Avant tout propos, je souhaite à remercier chaleureusement Anne Sophie du blog A la Découverte des Livres qui m'a offert ce roman.
4e de couverture Cinq destins, un seul choix. Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d'aptitudes n'est pas concluant. Elle est divergente. Ce secret peut la sauver... Ou la tuer. Mon avis J'ai toujours une pointe d'appréhension lorsque j'entame un roman qui remporte un vif succès. J'ai peur d'en attendre de trop et de finalement être déçu. D'autant plus que dans le cas présent il s'agit d'une dystopie, que c'est un genre que je ne lis pas depuis longtemps (et que je compare beaucoup à la trilogie Hunger Games que j'ai adoré *-*). Notre personnage central ici est Béatrice qui se trouve à l'aube du choix le plus important de sa vie: choisir la faction dans laquelle elle passera sa vie. Voler de ses propres ailes et abandonner sa famille ou rester telle qu'elle est actuellement et continuer à ne pas se sentir réellement à sa place. J'ai immédiatement été plongé dans le roman dès le premier chapitre. La découverte de ce qu'est devenu notre monde et surtout qu'elle est la nouvelle organisation de la société a été passionnant pour moi, d'autant plus que j'ai trouvé que l'auteure avait réellement travaillé minutieusement sur cette société future. Les différentes factions dans lesquelles se répartie la population sont toutes intéressante à découvrir, quel est le mode de vie dans chacune d'elle, comment doivent se comporter les membres, .... Avec cette division, l'auteure nous donne un regard nouveau sur notre société, sur les failles que peut comporter les gouvernements mondiaux, sur l'organisation des différents états. Elle fait ressortir le zones d'ombres du XXIe siècle en proposant une autre manière de procéder, pas forcément meilleure, mais qui fait ressortir de réels problèmes contemporains, notamment en matière de pouvoirs. Grâce à l'expérience que vit Béatrice dans ce tome 1, les problèmes liés à l'adolescence sont mis en avant. Une période de la vie où l'on se sent un peu perdu et durant laquelle on nous demande de faire des choix importants qui influeront sur notre avenir. La panique totale qu'on a tous vécu à ce moment la est parfaitement retranscrite dans le roman. Un aspect important qui explique que la trilogie remporte un réel succès auprès des jeunes lecteurs: ils peuvent facilement s'identifier aux personnages. Ce tome 1 est essentiellement basée sur l'installation du décor, de l'ambiance et sur la présentation des différents personnages et de leur personnalité. Il peut paraître exagéré de consacrer plus de 400 pages à ce simple exercice mais je peux dire que je ne me suis pas ennuyé un seul instant. On va de découverte en découverte, les chapitres défilent rapidement, chargés de surprises. On s'attache rapidement à Béatrice, vivant avec elle peines et joies. La dernière partie du roman prend un rythme inattendu et très soutenu. Le changement est en route et le lecteur tenu en haleine. J'ai refermé ce tome 1 en pensant déjà au tome 2, que je risque de me procurer très rapidement tellement le suspense sur la suite des aventures de Béatrice est prenant. Vous avez pu le comprendre, "Divergente" est pour moi un coup de cœur. L'univers créé par Veronica Roth m'a vraiment passionné alors que je ne pensais pas être autant captivé. Une nouvelle preuve que ce genre n'est pas uniquement réservé au plus jeunes mais qu'il peut convenir parfaitement à un public adulte qui apporte une vision différente dessus. A présent il ne me reste que deux choses à faire rapidement: regarder l'adaptation du tome 1 (3 mois que j'ai le DVD) et très vite me procurer le tome 2 !!!
