4e de couverture Animatrice de Talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l'au-delà, elle apprend qu'elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. De ses minuscules yeux d'insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l'échelle des réincarnations. Mon avis La couverture est sympathique, le résumé donne envie: on sait de suite qu'on va passer un bon moment. En plus des amis vous le conseillent. J'ai foncé sans trop hésiter. Je devais en attendre trop car je dois dire que je suis plutôt déçu. Je savais parfaitement que c'était une histoire "légère", qu'il n'allait pas être nécessaire de trop réfléchir mais je pensais tout de même plus rire pendant cette lecture. Kim a tout de la starlette égocentrique. Sa carrière de présentatrice passe avant sa famille. Après avoir trompé son mari elle meurt, écrasée par une météorite. Mais, n'ayant pas accumulé assez de bon karma durant sa vie elle ne peut atteindre le nirvana et est condamnée à être réincarnée en fourmi. On suit dans ce roman ses différentes réincarnations au fil de ses bonnes actions afin d'accéder au nirvana. Je pensais qu'avec une telle intrigue, assister à une succession de situations loufoques mais j'ai eu un sentiment d'inachevé dans plusieurs chapitres. Du coup je n'étais pas vraiment happé par l'histoire et à aucun moment je ne suis vraiment rentré dedans. Comme j'en attendais beaucoup (trop peut être), ma déception a été encore plus forte. J'ai tout de même passé un bon moment mais beaucoup moins que ce que j'attendais. Je pense que maintenant je privilégierai les romans de cet auteur pour des moments ou j'aurai besoin de légèreté.
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4e de couverture Ce pourrait être un simple fait divers: un fossoyeur tue sa femme et ses enfants au fusil à pompe avant de se donner la mort. David et Aurore, journaliste, sont sur les lieux, certains de tenir un sujet en or. Le lendemain, c'est Kristel, la compagne de David, qui est victime d'un tueur dément. Pour le commandant Vauvert, cette affaire présente trop de zones d'ombres, et celles-ci ne vont cesser de s'étendre. La vague de meurtres se répand, emportant David jusqu'au bord du précipice, jusque dans les rêves de l'enfant des cimetières.... Mon avis Le première raison qui fait que c'est toujours un grand plaisir de lire un roman de Sire Cédric est que l'histoire débute dès la première page. Aussitôt le livre ouvert qu'on se retrouve plongé dans l'intrigue et que l'univers dans lequel veut nous emmener l'auteur est mis en place. Pour L'enfant des cimetière le ton est immédiatement donné: il y aura du sang, beaucoup sang sur des scènes de crime improbables. Mais aussi du spirituel et du fantastique. Bref, on sait de suite que tous les éléments que l'on aime dans l'écriture de l'auteur sont, une nouvelle fois, réunis dans ce roman. La lecture s'annonce prenante. Dans ce roman, Sire Cédric transmet dans la réalité un mythe urbain, moins connu que la Dame Blanche, mais qui a toute son importance: l'Enfant des Cimetières. La légende veut que l'on croise cet enfant albinos dans des lieux ou les morts se trouvent: cimetières, morgues... Si par malheur vous croisez le regard de cet enfant, il pénétrera votre esprit, vous faisant sombrer à petit feu dans une folie inhumaine. Il infiltre vos rêves pour les transformer en cauchemars vous poussant au suicide. Enfin, il veut faire croire à des suicides.... Imaginez que cet enfant existe réellement et qu'il ait pour habitude de se promener dans le cimetière de votre village. Voilà la base de ce roman. Des suicides de plus en plus suspects se déroulent chaque jour et la seule explication donnée par les témoins aux commandant Vauvert est la présence de cet enfant. Pour Vauvert, il est urgent de trouver une explication logique à ce délire. Encore une fois, Sire Cédric nous tient en haleine jusqu'à la dernière page du roman. Le suspense est palpable, les événements s'enchaînent à toute vitesse, la lecture est fluide grâce à de courts chapitres et à des points de vue différents. Et la magie opère une nouvelle fois. Le plus incroyable dans ce roman est que l'auteur arrive à la perfection à transposer un mythe urbain dans la réalité en lui trouvant une explication logique tout en gardant une part de fantastique. L'intrigue est tellement bien construite que j'arrive à oublier ce côté fantastique, le trouvant presque normal. Par exemple, (je tente de ne pas trop spoiler promis) lorsque l'équipe de police découvre pour la première fois les ombres, tous ses membres sont dans l'incompréhension totale face à ça. Et bien, c'est dans ces moments la de la lecture que je réalisais cette part de fantastique qui était devenue naturelle pour moi. Alors qu'en général je ne suis pas réellement adepte du fantastique, dans les romans de Sire Cédric c'est cet aspect qui me fait d'autant plus aimer. L'addiction vient également du fait que nous, lecteurs, nous avançons au rythme des personnages. A aucun moment nous n'avons une longueur d'avance sur eux dans le déroulement de l'enquête ou dans la compréhension des faits. Comme les chapitres sont courts et que le suspense est total on les enchaîne sans s’en apercevoir, grappillant les fragments d'information pour tenter de comprendre. J'ai lu ce roman grâce une des lecture commune organisée sur le groupe facebook "Read..." et croyez moi j'ai été très ben accompagné dans ma lecture, ce qui l'a rendu d'autant plus sympa. Je crois que je peux dire à présent que je compte parmi les adeptes de Sire Cédric. Vivement le prochain !! 