4e de couverture
On ne choisit pas sa famille. Encore moins celle de son ravisseur... Condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Max Ender a été jeté en pâture à ses codétenus par ceux-là mêmes censés assurer l'ordre et la discipline au sein de la prison. Lorsqu'il est reconnu innocent et libéré, ce n'est plus le même homme. Il n'a désormais plus qu'une seule idée en tête : se venger de cette société qu'il hait par-dessus tout. Pour frapper ses bourreaux au coeur, il va enlever leurs enfants et, méthodiquement, au fil des ans, faire de ces petits anges des bêtes féroces avant de les envoyer punir ses tortionnaires à sa place. Tout se déroulera selon ses plans jusqu'à ce qu'une de ses créatures lui échappe et disparaisse dans la nature... Mon avis Enfin le nouveau titre de Claire Favan. Et c'est un beau pavé de 420 pages que l'auteure nous propose pour cette publication 2017. Et toutes ces pages sont utilisées à bon escient: une intrigue de malade se déroule dans ce roman. Pas de temps à perdre, Claire nous présente immédiatement son personnage principal, Max, qui va vite se retrouver 5 ans derrière les barreau pour le viol et meurtre d'un enfant. Innocent, il devra subir une destruction physique et surtout psychologique pénitentiaire. Une fois innocenté et libéré, c'est un tout autre homme qui sort de prison: des lectures orientées lui ont donné soif de vengeance. Un plan démentiel se met en place dans lequel il enlève les enfants de ceux qui ont joué un rôle dans l'erreur judiciaire dont il a été victime. S'en suit une série d'événements qui vont nous emmener très loin dans une intrigue inimaginable. "Dompteur d'anges" est réellement construit comme une série qui aurait pu sortir en plusieurs épisodes, parfaitement adaptable sur le petit écran pour une saison haletante. Ce qui est le plus extraordinaire dans tout cela c'est de se demander comment l'auteure peut imaginer de telles choses pour nous surprendre un peu plus à chaque nouvelle parution. L'histoire de Max est totalement démentielle. Les rebondissements s'enchaînent et m'ont laissé plus d'une fois bouche bée. C'est juste ...wahou, put***, non!! Pour faire simple le roman est divisé en deux partie: avant et après le rebondissement principale. Et bien j'ai trouvé une réellement différence entres ces deux parties notamment au niveau du rythme. Alors que la première n'est qu'enchainement d'événements, sauts dans le temps, passage en prison (j'adore ça! ) le seconde est beaucoup plus calme et focus sur une enquête. Plus en subtilité, avec une pression qui monte, un piège qui se referme. Dès deux, j'ai préféré la 1ere partie, lue en une matinée. Le ralentissement du début de seconde partie à un petit peu freiné mon rythme de lecture. Heureusement l'intérêt est très vite revenu avec le suspense pesant. Appelons ça une baisse de régime de mi-parcours. Tout ça pour vous dire que, si vous ne vous en doutiez pas déjà, ce roman est une tuerie passionnante, prenante au possible et tout bonnement incroyable. Vous êtes nombreux à l'avoir déjà dévoré mais pour les autres: domptez les anges !
1 Commentaire
4e de couverture
Fred, 28 ans, est journaliste. Il fait partie d'une team de jeunes pigistes web qui rêvent de gloire, de signer un article "papier" qui fera date. La nuit venue, Fred mène une double, voire une triple vie. D'abord il y a une femme, mariée. Une liaison passionnelle et sans espoir. Puis il y a le risque, les paris, et l'adrénaline. Fred n'aime rien tant que flirter avec les limites. Ces savants cloisonnements vont voler en éclats le jour où il reçoit un coup de fil étrange et impérieux à la rédaction. Rendez-vous lui est donné le lendemain pour des révélations fracassantes. Arrivé sur les lieux, Fred va se retrouver face à la Mort en personne. S'obstinant à enquêter sur un fait divers apparemment anodin, il va alors provoquer une réaction en chaine... jusqu'au final, inattendu et époustouflant. Mon avis Paul Colize fait partie depuis peu des auteurs que j'aime suivre chaque année, ou du moins à chaque nouvelle publication. Une découverte tardive (dis-je à 26 ans) du belge dont la plume et les intrigues savent me captiver. Pour "Zanzara", Monsieur Colize nous propose une version moderne de Tintin, reporter enquêteur. Notre héros s'appelle Fred et travaille comme pigiste pour un journal en ligne. Rien de bien excitant pour lui côté professionnel alors il se rattrape dans la sphère privée: liaison ardente avec une femme mariée et défis toujours plus dangereux: Fred est accro à l'adrénaline et aux sensations fortes. Sa vie bascule quand un mystérieux appel à la rédaction du journal l'emmène à la découverte d'un homme mort: suicide... en apparence. Car Fred n'y croit pas et compte bien le prouver. Une enquête s'impose à lui, qui va l'emmener loin dans le temps et dans l'espace. Les vérités du passé vont se dévoiler à lui. Ce que j'ai de nouveau apprécié avec cette lecture c'est la simplicité des intrigues de l'auteur. Pas d'événements rocambolesques, des faits simples qui arrivent à monsieur tout le monde. Les rebondissement