10 Commentaires
Ce roman m'a été prête par mon binôme Enjoy Books dans le cadre de notre binômage livresque. Un vrai coup de coeur pour lui, il a décidé de me le faire découvrir. 4e de couverture Depuis que je suis née, ma vie ressemble à un conte de fées. Mais ne vous y fiez pas ! La vie d'une belle au bois dormant n'est pas rose. Mes parents me font déménager sans cesse, ils me surveillent jour et nuit, je ne suis pas libre comme les autres. Ils ont la hantise de me voir grandir. Car il leur a promis: le jour des mes seize ans, je devrai mourir . . . Mon avis
J'adore les ré-écritures de contes, du coup j'étais ravi de débuter ce roman, version moderne de la Belle au Bois Dormant. L'auteure ici nous propose une interprétation sombre du conte. Le Rouet est personnifié sous les traits d'un tueur qui menace les jeunes filles de 16 ans, dont Ariane que nous allons suivre tout au long de cette aventure avec un but précis: lui échapper. Ce que j'ai tout de suite apprécié dans cette lecture c'est la fidélité du récit par rapport au conte original. Tous les éléments et personnages se retrouvent avec un travail particulier pour chacun afin de les transplanter dans ce décor contemporain. Tout est fait logiquement pour que rien ne détonne et c'est une belle réussite. Aucun personnage n'est oublié et, personnellement, j'ai eu un coup de coeur pour les bonnes fées très singulières. Le conte se transforme en une vraie enquête policière, à la limite du thriller. Mais seulement à la limite et cet aspect m'a vraiment dérangé et un peu frustré. Tous les éléments étaient réunis pour nous proposer un roman à suspense mais l'auteure n'a pas décidé de prendre cette voix là. Je m'attendais tellement à un book-turner que ma déception a augmenté au fil des chapitres, quand je comprenais que ça ne serait pas le cas. Du coup, aussi bien que soit le roman, ma lecture a été un peu gâchée par cette déception. Heureusement la fin a vraiment su me surprendre et les derniers chapitres ont vu le rythme de l'histoire s'accélérer. La grande révélation finale m'a vraiment laissé bouche bée, je ne m'attendais pas à un tel dénouement, preuve du talent de l'auteure pour les surprises. J'espère d'ailleurs qu'un jour elle écrira un vrai bon thriller angoissant, elle a vraiment les capacités imaginatives pour cela. Je remercie Mathieu pour cette découverte. C'est un roman que j'avais remarqué depuis quelques temps du fait que se soit une ré-écriture de conte. Je me suis un peu gâché cette lecture tout seul mais ça n'empêche pas que je trouve ce roman bon; juste pas abouti à mon goût. Je tiens à remercier les éditions Le Livre de Poche pour cette merveilleuse découverte.
4e de couverture Charlène est une enfant comme les autres, qui vit sans trop se poser de questions, prend ce qu’on lui donne et ne demande rien. Elle habite un immense appartement à Paris avec ses parents, pas très aimants ni très amoureux. Charlène souffre : elle est asthmatique, se sent incomprise, mal aimée. Avec l’entrée au collège commencent de longs mois difficiles, de solitude et d’attente. Jusqu’à l’arrivée de Sarah, brillante, magnétique. Une amitié naît, qui pour Charlène est un don inespéré de la vie, un émerveillement. Avant les petites déceptions, les souffrances, la passion puis le désespoir. Un roman d’une vérité hallucinante écrit par une jeune fille de 17 ans. Mon avis Un énième roman à propos de l'adolescence torturée, du mal-être des jeunes me direz-vous. Tellement d'auteurs ont traité le sujet qu'on pourrait croire en avoir fait le tour. Mais "Respire" fait place d'exception car il va beaucoup plus loin. L'intrigue nous est contée par Charlène qui nous raconte sa vie afin que l'on comprenne pourquoi et comment elle s'est retrouvée dans sa situation actuelle. Tel un ami, le lecteur devient le confident de Charlène. Elle se met à nue devant nous et ce n'est pas forcément agréable. Car Charlène est malade psychologiquement. Sa maladie se dévoile lorsqu'elle rencontre celle qui deviendra sa meilleure amie, Sarah. Et soudain la tension qui se faisait ressentir depuis le début de cette lecture devient un véritable malaise. Le lecteur comprend petit à petit ce qui se trame, Charlène ne nous occulte aucun détail ... ses confidences deviennent rapidement insupportables à lire. L'auteure a réellement réussi à écrire de façon si réaliste qu'on se croit personnage dans cette histoire. Malheureusement, on ne peut pas interagir pour changer quoi que soit. C'est de cette manière que l'on passe outre la simple histoire de malaise d'adolescent. J'ai particulièrement adoré ce côté psychologique sombre accentué par cet univers dans lequel on se sent mal. Poussé par une curiosité malsaine, le lecteur se sent obligé d'aller plus loin pour enfin savoir. Même si dès le début on connait le point final, l'intrigue est telle qu'il flotte un certain suspense de plus en plus oppressant. Un vrai bonheur. Anne-Sophie Brasme a écrit ce roman à l'âge de 17 ans et c'est, selon moi, le signe d'une future auteure talentueuse. J'ai ressenti la même excitation qu'à la lecture d'un très bon thriller. A coup sûr, "Respire" est un énorme coup de coeur pour moi, un roman court mais éprouvant, une histoire forte et complexe. J'ai lu ce roman dans le cadre des Matchs de La Rentrée Littéraire organisés par Priceminister Rakuten.
