22/11/63 Stephen King Albin Michel 926 pages Lecture commune avec Fabien du blog Des Encres sur le Papier. Retrouvez sa chronique à la suite de la mienne.
4e de couverture Imaginiez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l'Histoire. Le 22 novembre 1963, le Président Kennedy était assassiné à Dallas. A moins que... Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbons Falls, n'a pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant: empêcher l'assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps. Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d'un suspense vertigineux l'Amérique du baby-boom, des "happy-days" et rock and roll. Mon avis Offert par Margot du blog Bookish Follies, 22/11/63 patientait dans ma PAL depuis Noël 2013. Alors quand Fabien m'a proposé une lecture commune, j'ai saisi l'occasion de sortir ce pavé de mes étagères. J'ai apprécié la lecture dès le début car King commence son histoire immédiatement. Pas de prologue à rallonge comme c'est parfois notable dans ses romans: on rentre dans le vif du sujet dès les premiers chapitres. Bon point. La couleur est annoncée dans la 4e, 22/11/63 n'est pas un roman fantastique/angoisse/horreur comme l'auteur sait si bien le faire. Néanmoins on découvre rapidement qu'il y a quand un grande part de fantastique ici. Mais du fantastique réaliste. En effet, Jake va traverser le temps de 2011 à 1958 avec pour mission de sauver le Président Kennedy. La fantastique réside dans le partie voyage dans le temps. Le réaliste c'est tout simplement qu'il n'est pas transporté dans une autre dimension mais bel et bien dans le passé, l'Amérique des années 60. Et alors ça, je peux vous avouer que j'ai trouvé ça passionnant. Découvrir l'adaptation d'un homme du XXIe siècle à la vie du mi XXe, faire attention aux anachronismes et surtout vivre sans la technologie, a vraiment apporté une touche souvent humoristique au roman. Et ensuite j'ai vraiment découvert avec grand intérêt la vie dans les sixties. Musique, joie de vivre, époque prospère: pour moi qui ne me suis jamais penché sur le sujet, cette partie documentaire m'a beaucoup plu. Avec le titre et la 4e de couverture, rien de surprenant que l'intrigue soit axée sur la tentative d'assassinat du Président Kennedy. Grace aux notes laissées par son ami qui est déja venu dans le passé, Jake espionne Lee Oswald (le futur assassin). J'ai vraiment eu l'impression de lire un polar grâce à cette partie de l'histoire. Tel un détective Jake suit et anticipe les faits et gestes de Lee afin d'empêcher le pire. Par contre, et je sais que Fabien me rejoint sur ce point, j'espérais que le "sauvetage" du Président arrive plus tôt dans l'intrigue pour que l'on puisse appréhender les réels changements apportés par Kennedy dans l'Histoire. Malheureusement cet élément n'arrive qu'à la fin et mes espoirs n'ont pas été vraiment exaucés ... Un coup amer me reste au bouche à cause de ce point. Les longueurs m'ont vraiment gênées dans cette lecture. Etant donné que j'espérais que l'élément crucial se produise à mi-chemin, j'ai un peu désespéré quand j'ai réalisé que ce n'était pas le cas. Mon rythme de lecture s'en est vraiment ressenti. Un avis très mitigé après cette lecture. Je ne m'attendais pas à une telle construction. Heureusement que l'intrigue était originale et que j'ai découvert beaucoup d'éléments sur le passé américain pour remonter mon avis général. L'avis de Fabien http://des-encres-sur-le-papier.weebly.com/stephen-king.html
0 Commentaires
Dust Sonja Delzongle Denoël - Sueurs Froides 528 pages 4e de couverture
