Avant tout propos, un grand merci à Anne Sophie pour ce livre, qui de plus est dédicacé par l'auteur.
Lecture commune avec Anne-Sophie. 4e de couverture Et si le coup du siècle était aussi simple qu'un jeu d'enfant ? Une étudiante fauchée accepte un job facile et bien payé : convoyer incognito la nouvelle collection d'un bijoutier de la place Vendôme. Personne ne pourra deviner qu'elle transporte des millions dans son sac à dos. Ce sera un jeu d'enfant. Un ex-taulard accepte un dernier coup avant de se ranger : intercepter une gamine dont le sac à dos est rempli de diamants. Une affaire sans risque et sans violence. Un vrai jeu d'enfant. Un flic en mal de reconnaissance se voit confier un dossier en or : un indic a parlé d'un sale coup qui se prépare place Vendôme. Intervenir sera pour lui un jeu d'enfant. Trois destins vont se croiser place Vendôme. Trois vies, sur le point de basculer... Mon avis Il y a quelques mois, j'avais lu "Fais-le pour Maman" et j'avais particulièrement aimé la structure du roman de François-Xavier Dillard. C'est donc avec plaisir que j'ai découvert le premier roman de l'auteur. Et dès le début, ôh joie ! La structure est la même que dans "Fais-le pour Maman". Les chapitres sont très courts et on alterne les points de vue de chacun des personnages. Ainsi, sur une même scène, le lecteur découvre des visions différentes et de nouveaux détails. Cet aspect donne un réel intérêt au roman, un rythme soutenu et permanent tout au long de la lecture. De part ces différents points de vue, il n'y a pas réellement de personnage principal. Certains sont plus mis en avant que d'autres mais chacun à son moment particulier. Et finalement ils nous sont tous plus ou moins sympathiques. On les découvre personnellement tour à tour, le lecteur peut ainsi se faire sa propre opinion sur chacun. L'intrigue qui fait évoluer tous ces personnages entre eux est très prenante. Une jeune fille doit anonymement transporter une collection de bijoux pour les faire photographier, puis la ramener au bijoutier. Mais cette simple opération est parvenue aux oreilles de malfrats. Dès le début l'ambiance est pesante dans le roman. Les différents points de vue font que le lecteur est omniscient, il sait tout, surtout ce que les personnages ne savent pas. Spectateur impuissant, il ne peut que laisser la situation empirer au fil des chapitres. Et elle empire réellement. La situation échappe complétement à tous les personnages, un suspense s'installe sans s'en apercevoir. Le lecteur est immédiatement captivé au point de ne plus pouvoir lâcher le roman. Personnellement je l'ai lu dans une journée, tellement pris dans l'histoire. Un petit coup de cœur pour ce roman de François-Xavier Dillard. Merci beaucoup à Anne Sophie pour cette découverte qui m'a complétement absorbée du début à la dernière page. Un rythme soutenu, pas un seconde d'ennui et une histoire bien menée. La recette fonctionne à merveille.
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4e de couverture
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui, je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. Mon avis Cette lecture est le choix de mon binôme pour ma lecture imposée de décembre 2014. Merci à lui de m'avoir fait sortir ce roman de ma PAL. Avant de parler du contenu, j'aimerais évoquer la sur-couverture de ce roman. En effet sans cette photo en noir et blanc, sans cette femme d'une telle beauté et sans cet univers confiné je crois que jamais ce roman n'aurait attiré mon attention sur ce stand de brocante estivale. Cette couverture est une réelle invitation à la découverte. Simple mais belle, intrigante au possible. C'est d'un point de vue féminin que l'on aborde "Rien ne s'oppose à la nuit". La narratrice nous parle de cette femme si complexe qu'était sa mère. Une infinie tendresse se fait ressentir dès les premières pages, le ton d'un roman tout en douceur est donné. Mais elle ne se freine pas qu'au personnage de sa mère... En effet, on comprend vite que sa mère, Lucile, est le fil conducteur de cette histoire. Notre narratrice a le désir de refaire vivre celle qui l'a élevé en lui consacrant un de ses roman. Afin de bien comprendre qui était Lucile il est nécessaire de la placer dans les différents contextes familiaux qu'elle a connu. Nous voici donc embarqué dans l'histoire de la rédaction de ce roman mais également dans le roman lui même. Le rythme donné à "Rien ne s'oppose à la nuit" est composé en alternance plus ou moins régulière entre le récit de l'histoire familiale de Lucile et le présent, où la narratrice nous fait vivre l'écriture éprouvante de son roman et les témoignages qu'elle récolte auprès des membres de sa famille. Les deux aspects de ce roman m'ont passionné. D'une part on découvre l'histoire de cette famille nombreuse, l'apparent bonheur exposé aux yeux de tous et les sombres secrets enfouis dans les mémoires. Un lien très intime se forme rapidement entre le lecteur et les membres de cette famille dont rien ne nous ait caché. On vit à leur rythme au fil des chapitres qui leur sont consacrés, riant et pleurant à leur côté. La plume de Delphine de Vigan a le pouvoir de transporter les émotions des personnages au lecteur. D'une autre part on découvre comment cette femme se mobilise pour écrire l'histoire de sa mère. Elle remue le passé en écoutant ceux qui l'entourent, fait ressurgir des souvenirs que tous pensaient oubliés à jamais. Mais le passé n'est pas toujours bon à remuer, notre narratrice en fait rapidement les frais quand sa santé mentale commence à pâtir de ce travail. En tant qu'amateur d'histoires de famille, Delphine de Vigan m'a comblé avec ce roman intimiste et sombre. Je ne pensais pas m'attacher à tous ces personnages, dont l'histoire personnelle est exposée au grand jour. Un petit coup de coeur pour cette magnifique histoire. Avant tout je tiens à remercier Gilles Paris pour cette lecture.