4e de couverture Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Decime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans. La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées? Y'a-t-il un gène de scoumoune? Un chromosome du manque de pot? Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale? Entra la saga tragique et hilarante des Decime, quelques personnages singuliers et attendrissants, une crêperie ambulante et une fille qui pleure sur un banc, on suit un Mortimer finalement résigné au pire. Mais qui sait si le Destin et l'Amour, qui n'en sont pas à une bague près, en ont réellement terminé avec lui ? Mon avis Imaginez savoir le jour et l'heure de votre mort. Pour Mortimer c'est simple, la mort il l'a en héritage. Elle arrivera le jour de ses 36 ans à 11h. On ne peut plus précis. Alors, quand le jour fatidique arrive, c'est le moment pour lui de nous faire découvrir comment il a vécu sa vie, avec cette échéance mortelle en vue. Pour moi "Trente-Six Chandelles" c'est un roman de personnages. L'auteure a réellement pris le temps de travailler ses personnages pour les faire évoluer sous nos yeux. Au centre, il y a Mortimer qui relativise beaucoup à propos de sa mort programmée. Pragmatique, il a tout prévu pour se préparer au grand jour et à toujours vécu en fonction du temps qu'il lui restait à vivre. Son histoire amène inévitablement le lecteur à une réflexion personnelle sur le sens que l'on veut donner à sa vie. Savoir que l'on va mourir jeune amène à réfléchir sur les priorités qu'on souhaite se donner. Dans ma lecture il m'a fallu à un moment donné poser ce roman durant quelques heures et prendre le temps de penser à tout ce qu'il engendrait comme questions. "Trente-Six Chandelles" mérite d'être digéré et médité pour l'apprécier pleinement. Bien plus qu'une fiction c'est un réel livre de développement personnel. Autour de Mortimer gravitent plusieurs personnages tout aussi attachants. Son couple d'amis singuliers: Paquita et Nassardine. Une seconde famille pour Mortimer. Je les ai tout particulièrement adoré pour leur singularité et leur simplicité. Toujours dans l'idée du sens que l'on souhaite donner à sa vie, ce couple nous apporte la définitions d'un petit bonheur simple mais bien mérité. Ils apportent la touche de légèreté à ce roman, la dose d'humour qui dédramatise l'histoire. Puis apparait telle une fée, Jasmine. Le personnage le plus atypique du roman. Son atout fraicheur. Ma seule déception concernant ce roman est que ce personnage ne soit pas plus présent. Décalée et pétillante, elle complète le tableau éclectique des personnages de "Trente-Six Chandelles". Je ne développerai pas l'histoire par peur de dévoiler des détails importants mais Marie-Sabine Roger a vraiment réussi à me transporter dans l'univers de ce roman. Une foule d'émotions et de nombreux questionnements ont rythmé ma lecture qui ne m'a définitivement pas laissé indifférent. Ce roman offre une réelle déconnexion du quotidien et une belle leçon de vie. Je ne peux que vous le conseiller, découvrez cette magnifique histoire peu commune. J'ai eu la chance de rencontrer l'auteure lors de la Foire du Livre de Brive et c'est une personne à l'image de ce roman, très douce. Une belle rencontre. 4e de couverture