Quelque part en Afrique, la mort rôde... 2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s’amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. Du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d’une longue série. 2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. Le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans. Appelée en renfort par le chef de la police kenyane, Hanah Baxter, profileuse de renom, va s’emparer des deux enquêtes. Hanah connaît bien le Kenya, ce pays où l’envers du décor est violent, brûlant, déchiré entre ultramodernité et superstitions. Mais elle ne s’attend pas à ce qu’elle va découvrir ici. Les croix de sang et les massacres d’albinos vont l'emmener très loin dans les profondeurs du mal. Mon avis Depuis maintenant quelques semaines, le monde de la littérature parle beaucoup de ce roman signé Sonja Delzongle, "Dust". Des avis positifs, voire élogieux fleurissent sur le web et les réseaux sociaux. C'est donc en toute curiosité que j'ai profité de ma rencontre avec l'auteure lors de Lire à Limoges 2015, pour lui acheter ce roman (qui d'ailleurs est très beau, Denoël soigne toujours la présentation). Ce qu'il faut savoir avec "Dust" c'est que l'auteure offre deux enquêtes dans le même livre. Une générosité singulière qui nous emmène au Kenya, plus précisément à Nairobi pour plonger dans l'horreur. Deux affaires qui n'ont rien à s'envier dans la noirceur. Alors que d'un côté, on retrouve dans les rues du sang formant des croix, de l'autre des Albinos sont tués et massacrés, leurs membres revendus pour leurs pouvoirs magiques. Profileuse vivant à New-York, Hanna Baxter est appelée au Kenya pour un soutient officiel sur la première enquête. Officieusement elle travaille sur les deux, en sous marin. Hanna Baxter !! Ca c'est du personnage féminin comme je les aime. Un caractère affirmé, quelques mœurs légères, un peu de coke, ... On l'aime tout de suite, enfin moi c'est le cas ! A travers ses yeux on découvre l'horreur que subissent les albinos en Afrique. Et il faut avoir le cœur bien accroché car l'auteure n'a pas mâché ses mots pour dénoncer ces pratiques. C'est puissant, ça pique, c'est pas forcément agréable à lire, mais il le faut car ce sont des pratiques trop méconnues encore. Rien que pour ça, merci Sonja. Les deux enquêtes sont vraiment passionnantes à suivre, tout aussi complexes l'une que l'autre, on se prend rapidement et facilement au jeu. Cependant, car il y a toujours un mais, je n'ai pas été conquis par le rythme de l'histoire. L'auteure s'est vraiment bien documentée pour nous fournir un livre travaillé et intéressant. Le sujet est particulièrement bien maîtrisé et c'est vraiment agréable. Mais j'ai trouvé que certains passages étaient exposées trop en détails, venant un peu casser le rythme des enquêtes. Du coup à certains moments je "décrochais" un petit, heureusement à chaque fois pour mieux rebondir et repartir. Voilà le seul petit bémol que j'ai rencontré dans ce roman. Une chose est certaine, dans "Dust" le suspense est entier jusqu'au bout. Les deux enquêtes ne dévoilent leur terme qu'à la dernière minute, nous emmenant jusqu'aux derniers chapitres. Et surtout, difficile de découvrir et de comprendre le dénouement avant qu'il ne nous soit dévoilé. Malgré les quelques longueurs rencontrées au cours de cette lecture, j'ai vraiment beaucoup apprécié "Dust". Le sujet est vraiment original et bouleversant. Il ne peut que nous marquer, nous faire réagir, ... Une lecture violente qui pousse à la réflexion, surmontée d'enquêtes maîtrisées et ancrées dans une triste réalité. A découvrir. L'innocence des bourreaux Barbara Abel Belfond 315 pages Un grand merci aux Editions Belfond pour la découverte du nouveau roman de Barbara Abel quelques semaines avant sa sortie officielle.
