son équipe. L'histoire commence dès la première page avec la découverte de la première victime. Dès lors, le suspense et l'incompréhension de lecteur ne cessent de croître. Nous sommes aussi perdu que les enquêteurs. Si il y avait un point négatif à propos de "Le Jeu de l'Assassin" ce serait ma déception à avoir compris trop vite l'identité du meurtrier. J'aurais aimé que l'intrigue se complexifie encore pour quelques chapitres avant la grande découverte finale. Heureusement l'auteur a su me surprendre en enclenchant un dernier rebondissement qui redonne du rythme à l'histoire jusqu'à son terme. Pour un premier roman, Nils Barrellon a vraiment mis la barre très haute. Je n'en attend pas moins pour le futur opus, qui j'espère est déjà en cours d'écriture. Une excellente lecture pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête au sein de l'équipe du commissaire Kuhn. Un thriller que je vous conseille et que je vous fait gagner en ce moment sur le blog. Pour tenter votre chance de remporter un des trois exemplaires de "Le Jeu de l'Assassin", c'est pas ICI. |
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