Prénom: Vlad Nom: non répertorié Age: quarante-deux ans Nationalité: Franco-Russe Signe distinctif: sans-abri Ce soir Vlad avance déterminé dans les couloirs du métro de Moscou. Aujourd'hui devrait être le grand soir. Il va au rendez-vous qui pourrait changer sa vie. Il arrive au sous-sol. Les autres sont là. Il est le dernier. Il ne manquait que lui ... Mon avis C'est une "novella" que nous propose ici Antoine Léger. Dès le début on sait qu'il se trame quelque chose de fort, qu'un événement majeur va arriver et qui changera la vie de Vlad. Une fois cette angoisse installée, l'auteur nous fait languir de manière subtile. En effet, nous voici partis dans le passé, où la vie de Vlad va nous être exposée. Son histoire c'est celle d'une famille modeste en Russie. Qui ne roule pas sur l'or et avec qui la vie a décidé d'être cruelle. Vlad grandit sous nos yeux, on découvre la manière dont il devient l'homme que nous avons rencontré au début du roman. Ce récit est poignant, impossible de rester stoïque durant cette lecture. Vlad devient un SDF... L'histoire tragique de toutes ces personnes qui se voient dormir sous un pont pour échapper au vent. Le lecteur ne peut que compatir devant cette descente aux enfers. Spectateur impuissant d'une triste réalité. On ne comprend pas qui c'est, mais il y a ce personnage invisible, qui analyse les situations dans lesquelles Vlad se trouve. Il exprime des émotions humaines mais le mystère est entier. Intriguant jusqu'à la dernière page. La fin est apocalyptique. C'est inattendu et en même temps d'une simplicité folle. Voilà c'est déjà la fin et je n'ai pas vu passer les 130 pages. Je me suis prie au jeu, à l'univers que l'auteur voulait nous faire découvrir. Je me suis senti bizarre après cette lecture, comme parcouru d'un malaise.... une sorte de culpabilité. 4e de couverture
Elles étaient 35 candidates, elles ne sont plus que 6 . Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illeá, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne. La Sélection de trente-cinqt candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de six prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illeá, alors que deux factions de rebelles veulent faire tomber la monarchie. Pour America Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l'amour qu'elle éprouve depuis l'enfance pour Aspen, garde royal qu'elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales... Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête du déclic qui changera à jamais le cours de sa vie... Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées. Mon avis Après avoir été agréablement surpris par La Sélection j'avais très envie de lire la suite de cette trilogie signée Kiera Cass. En général je suis toujours un peu moins emballé par le tome central des trilogies... On retrouve donc America, toujours dans la Sélection avec 5 autres prétendantes. La compétition pour obtenir le coeur de Maxon (et la couronne) bat son plein mais notre héroïne se voit hésiter entre lui et Aspen. America a eu le don de m'insupporter totalement durant ce tome 2. Telle une girouette sensible à la moindre brise, elle change de sentiments sitôt qu'elle pose son regard sur Maxon ou Aspen. L'intégralité de "L'Elite" est basée sur ses changements de comportements: mes craintes s’avéraient vraies, ce tome 2 n'est pas du tout utile, en tout cas il ne fait pas réellement avancer l'intrigue à mon sens. Car quand on compare la situation du départ et la fin du roman on ne peut pas dire que notre histoire de Sélection est bien avancée... Complétement stagnée ! Mais cela ne veut pas dire qu'il ne s'est rien passé pendant ces 300 pages. L'auteure a réservé plusieurs rebondissements à notre petite cour, de quoi bien les occuper tout de même. Les différentes épreuves/événements auxquels les personnages sont confrontés dans ce tome nous permettent de les découvrir un peu plus, notamment leurs personnalités et leurs traits de caractères. Je pense qu'il est indispensable de se focaliser sur cet aspect pour pleinement apprécié "L'Elite". Comme vous pouvez le comprendre j'ai été un peu déçu par ce tome 2 mais j'ai quand même passé un bon moment de lecture. Il me tarde à présent de lire "L'Elue" pour enfin arriver au dénouement de cette sympathique trilogie jeunesse. 4e de couverture