4e de couverture Dans une supérette de quartier, quelques clients font leurs courses, un jour comme tant d'autres. Parmi eux une jeune maman qui a laissé son petit garçon de trois ans seul à la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes, le temps d'acheter des couches pour la nuit. Parmi eux un couple adultère. Parmi eux une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s'il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent. Des gens normaux, sans histoire ou presque. Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin, armé et cagoulé. Mais quand le braquage tourne mal et que, dans un mouvement de panique, les rôles s'inversent, la vie de ces hommes et femmes ordinaires bascule dans l'horreur. Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si mince... Mon avis Après avoir découvert Barbara Abel avec cet angoissant diptyque Derrière la Haine et Après la Fin, je me réjouissais de la publication de ce nouveau roman qui déjà, quelques mois avant sa sortie, commençait à faire parler de lui sur la toile. Vous imaginez bien ma joie de le trouver dans ma boite aux lettres 2 semaines avant sa publication et le fait que je l'ai immédiatement débuté, sourire aux lèvres. Des chapitres consacrés à chaque personnage. Une structure que j'aime beaucoup de manière générale puisque l'auteur nous donne ainsi la possibilité de prendre le temps de découvrir tous les protagonistes. C'est ainsi que l'on plonge dans "L'innocence des bourreaux" avec l'inventaire de ceux que l'on va accompagner tout au long de cette histoire. Barbara Abel nous offre un panel de citoyens lambdas, monsieur et madame tout le monde, présentés dans leur vie, somme toute aussi normale qu'eux. Mais la tension est palpable. Les destins de tout ce petit monde viennent à se croiser au plus mauvais moment qu'il soit dans cette supérette calme, alors que le manque pousse un homme à braquer la caisse. J'avoue que, arrivé à ce point de ma lecture, pas spécialement avancé dans le roman, je me posais beaucoup de questions quant à la suite possible. Et c'est là que je me suis pris la première claque de lecture: la situation prend une tournure que je n'aurais jamais pû imaginer. Barbara Abel joue avec la destinée d'une manière tellement subtile, les événements deviennent si inattendus que je suis resté bouche bée, scotché à ma lecture au point que je ne pouvais plus poser le roman. Une fois le processus enclenché, je pensais détenir les clefs qui me mèneraient gentiment vers le dénouement. Mais la c'est un enchaînement de claques que je me suis pris. Les événements prennent des directions totalement surréalistes. Le lecteur n'est plus sur de rien et n'a d'autre choix que se laisser guider sans chercher à comprendre. Mais le plus intéressant est de découvrir les réactions mais surtout les histoires de nos monsieur et madame tout le monde. Sans histoire vous avez dit ? N'en soyez pas si sur. Et ce rythme effrénés de rebondissements, de révélations et de surprises m'a emmené jusqu'à la fin, sans vraiment que je m'en rende compte. Et le tout en une journée. Est-ce bien nécessaire de préciser que c'est un book-turner ? Vous ne me croyez pas? Je vous conseille juste d'aller vérifier par vous même en vous dépêchant de courir chez votre libraire pour l'acquérir. Vous ne serez vraiment ps déçu. C'est sans hésitation que je clame mon coup de coeur pour "L'innocence des bourreaux" de Barbara Abel. Elle fait vraiment partie des auteurs qui savent me mener par le bout du nez pour m'emmener là où je n'aurais pas imaginer mettre les pieds. Elle torture la nature humaine avant tant d'habilité, sans en faire trop, que ses romans sont toujours surprenants et surtout très addictifs. On attend le paroxysme avec "L'innocence des bourreaux". Foncez !! Menace Muriel Houri Flamant Noir 243 pages Un grand merci à Flamant Noir Editions pour cette découverte.