4e de couverture Quatre adolescentes de seize ans liées par un pacte d'amitié éternelle tiennent le journal de leur impatience, de leurs désirs, de leurs conquêtes et de leurs rêves. Comment éviter les désastres affectifs dont les parents donnent l'image quotidienne dans leur couple ? Hier encore des enfants, les voilà prises au piège de cette émotion bouleversante, l'amour, prêtes à entrer dans ce domaine mystérieux, cette folie qui peut les transformer en monstres. Tandis qu'au lycée on s'apprête à jouer Roméo et Juliette, imprévisible et fatal, un drame se prépare... "Si tu ne m'aimes plus, c'est que tu ne m'as jamais aimé." Mon avis C'est toujours avec grand plaisir que j'aime à découvrir les nouveaux romans d'EE Schmitt. Avant tout j'ai trouvé la couverture de "Le Poison d'Amour" sublime, les couleurs sont attirantes. Pour cet opus 2014 l'auteur de "Oscar et la dame Rose" nous propose une plongée intimiste dans l'adolescence à travers le journal intime et les discussions 2.0 de quatre jeunes filles, quatre amies amies à la vie à la mort. L'amour, le sexe, l'amitié, la place dans la société... ces sujets sont abordés tout au long du roman, du point de vue de jeunes filles de 16 ans. L'adolescence et toutes les questions qui la composent les dépassent complétement, elles sont perdues entre l'enfance qu'elles viennent de quitter et l'âge adulte qui les attire, mais qui les effraie par toutes ces nouveautés. L'auteur a parfaitement réussi le dur travail de se mettre dans les pensées de jeunes filles du XXIe siècle, retransmettre leurs angoisses, leurs craintes, leurs visions de la vie et de leur futur. Inimaginable de penser que c'est un homme qui écrit ses lignes, tellement elles sont imprégnées de réalisme qu'on pourrait les croire réellement tirées de journaux intimes pour demoiselles. Les personnages sont le point central de ce roman, en particulier ces quatre adolescentes. L'auteur a réellement bien travaillé le caractère singulier de chacune d'elle, différentes mais tellement similaires, tantôt détestables, tantôt attendrissantes. Elles nous livrent à tour de rôle leur vision de cette société bien spéciale qu'est le lycée, de la place qu'elles y jouent et surtout les appréhensions qui les tourmentent. Le lecteur devient un réel confident, position parfois dérangeante de par la violence des confessions. L'atmosphère est vraiment pesante tout au long du roman. On comprend très vite, de par la noirceur de l'intrigue, qu'un drame, inévitable, se trame en coulisse. Impossible de prévoir quoique se soit néanmoins. Quand arrive la fin avec sa grande révélation je suis resté bouche bée à la lecture de cet épilogue. Une nouvelle fois l'auteur m'a surpris. "Le Poison d'Amour" est pour moi un petit coup de cœur comme je les aime. Une ambiance sombre, un suspense tenant, une intrigue intimiste et des personnages atypiques. Je ne peux que vous conseiller de découvrir rapidement ce petit bijoux, qui se lit sans s'en apercevoir. Avant tout propos, je souhaite remercier Fleuve Editions pour cette découverte. 4e de couverture Hier encore, François était quelqu’un. Un homme respectable et respecté. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un fugitif qui tenterait d’échapper à son assassin. En vain. Sur la route, Paul, un jeune auto-stoppeur de 20 ans. François s’arrête. « Vous allez où ? » demande-t-il. « Je ne sais pas. Et vous ? » « Je ne sais pas non plus. » Que cache ce mystérieux jeune homme ? Aucune importance pour François qui a désormais un compagnon de route. Malgré les blessures de l’un et les secrets de l’autre, malgré la mort et la violence, ces deux écorchés vifs vont miraculeusement s’apprivoiser et vivre un voyage qui les mènera au-delà de tout ce qu’ils avaient pu imaginer. Faire ce qu’ils n’ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout… Car la mort n’est pas forcément là où l’on pense la trouver. Mon avis "Satan était un ange" est mon premier roman de Karine Giebel. Nous sommes ici dans un roman de personnages. Ils sont deux, deux hommes que tout oppose: l'âge, le style de vie, la vision de la vie. Mais un point commun va les réunir: ils fuient tous les deux la mort. Vaine fuite ou espoir d'y échapper, Karine Giebel nous fait découvrir l'aventure de François et Paul, unit pour affronter la pire épreuve