4e de couverture Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable das les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rand de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière. Une course absurde vers l'abîme - image de la vie- ou l'humour percutant d'Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne. Entre le rire et l'angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l'auteur de "Hygiène de l'Assassin" le Grand Prix du Roman de l'Académie Française en 1999. Mon avis "Stupeur et tremblements" est ma première relecture de cette auteure dans le cadre du Challenge "Un Nothomb pour..." organisé sur mon blog. Pour cette première édition, les participants ont voté et "Stupeur et tremblements" a été désigné pour Octobre. Voici le lien de l'événement sur Facebook pour ceux qui souhaiteraient nous rejoindre par la suite: https://www.facebook.com/events/173018072889243/ Comme je l'ai déjà dis, je ne suis pas un grand adepte des romans autobiographiques de l'auteure. Mais dans ce genre "Stupeur et Tremblements" est sans hésitation mon préféré. C'est donc avec grand plaisir que je me suis replongé dedans. D'ailleurs il ne m'aura fallu que 2 heures pour en venir à bout. Même si je connaissais l'histoire, j'ai tout de même été pris dedans. Amélie intègre une société japonaise. Pour elle cet emploi est une victoire.Pleine de bonne volonté elle tente de prendre des initiatives dans son service mais, contrairement à l'Europe, cela est très mal vu au Japon. Les coutumes et lois sociales sont bien différentes qu'en Belgique. Petit à petit Amélie va s'enfoncer dans son travail, pour fini par nettoyer les toilettes de l'entreprise. Dans ce roman on ne peut qu'admirer cette jeune fille qui ne craque pas, qui ne baisse pas les bras, à aucun moment, alors que ses supérieurs ne font rien pour lui rendre la vie agréable. Toutes ses mésaventures sont prises avec humour et dérision. On découvre le mode de fonctionnement d'une entreprise au Japon, bien différent du notre. Les subordonnés n'ont qu'un seul droit, qui est plutôt un devoir d'ailleurs, c'est obéir. Même si on est accusé à tord, il est interdit de prendre sa défense. Bref, une ambiance de travail bien particulière. Un Nothomb que j'aime beaucoup et que je relis avec plaisir :) 4e de couverture Désirée la bibliothécaire et Benny le paysan se sont rencontrés dans Le Mec de la Tombe d'à Côté. Elle dévore les livres et les produits bio, lui élève des vaches et rêve d'une compagne qui l'aiderait à la ferme. Leur passion soudaine et incongrue ne pouvait qu'aller droit dans le mur, et pourtant... incapables de se passer l'un de l'autre, mais souffrant de leur relation explosive, ils s'inventent un ultimatum: ils s'accordent trois tentatives pour faire un enfant. Si ça ne marche pas, c'est terminé pour toujours, sinon... Mon avis J'avais adoré "Le Mec de la tombe d'à côté", c'est donc naturellement et avec enthousiasme que j'ai entamé la suite, bien content de retrouver Désirée et Benny. Pour eux, le ton est donné: 3 tentatives pour faire un enfant, si ça échoue, c'est la fin de leur relation. Mais Désirée tombe très rapidement enceinte et vient s'installer à la ferme de Benny. Et si Roméo et Juliette n'était pas mort lors de leur première nuit, comment se serait passée leur vie ensemble ? Pour Benny et Désirée nous avons la réponse à cette question grâce à ce roman. Et rien ne nous est épargné de leur vie conjugale, leurs journées, leurs pensées.... tout. D'accord, ces deux personnages sont en tous points opposés: la citadine et l'agriculteur. Une vie en commun ne peut que faire des étincelles à certains moments mais à part ça, je dois avouer que leur vie ensemble ne méritait pas un roman de 260 pages !! Certains paragraphes ont été pour moi sans intérêt. Ce ressenti concerne une grande partie du roman. Je me suis réellement ennuyé à lire ce qui se passait dans leur vie. Heureusement qu'il y a de temps en temps quelques rebondissements, si tant est qu'ils soient intéressants, pour me faire sortir de mon ennui. Quant à la fin, j'ai pas compris. J'ai été étonné de tourner la page et de m'apercevoir que c'était fini. Je me suis demandé si un petit malin avait arraché la dernière page, mais non. Fin en queue de poisson. Peut être qu'il n'y avait plus de papier à l'imprimerie, on va dire ça. Bref, je ne vous le conseille pas du tout! J'aurais su (j'aurais pas v'nu? non) je serais resté sur ma bonne impression du premier. |
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