4e de couverture Léo et son fils, Thomas, Esther et sa fille, Morgane. Ils décident de passer des vacances ensemble, les premières pour cette famille tout juste recomposée. L'endroit: une grande maison isolée en bord de mer, dans un coin perdu de Bretagne. Thomas déteste son père. Il lui en veut de refaire sa vie après le drame... Il déteste aussi Esther, déteste ces vacances et déteste cet endroit. C'est vide, dépeuplé. Il n'y a rien à faire ici. Il voudrait aussi détester Morgane. Il n'aime pas ses attitudes, ni la façon qu'elle a de le regarder fixement ou de toujours sourire quand il ne faut pas. Malgré cela, elle a des tas d'idées originales pour faire passer le temps. Elle le lui a dit, "On va bien s'amuser...". Des intuitions, des rumeurs. Des lettres anonymes, des objets qui disparaissent. Des bruits dans les murs, une maison au loin... Thomas DOUTE, Thomas COMPREND, Thomas SAIT... Mais à son âge, comment empêcher le pire d'arriver? Léo est certain que tout se passera bien. Mais il a oublié un détail: ils ne se connaissent que depuis six mois... Mon avis Comment ne pas avoir envie de lire ce roman, ce thriller même, quand on découvre cette 4e de couverture ? Pour moi, juste impossible de passer à côté. Bon j'espérais juste que toutes ces bonnes choses annoncées en 4e seraient bien présentes. Suspense garanti. Le décor est rapidement planté, et tant mieux, on ne perd pas de temps avec des futilités. Une maison plus qu'isolée en Bretagne, cadre idéal pour les premières vacances de cette famille recomposée. D'un côté les mâles: Léo le père et Thomas son fils de 12 ans, de l'autre la gente féminine représentée par Esther, la maman et Morgane, la fille du même âge que Thomas. Bon il faut bien avouer que mise à part les parents qui sont bien contents de se retrouver pour roucouler pendant un mois, l'ambiance n'est pas au top du top pour des vacances de folie. Après cette mise en place, on se concentre individuellement sur chaque personnages, avec un accent particulier pour les deux ados: Morgane et Thomas. Et dès ce moment là, l'ambiance devient très, très, mais alors très pesante. Entre réactions disproportionnées, rêves cauchemardesques et réflexions étranges: on le sait, on le sent, le pire va arriver.... la question est: quand et sous quelle forme ? Et au fil des chapitres, quand la menace ne cesse d'augmenter, l'angoisse devient totalement omniprésente dans la lecture. Ce qui est vraiment génial, c'est qu'on ne sait pas d"ou elle provient. Quel personnage est le plus dangereux? On ne peut que les soupçonner un par un d'être le mal. Peut-être le sont-ils tous? Peut-être que la mal va venir de l'extérieur? Le lecteur est complètement perdu et se fait mener en bateau par l'auteure. Et enfin, tout s'éclaire.... et ce n'est pas très beau à voir. Whaou, mais quelle fin angoissante, dégoûtante et violente. Alors pour le coup, si vous aimez les fins sanglantes, vous allez être servis. Je ne m'attendais pas du tout à un tel dénouement; d'ailleurs je mets au défi quiconque de la deviner. Im-po-ssible !!! Muriel Houri nous offre avec "Menace" un thriller court mais vraiment intense. Tous les éléments que j'aime dans ce genre sont réunis pour une bonne lecture. Ambiance pesante, personnages angoissants, incertitude quant au prochain chapitre et un fin inattendue et scotchante. La plume est très efficace avec cette touche de complexité qui fait la différence. Une excellente lecture. Dis moi que tu m'aimes Joy Fielding Michel Lafon 399 pages Merci aux Editions Michel Lafon pour cette découverte.
4e de couverture Je détecte sa présence avant de le voir, je le devine avant même qu’il ne se penche au-dessus de moi. Je reconnais tout de suite son odeur. Soudain, je sens tout le poids de son corps sur le mien, son poignet sur ma gorge qui bloque ma respiration, qui étouffe mes cris. « Dis-moi que tu m’aimes », ordonne-t-il en mettant le feu à ma chair. Une nuit, planquée dans un buisson à espionner un suspect, la détective privée Bailey se fait surprendre par un inconnu qui la viole, en lui susurrant ces paroles glaçantes : « Dis-moi que tu m’aimes. » Commence alors pour la jeune femme une longue descente aux enfers. Elle ne dort plus, fait toujours le même cauchemar, se lave frénétiquement plusieurs fois par jour, traque le moindre bruit. Et revit la scène encore et encore… Qui est son violeur ? Le voisin bizarre qu’elle épie toute la journée à travers ses jumelles ? Son ex avec lequel la rupture fut extrêmement violente ? Chaque passant ressemblant de près ou de loin à la silhouette de son agresseur devient suspect numéro un… Entre rêves, hallucinations et réalité, le lecteur vacille avec Bailey, suivant chacun de ses pas, le cœur battant. Mon avis Joy Fielding est une auteure que je n'avais encore jamais lu, mais la 4e de couverture m'a beaucoup tentée, je me suis donc lancé dans "Dis moi que tu m'aimes". Alors que la couverture annonce un roman, la 4e propose un thriller prenant. Comment ne pas être intrigué. A peine les présentations