s'enchaînent de manière naturelle, les chapitres défilent rapidement, le lecteur est en immersion totale dans l'intrigue. Quel plaisir de lire sans avoir à se poser de questions. Enfin, si, on se pose tout de même une bonne série de questions quant aux découvertes que va faire Fred. Et croyez-moi en débutant ce roman vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Un pan méconnu de l'Histoire nous est dévoilé entre ces pages: captivant. C'est une nouvelle fois un roman policier très complet, innovant tout en restant dans les règles de l'art que nous propose Paul Colize. La recette a fait et fait toujours ses preuves, l'histoire est bien construite et laisse le lecteur en haleine jusqu'à la fin qui arrive en apothéose. Ad Unum Didier Fossey Flamant Noir 4e de couverture
Le commandant Boris le Guenn, chef de groupe de la BAC parisienne, au 36 quai des orfèvres,hérite d'une enquête pas banale. Une mystérieuse bande de tueurs exécute après une parodie de procès des hommes ayant eu affaire à la justice et s'en étant sorti avec des simples injonctions. Lorsque Boris le Guenn est mis sur l'affaire, on dénombre trois victimes, toutes pendues avec en prime une inscription sur le front : "Ad unum", "Jusqu'au dernier...". Tout le groupe du commandant commence alors un travail long et fastidieux espérant une erreur du -ou des- tueur(s), une petite brèche dans laquelle s'insérer et pouvoir enfin avancer. Mon avis Après Burn Out, quel bonheur de retrouver le commandant Le Guenn et son équipe pour une nouvelle aventure. Le bonheur passe surtout par la plume de Didier Fossey, sombre pour un suspense efficace et surtout une vraie enquête policière comme je les aime. Dans ce nouveau titre, les enquêteurs vont avoir affaire à un mystérieux tribunal qui rend justice à sa manière: les victimes sont retrouvées pendues avec l'inscription "latine" AD UNUM. Une enquête sous tension est alors engagée pour démanteler ce funeste tribunal. Comme pour le précédent titre l'auteur nous emmène au cœur d'une enquête complexe. L'avantage du lecteur est le point de vue omniscient que l'auteur nous donne. On a souvent une longueur d'avance sur les enquêteurs, ce qui donne du piment à la lecture. Malgré ces points d'avance, l'issue des rebondissements reste toujours incertaine pour nous. L'intérêt se développe très vite pour l'intrigue, le tout est tellement bien construit que l'on se retrouve vite prisonnier des actions. Cette alternance de points de vue, même si tout n'est pas toujours clair (il ne faudrait pas que l'on comprenne tout trop rapidement) donne un rythme intéressant au récit: on ne voit pas les chapitres défiler. La recette de l'enquête policière est donc complète dans ce nouveau titre de Didier Fossey. Pas de grands effets spéciaux entre ces lignes, une intrigue réaliste qui me procure un réel plaisir de lecture. Un vrai polar comme je les aime bien rythmé. ENTRAVES Alexandra Coin Aconitium 4e de couverture
Enfant, Ilario fut chassé par ses camarades de classe et aura souffert de la rudesse de son père. Adulte, il reproduira ce même schéma de domination poussant sa femme, Emma, jusqu'à l'internement psychatriqe. Alternant flash-back et scènes d'hôpital, "Entraves" décrypte un cheminement lourd et conséquent , pointant du doigt faibelle et machiavélisme. Mon avis Avant tout propos, est ce que vous avez vu la puissance de cette couverture. Si il y a bien un élément qui peut attirer le lecteur à s'intéresser à un roman c'est sa couverture. Et Dieu seul sait que celle ci est captivante. S'y ajoute une 4e de couverture très mystérieuse: rien de plus pour donner envie au lecteur de se plonger dans l'histoire. Emma, une jeune mère que se retrouve enfermée dans un hôpital psychiatrique. A chaque nouveau chapitre on découvre son passé, son histoire, les événements qui ont fait qu'elle en est arrivé là, ligotée dans un lit. On découvre également son quotidien à l'HP, ses évolutions et ses rechutes. Très vite, le lecteur est touché d'une profonde affection pour Emma, victime d'un mari manipulateur émotionnel, loin de sa fille, isolée de sa famille, enfermée pour durée indéterminée, ... Au fil de la lecture, à travers les souvenirs d'Emma et de ses séances chez son psychanalyste, on découvre le processus psychologique mis en place par son mari pour manipuler sa femme, la faire culpabiliser toujours plus, avoir toujours plus d'emprise sur elle. Petit à petit elle était maintenue par des entraves invisibles dans la vie d'Ilario, qui la manipulait à sa volonté. La suite, je ne vous en parle pas mais je peux vous dire que je suis allé de surprises en étonnements. Dans ce roman magnifiquement bien construit, le lecteur se fait manipuler en beauté, tout autant, voire plus que le personnage d'Emma. Un conseil, ne vous fiez à personne dans cette lecture, surtout pas à Alexandra Coin qui est manipulatrice hors pair. Malgré tout, je vous conseille plus que tout cette lecture qui a le mérite de vous forcer à la réflexion et qui ne vous laisse pas indifférent. Un titre énormissime. |
Archives
Mai 2019
Categories
Tout
|