Un immense merci à l'auteur, Florent Marotta, pour cette opportunité de lire, avant sa sortie, son recueil de nouvelles. 4e de couverture Imaginez-vous dans un quelconque récit mythologique de la Grèce antique. Imaginez que vous ayez le pouvoir rien qu'en tenant une boîte, ou une jarre selon les cas, de faire basculer le destin de l'humanité. Ce que je vous propose n'est pas aussi grandiloquent et certes la face du monde en demeurera inchangée. Mais considérez que ce livre est votre jarre, votre boîte que vous ne devez à aucun prix refermer avant d'en laisser sortir l'espérance. Car comme Pandore, vous allez libérer des maux que vous conteront des mots. Point de Zeus pour ordonner l'ouvrage, point d'Héphaïstos pour fournir la matière première. Juste vous et moi pour lui donner vie comme le fit Athéna. Mon avis La couverture vous procure un frisson qui vous traverse le corps. La curiosité est en rude concurrence avec la raison: doit-on vraiment ouvrir "Pandore" ? La 4e de couverture nous y pousse, la tentation est au summum de son intensité.... la curiosité l'emporte, à peine le temps de réaliser quoi que se soit qu'on se retrouve plongé dans les nouvelles. Vous le regretterez peut-être une ou deux fois pendant la lecture. Florent Marotta nous emmène dans un univers à la limite de réel, qui met mal à l'aise à plusieurs reprises. Et certains personnages qui nous y sont présentés n'arrangent rien. A travers ses nouvelles, Florent Marotta ne dissimule pas son plaisir à torturer l'espèce humaine en lui affligeant les pires maux. Vous découvrirez que certains le méritent amplement, le lecteur éprouve également un plaisir malsain à les voir souffrir. Mais la vie n'est pas toujours juste et d'autres personnes subissent des malheurs sans raisons apparentes, l'auteur s'est aussi confronté à cet exercice des plus difficiles.... et c'est un réel succès. J'ai pris beaucoup de plaisir à passer de nouvelles en nouvelles, avec l'impatience de découvrir les différentes ambiances et les personnages sortis de l''imagination tortueuses de Florent Marotta. L'auteur nous prouve qu'il excelle à la perfection d'un style à l'autre, d'un genre à l'autre. La transition avec "L'Echiquier d'Howard Gray" se fait sans choc, la qualité des écrits est constant. "Pandore" est à glisser absolument dans sa valise pour les vacances.
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4e de couverture Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes. . . Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent: l'une, les yeux couleur nymphéas, rêve d'amour et d'évasion; l'autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au coeur d'un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé. . . Mon avis Grâce à la lecture commune organisée sur le groupe « Read… », j’ai eu l’occasion de sortir de ma PAL « Nymphéas Noirs » de Michel Bussi. Avec tout le bien que j’entendais de cet auteur, j’ai attaqué ce roman sans appréhension, avec même une pointe d’excitation à l’idée d’enfin découvrir ses écrits. Dès les premières lignes j’ai immédiatement été plongé dans l’univers créé par l’auteur. Le décor est planté, bienvenu à Giverny, village du peintre Monet. Sur fond d’un meurtre suspicieux, plusieurs personnages du village nous sont présentés. L’attention est portée sur trois femmes, trois générations différentes mais qui se retrouvent sur leur rêve d’ailleurs. La vieille dame du village dont les chapitres consacrés sont narrés à la première personne, Stéphanie la maîtresse d’école et enfin la jeune Fanette, artiste peintre à en devenir. Vient se greffer Sérénac, venu enquêter sur le meurtre. « Nymphéas Noirs » nous invite, sous la plume détaillée de Michel Bussi, à un voyage à travers le temps. La vie à Giverny semble idyllique, presque enviable. Les premiers chapitres du roman nous donnent l’impression d’évoluer dans un tableau de Monet, parsemé de Nymphéas. Mais pour la vieille dame, Stéphanie et Fanette la réalité est bien triste. Giverny est bel et bien un tableau pour elles mais dont les limites du cadre sont infranchissables. Elles sont prisonnières des toiles de Monet, les nymphéas les hantent. L’enquête du meurtre bouleverse la vie paisible et tracée du village que seuls les touristes perturbent en temps normal. Les habitants sont bousculés, les langues se délient, le passé est remué. . . les secrets dévoilés. Au fil des pages l’auteur installe nous entraine dans huit-clos dont les limites se resserrent étroitement. Le lecteur se prend rapidement au jeu de la découverte des petits secrets bien gardés de Giverny. Le dénouement laisse le lecteur sans voix tant il est surprenant, inattendu et particulièrement intelligent. Le bouquet final d’un feu d’artifice à couper le souffle. Du grand géni comme, personnellement, je souhaiterais en lire plus souvent. Michel Bussi nous livre un roman facilement qualifiable de complet. Le suspense, les sentiments, les émotions sont les différentes pièces formant « Nymphéas Noirs ». J’ai pris un réel plaisir avec cette lecture fluide et prenante. Pour beaucoup, ce roman est un coup de cœur ; c’est indéniable que je me joins à l’avis général : « Nymphéas Noirs » est une magnifique découverte qui m’a tenu en haleine jusqu’à la fin en me faisant voyager. 4e de couverture BLANCH.E-NEIGE, le conte de fées revisité: cruel, savoureux, et tout en séduction. Rappelez-vous l'innocente et belle princesse, la méchante reine impardonnable, le valeureux prince, la pomme empoisonnée et le baiser d'amour sincère. . . . . . et à présent, ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Blanche-Neige, telle qu'elle n'a jamais été révélée. Mon avis