sont elles faîtes avec Bailey, notre détective privée, que le drame arrive: le viol. C'est cet élément, qui arrive dès le premier chapitre, qui fait basculer la vie de la jeune fille. Très vite elle s'isole et la paranoïa s'empare d'elle: tous les hommes qu'elle croise sont des violeurs potentiels et, surtout, tous suspects de son propre viol. L'auteure aborde dans ce roman un point tout particulièrement délicat et sensible: comment se reconstruire après un viol ? Retrouver une vie normale, la vie d'avant, est-ce vraiment possible ? Et si oui, de quelle(s) manière(s) et dans combien de temps? Annoncé comme un roman à suspense, je m'attendais à une histoire psychologiquement forte, qui m'angoisse au possible suite au viol de Bailey. C'est une sorte de huit clos qui s'installe petit à petit, ayant comme décor l'appartement de la jeune femme. Son passe temps préféré devient, entourée de sa demi-soeur et de sa nièce, l'espionnage aux jumelles des appartements des tours voisines. Un voisin va rapidement attirer l'attention de Bailey part ses activités nocturnes. La psychose d'installe doucement pour elle, à tel point qu'elle ne sait plus faire la différence entre réalité et hallucinations. Malgré un excellent début qui annonçait une tension palpable, j'ai trouvé que rapidement l'intrigue s'est essoufflée au point de perdre tout l'intérêt mis en place dès les premiers chapitres. Les quelques rebondissements découverts par ci par là ne sont pas du tout exploités au maximum et n'apportent finalement rien d'intéressant. Et c'est ainsi jusqu'à la fin du roman. Fin que j'ai trouvé tellement surréaliste, mais dans le mauvais sens du terme. Beaucoup trop d'incohérences pour que une réelle probabilité. La déception m'a emmené jusqu'à la dernière page. Pour résumer, je me suis vraiment ennuyé avec cette lecture pour laquelle je ne vais pas garder de souvenirs. Perdue et Retrouvée Cat Clarke Collection R - Robert Laffont 407 pages 4e de couverture
Essayez d'imaginer: une enfant kidnappée. Une famille déchirée. Lentement, au fil des ans, cette famille va recoller les morceaux. Elle reste un peu fragile, bien sûr, mais toujours unie. Et voilà que l'enfant, devenue adulte, revient à la maison... C'est là que l'histoire commence. Et si la fin du cauchemar n'était que le début d'un autre ? Mon avis Cat Clarke est une auteure de roman Young Adult que j'aime suivre depuis la lecture de Revanche qui m'avait vraiment touché par cette manière que l'auteure a d'aborder des sujets souvent délicats, surtout pour les adolescents. A Kiss in the Dark m'avait également beaucoup plus. C'est donc avec une certaine impatience que j'attendais la sortie de Perdue et Retrouvée, le Cat Clarke millésime 2015. La 4e de couverture est très courte mais très explicite et tentante. Il n'en fallait pas plus pour faire travailler mon imagination et me donner envie de le lire très rapidement. Le retour dans sa famille de Laurel, kidnappée 13 ans plutôt. Tel est le point de départ de cette intrigue qui, même avant de commencer le lecture, annonce une ambiance pesante grâce à la 4e de couverture. On suit donc la ré-intégration de cette jeune femme auprès des siens. La plume de l'auteure reste très fluide et facile à lire. Elle s'adresse à un jeune public, il est donc nécessaire de produire un récit simple mais pas trop pour arriver à captiver son lectorat. Une nouvelle fois, c'est mission réussie avec Perdue et Retrouvée. On peut dire, sans aucun pessimisme que ce roman se lit "tout seul". On ne voit pas les chapitres défiler. On s'accorde tous sur le fait que dans les romans de Cat Clarke, rien n'est impossible. Qu'elle sait nous réserver les surprises auxquelles on ne se serait jamais attendu. De plus, la 4e de couverture nous laissait entendre qu'il allait se passer quelque chose de spécial suite au retour de Laurel. Tout le laisse également à supposer avec cette ambiance spéciale créée par l'auteure. Je poursuivais donc ma lecture dans l'attente, impatient, de ce chamboulement dont l'auteure à le secret. Malheureusement pour moi, aussi bien et fluide que soit l'histoire, rien d'extraordinaire ne se passait et j'avais largement dépassé la moitié du roman. Il y a bien eu quelques petits incidents qui faisaient espérer des rebondissements pour la suite mais... ils étaient rapidement balayés par l'auteure...