"Richard Granjon, écrivain à la dérive, voit dans son prochain roman l?ultime chance de relancer sa carrière. Isolé dans une maison de campagne, il veut que son texte soit noir, angoissant, sanglant, aux antipodes de ses précédents livres, plutôt édulcorés. Mais la tranquillité de sa retraite va être soudainement ébranlée. Via d?obscurs réseaux du web, il est manipulé et poussé à bout par un mystérieux tueur dénué de toute humanité. Sa période d?écriture se transforme petit à petit en véritable cauchemar. De leur côté, les lieutenants Depierre et Amarante de la Criminelle de Lyon, traquent depuis longtemps un homme qui sème sur sa route des cadavres de jeunes femmes, horriblement mutilés. L?enlèvement de Camille, leur coéquipière, les précipitent en enfer. A la frontière du virtuel, commence alors leur enquête la plus terrifiante?" Mon avis Des mois et des mois que mes amis lecteurs/bloggers me parlent des excellents romans de Gilles Caillot, 6 mois que "Lignes de Sang" se trouvait dans ma PAL, mais enfin, ça y est, j'ai lu un roman de l'auteur. Et croyez moi cette lecture a été incroyablement captivante. L'auteur sait nous prendre aux tripes dès les premières pages de son roman. Les chapitres sont courts et, par alternance, nous proposent différentes intrigues indépendantes (pour le moment). Un écrivain qui s'isole pour la rédaction de son prochain roman, une scène de ménage sanglante, des femmes en proies à un dangereux psychopathe. Toutes ces intrigues vont inévitablement se rejoindre mais le lecteur est dans l'incapacité de découvrir le fil conducteur. L'effet addictif est immédiat, impossible de poser le roman, surtout que l'enquête qui débute s'annonce palpitante et éprouvante. Plus on avance dans l'histoire et plus le lecteur se sent perdu face à l'enchaînement des événements. Tout comme les enquêteurs, on se sent dépossédé face aux crimes de plus en plus barbares. Les supplices sont toujours plus insupportables et vicieux. Le comble de l'horreur atteint son apogée dans ce roman auquel on ne peut pas rester de marbre. En plus d'un suspense haletant, l'auteur nous provoque tout au long de la lecture de "Lignes de Sang" une sorte de boule d'angoisse qui ne nous quitte pas avant le dénouement, voire plus même. La plume est tellement aiguisée qu'on n'est plus un simple spectateur: on vit l'histoire comme les personnages. Le cœur s’accélère à plusieurs moments, les mains deviennent moites... Bref, c'est un thriller qui se vit. Pour compléter le tableau, l'auteur joue vraiment avec les nerfs de ses lecteurs (qui d'ailleurs ne demandent que ça) avec une succession de fausses fins. Quand vous pensez que l'histoire est terminée, un rebondissement inimaginable vient relancer l'action. Par contre quand le vrai dénouement arrive, croyez-moi, vous resterez bouche béé pendant un bon moment. Je n'arrive toujours pas à m'en remettre tellement c'était inattendu. Du vrai génie. "Lignes de Sang" est un vrai, vrai, vrai coup de coeur pour moi. Je me suis pris un claque en direct à laquelle je n'étais pas préparé. Mon coeur s'en souviendra pendant longtemps. Pour les amateurs de thrillers, si vous cherchez des romans qui sortent de ce que vous avez l'habitude de lire en la matière, Gilles Caillot est là pour vous. Il va rapidement falloir que je me procure ses autres romans. |
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Mai 2019
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