J'ai toujours été un grand adepte des réécritures et de réinterprétations de contes traditionnels. C'est donc naturellement que j'ai été attiré par cette trilogie que nous propose Sarah Pinborough. Accentuée par les excellents retours que j'ai eu l'occasion de lire, je n'ai pas fait durer l'attente plus longtemps lorsque j'ai eu en ma possession "Poison". Dans ce premier tome, Sarah Pinborough revisite le conte de Blanche-Neige. Mais attention, "Poison" n'a rien à voir avec le conte que vous racontez aux enfants avant de dormir. Au diable "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", amour niais et nains chantant. Ici on parle de vengeance, de magie noire, de meurtre et bien évidemment de sexe. Car notre petite Blanche-Neige, n'est plus aussi blanche que chez Disney ou Grimm. La princesse est à mille lieux de son rôle. . . Je dois avouer que cette lecture est bien loin de ce que j'ai pour habitude de lire, mais j'ai tout simplement adoré. Cette version adulte du conte est particulièrement bien tournée, agrémentée de sang et de sexe. C'est un réel plaisir de redécouvrir ce conte de cette manière. Sarah Pinborough à réussi à la perfection l'adaptation de ce conte pour un public plus averti. Un réel délice. On ne cesse de me répéter que la suite, "Charme", consacrée cette fois-ci à Cendrillon est meilleure que "Poison". Je pense ne pas tarder à m'y plonger. Je ne peux que vous conseiller cette série. 4e de couverture Baskerville, dans l'Oregon, est une bourgade plutôt tranquille. Jusqu'à ce jour de mai où Rainie Corner reçoit un appel radio lui signalant qu'une fusillade vient d'éclater au collège. Quand l'inspectrice arrive sur place, le bilan est déjà lourd: des blessés et trois morts, deux fillettes et leur enseignante. le meurtrier est arrêté, les armes à la main. Il s'appelle Dany, il a 13 ans. Son père, Shep O'Grady, est le shérif de Baskerville, le supérieur hiérarchique de Rainie. Chargée de l'enquête, Rainie doit faire vite: parents, médias et FBI font pression. Epaulée par Pierce Quincy, instructeur au FBI, spécialisé dans les fusillades en milieu scolaire, elle résiste et se demande si le garçon n'a pas été manipulé. Dans l'ombre, un homme vêtu de noir guette. Il connait tout de la jeune adjointe du shérif, son passé, la mort tragique de sa mère, sa fragilité psychologique . . . Mon avis Une nouvelle je remercie les éditions Le Livre de Poche, grâce à qui j'ai eu l'occasion de découvrir ce roman et cette auteure. "Tu ne m'échapperas pas" est l'exemple même du policier que j'apprécie particulièrement car dès les premiers chapitres l'auteure nous emmène dans le feu de l'action. Ici, cette action débute par une fusillade dans collège. Le fils du shérif est retrouvé dans l'établissement, les armes chaudes à la main. Tout porte à croire qu'il est le coupable de ce triple meurtre, mais Rainie, l'adjointe du shérif, pense le contraire. Aidée d'un agent du FBI spécialisé dans les fusillade en milieu scolaire il vont mener l'enquête pour découvrir ce qu'il s'est réellement passé dans ce collège. A travers les chapitres de ce roman, les personnages vont faire apparitions tour à tour. Finement travaillés, leurs caractères apportent à tous les coups un "plus" à l'intrigue de départ. Personnage centrale, Rainie, tient le rôle de la policière consciencieuse, hantée par son passé qui nous est dévoilé par fragment tout au long du livre. Etrangement liée à son histoire personnelle, cette affaire va lui faire revivre un passé qu'elle aurait souhaité enterrer à jamais. Sans être un thriller, "Tu ne m'échapperas pas" n'est pas pour autant chargé d'un suspense accrocheur. On est certain que le fils du shérif n'a pas agit seul lors de cette fusillade mais la question en suspend durant ces 478 pages est de savoir par qui il a été influencé et manipulé ? Les suspects ne manquent pas. Cette enquête va permettre d'exposer au grand jour les petits secrets des habitants de Baskerville. Ils ont tous une bonne raison d'être le coupable idéal, mais un plus que les autres. C'est ce que vous découvrirez en menant cette affaire aux côtés de Rainie. Une très belle découverte pour moi. J'ai été pris dans l'histoire dès le début et la fin m'a laissé sans voix. Le dénouement est des plus inattendu. Un excellent policier pour les amateurs du genre. |
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Mai 2019
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