de leur vie. L'intégralité du roman est un conciliabule entre nos deux personnages. Tout un processus se déroule sous les yeux du lecteurs: la rencontre, la découverte, la compréhension puis l'incompréhension, les mystères... Au fil des chapitres une belle histoire d'amitié se crée alors qu'elle semblait impossible au départ. Avant tout ce roman est une belle leçon de vie, une histoire émouvante, une complicité déroutante tant elle est inconcevable. Les personnages de Paul et François sont tous les deux très attachants. En quête d'un nouveau départ, on les découvre par fragments au fil des pages. L'un a un passé touchant, l'autre à un présent émouvant. Chacun leur tour, ils se dévoilent avec pudeur, honte et réticence. Cette aventure qu'ils partagent est tellement forte que leur relation ne tient qu'à un fil, tout peut basculer à n'importe quel moment, une tension reste bien présente jusqu'à la fin. Un détail récurent est venu perturber ma lecture. J'ai vite noté des longueurs dans les chapitres, une intrigue qui peinait à avancer, qui avait tendance à s'essouffler à certains moments. J'aurais préféré un rythme un peu plus soutenu pour ne pas perdre en attention à plusieurs reprises. De ce fait, ma lecture de ce roman s'est étendue à plusieurs jours. Heureusement que les événements s'accélèrent dans la seconde partie du roman, nous promettant une fin haletante. Et cette promesse est tenue; la fin prend un intérêt oppressant tout en restant émouvant. Prévisible mais avec tout de même quelques rebondissements, les derniers chapitres ont su me surprendre et m'intéresser. Mon avis sur "Satan était un ange" est donc plutôt mitigé mais je garde la note positive de la fin en mémoire. Action et émotions font très bon ménage sous la plume de Karine Giebel. Je dois à présent découvrir ses précédentes publications. 4e de couverture
A la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années plus tôt, Christine est aujourd’hui affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu’elle a en fait 47 ans et qu’elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu’elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé… et sur son présent. Mon avis "Avant d'Aller Dormir" a été le choix de mon binôme pour le mois de novembre 2014. Chouette, au moins il ne restera pas des mois dans ma PAL !! Une lecture appréciée par le plus grand nombre, il était indispensable que je me fasse mon opinion à son sujet... Immédiatement on découvre le personnage de Christine, qui atteinte d'une forte amnésie, se réveille chaque matin en ne se rappelant rien de sa vie, de son mari, de sa maison. Par amour, son mari effectue chaque jour le même rituel de lui raconter les points essentiels de sa vie. Mais, sur les conseils de son médecin, elle tient chaque jour un journal. Au fil des jours, elle va découvrir des incohérences troublantes entre ses écrits et ce que lui raconte son mari... Une ambiance pesante règne tout au long de ce roman. Telle une épée de Damoclès, la tension est de plus en plus présente. Après la découverte d'une journée normale de Christine, avec son lot de questions, le lecteur plonge dans son journal intime. Il découvre, en même temps qu'elle son passé et comprend que les écrits ne concordent pas toujours avec les dires du mari. L' angoisse augmente d'un cran à chaque page. L'auteur joue sur le psychologique d'une manière subtile, le lecteur ne se rend compte de rien, seulement qu'il se sent vite oppressé !! Malgré ce travail très précis de l'auteur sur l'angoisse psychologique, ma lecture de ce roman a vraiment été gâchée par les très longues et nombreuses longueurs présentent dans le roman. J'ai fini par sauter certains passages, notamment ceux des réveils de Christine. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à passer outre cet aspect tellement il m'a dérangé. J'ai également été déçu par la fin qui, selon moi était trop prévisible. L'auteur a laissé beaucoup d'indices dans les chapitres pour que l'on devine le dénouement. C'est dommage... En conclusion, une lecture en demie-teinte pour moi, les longueurs ont vraiment été trop présentes pour que j'apprécie vraiment le travail psychologique de l'auteur. |
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Mai 2019
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