à mon plus grand regret. Mon inquiétude n'a eu de cesse de grandir en voyant la fin arriver à grand pas... Quand, enfin, les choses ont commencé à bouger. Mon intérêt était enfin suscité après avoir totalement déserté le champ de bataille depuis une centaine de pages. La première partie du dénouement m'a beaucoup plu, car je ne m'attendais pas à une telle révélation. J'étais ravi de retrouver un bouleversement "à la Cat Clarke". Mais ensuite...énorme déception quant à la fin du roman qui pour moi n'a strictement rien de plausible. Pour employer une expression un peu familière, cette fin "c'est trop gros" pour être vrai. Goût amère en bouche pour terminer. Malgré une histoire sympathique et une idée qui méritait d'être développée différemment, Perdue et Retrouvée est une vraie déception pour moi. Quand je compare avec les autres romans de l'auteure que j'ai lu, je ne peux que constater un niveau en dessous de la moyenne. C'est vraiment dommage, j'espère que ce n'est qu'un faux pas à vite oublier et qu'on retrouvera très bientôt un roman de l'auteure qui saura nous faire vibrer comme à son habitude. Geek Girl #1 Holly Smale Nathan 401 pages 4e de couverture
Elle sait qu'un chat a trente deux muscles par oreille, qu'un "rien de temps" dure un centième de seconde et qu'une personne normale rit quinze fois par jour. Mais elle n'est pas sûre de savoir pourquoi personne ne semble vraiment l'apprécier à l'école. Aussi, lorsqu'elle est repérée par un agent de top modèles, Harriet saisit cette chance de se réinventer. Même si cela signifie voler le rêve de sa meilleur amie, s'exposer à la rage de son ennemie jurée Alexa, et s'humilier régulièrement aux yeux du terriblement magnifique Nick, top modèle de classe internationale. Même si cela veut dire également mentir aux personnes qu'elle aime... Alors qu'Harriet vogue d'un désastre de haute couture à l'autre avec l'aide de son père ultra enthousiaste et de son stalker super-geek, Toby, elle commence à réaliser que le monde de la mode ne semble pas l'apprécier plus que le monde réel. Et lorsque son ancienne vie part en morceaux, une question se pose: Harriet arrivera-t-elle à se métamorphoser avant d'avoir tout gâché? Mon avis Merci à mon binôme de m'avoir sélectionné cette lecture imposée pour avril car sans ça je pense qu'il serait resté encore plusieurs mois dans ma PAL. Après avoir lu quelques retours plutôt sympas au sujet de ce premier tome de "Geek Girl", je l'avais acheté en me disant que je serai contente de le trouver un jour pour un bon moment de détente. Après plusieurs lectures assez fortes, je l'ai donc entamé de justesse pour valider le défi lancé par mon binôme. L'histoire a tout pour faire rêver les jeunes adolescentes: Harriet, jeune fille très studieuse (nous reviendrons sur l'utilisation de "Geek"), la petite intello de la classe quoi, se fait repérer par une agence de mannequins. Commence pour elle une aventure qui peut avoir des conséquences auxquelles elle n'avait pas pensé. Comme tout bon roman jeunesse qui se respecte, on trouve dans "Geek Girl" toute une panoplie de principes que les parents tentent d'inculquer à leur progéniture: il ne faut pas mentir, l'importance des liens familiaux et amicaux, le respect envers autrui, ... Le point agréable est que ces éléments sont amenés de manière subtile, on évite le roman au discours donneur de leçons. Agréable. Comme mentionné précédemment, l'intrigue est faite pour faire rêver les adolescentes en quête de popularité. Par conséquent on se retrouve avec une histoire quelque peu surréaliste, très éloignée d'une éventuelle réalité concrète. Tout va très bien, très vite et les moindres soucis sont réglés plus rapidement qu'il ne faut pour l'écrire. Ca fait sourire. Mais à côté de ça, je dois avouer avoir, à plusieurs reprises, rigolé pendant cette lecture. Différentes situations confèrent un caractère humoristique à l'histoire, le comique de situation est plutôt bien utilisé. Par contre, la où se trouve le soucis, c'est dans l'utilisation à outrance du terme "Geek" pour désigner Harriet... Je pensais trouver un personnage accro aux jeux vidéos, assez moderne... Finalement il faut traduire geek comme intello, limite sociopathe, associable au bas mot. Dommage ... D'une manière générale, j'ai passé un excellent moment de détente avec ce tome 1 de Geek Girl. Je ne sais pas si je lirai la suite étant donné que l'histoire se termine à la fin du premier et qu'il n'y a donc aucun suspense quant à la suite. Mais c'est frais et divertissant. |
Archives
Mai 2019
Categories
Tout
|