Aujourd'hui je vous propose une chronique d'un roman que je n'ai pas encore lu mais d'un auteur qu'il me tarde de découvrir. En effet, je suis très heureux d'accueillir sur Tribulations d'une Vie, Delphine qui me fait l'honneur de publier sa toute première chronique chez moi. la première d'une longue lignée. 4e de couverture Cette ville pue la mort, marmonne Eric Darrieux, adossé à la portière de sa vieille Peugeot. Tu m'entends, Grenoble? La mort par tous tes trous! Plus de quarante ans que je roule pour toi. Quarante ans que j'use mes semelles dans tes rues et tes escaliers en or gris. Et que m'as-tu donné en échange? M.M Marginal opiniâtre et alcoolique invétéré, Eric Darrieux enquête sur des disparitions d'enfants à Grenoble. Témoins fuyants, preuves confuses. . . A travers les brouillards de l'alcool, il poursuit un passe tourmenté dans les méandres de la mémoire urbaine. L'avis de Delphine Dès les premières pages, l'auteur nous brosse le portrait du commissaire Eric Darrieux, plus ou moins en bonne santé: usé jusqu'à la corde, dépressif, alcoolique et loin de sa famille. Ce dernier enquête sur deux enfants disparus dans le même établissement scolaire de Grenoble et les questions se posent: Est ce une thèse de l'enlèvement ou une fugue? Au fil de cette enquête, le commissaire est hanté par son passé et se remémore son enfance ayant fréquenté l'école où les enfants ont disparus. Malgré son alcoolisme, Darrieux arrive à mener à bien l'enquête avec acharnement afin de trouver des indices sur cette affaire. Une troisième disparition est annoncée et laisse entendre qu'il s'agit d'un réseau de pédophilie. Dans Modus Operandi, Marin Ledun nous décrit un roman noir où la ville de Grenoble est peinte comme la mort. "Cette ville pue la mort" marmonne Eric Darrieux. Cette noirceur est également accentuée par une histoire d'enfance maltraitée. Le style de l'écriture est fluide et très prenant avec des dialogues assez directs. Les chapitres sont très courts et donnent envie au lecteur d'en savoir plus sur l'état du commissaire, son passé pour le moins troublant. A chaque chapitre, le lecteur en sait non seulement un peu plus sur l'enquête mais également sur le passé du commissaire. Qui sont les coupables ? Pourquoi le passé de Darrieux ressurgit dans cette affaire? Le doute s'installe au fil de la lecture de ce livre. C'est mon deuxième livre de Marin Ledun et je ne vais pas en rester là. J'aime l'univers glauque, sombre et la fin de ce livre est énorme. Merci Marin
2 Commentaires
Avant tout, un grand merci aux Editions City pour la découverte de ce roman. 4e de couvertrure Des femmes sont enlevées les unes après les autres. Leur bourreau, « l’homme à la porcelaine », les séquestre avant de leur faire subir l’innommable. Andrew White, jeune enquêteur succédant à son père assassiné, se retrouve propulsé à la tête de cette enquête qui prend un tour étrange quand les victimes sont découvertes avec des numéros gravés sur la peau. Des tatouages qui, telle la marque des ténèbres, rappellent ceux des camps nazis. Plus effrayant encore, ces crimes ressemblent à une affaire non classée qui s’est déroulée trente ans plus tôt. Andrew White doit tout faire pour arrêter le tueur psychopathe. Il ne se doute pas que leurs destins sont intimement liés… Mon avis Je me répète, certes, au fil des articles, mais je tiens toujours à faire remarquer la qualité des couvertures de chez City. Après "La Mort en Rouge" de Pierre Gaulon, Damien Leban n'échappe pas à la règle avec cette couverture à vous faire frissonner. D'ailleurs il n'y pas que la couverture qui procure des frissons. "Les Héritiers des Ténèbres" démarre par un chapitre des plus atroces. L'ambiance est installée dès le début, si vous avez envie de rire ne continuez pas ce roman. Cette première scène de séquestration est à la limite du soutenable tellement l'auteur nous en fait un détail minutieux. Passé ce premier choc, l'intrigue se met en place petit à petit avec l'apparition des différents personnages qui vont l'articuler. Au fil des chapitres on va découvrir qu'il n'y pas une mais deux enquêtes qui vont faire l'objet de ce roman: une officielle et l'autre plus personnelle, concernant le jeune shérif qui va faire son possible pour tenter de les résoudre simultanément. Une fois les intrigues mises en place et l'excitation du début de roman passé, j'ai ressenti un essoufflement dans l'action. J'ai à plusieurs reprises été perdu entre les deux affaires, n'arrivant pas à distinguer ou en était l'avancement de part et d'autre. D'autant plus que d'autres petites histoires et personnages sont intervenus en plein milieu, ce qui a augmenté mon manque de concentration. La fin, quant à elle a su me surprendre, on replonge dans les heures sombres de l'histoire du monde, en pleine seconde guerre mondiale avec la montée du nazisme. Damien Leban nous donne un dernier grand frisson final. Je pense vraiment que ce roman, malgré une intrigue bien trouvée, démarre trop vite. Et comme il est difficile de tenir un tel rythme pendant 400 pages, on arrive à un milieu de roman plus longs. Heureusement que la fin nous fait repartir dans les méandres du début. Ca ne sera donc pas un coup de cœur pour moi, après un tel début j'en attendais trop peut-être. 4e de couverture Les clowns vous ont toujours fait peur ? L atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ? Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d orage... Mêlant suspense, terreur, nostalgie, émotion, un superbe King dans la lignée de Stand by me. Mon avis "Joyland" signe ma découverte des écrits de Stephen King. Longtemps que je souhaitais découvrir cet auteur qui passionne tant, quelques uns de ses titres sont dans ma PAL depuis un certain temps. La réputation de l'auteur n'est plus à faire: un maître du suspense et de l'horreur. Ajouté à ça une quatrième de couverture qui laissait entendre un roman frissonnant, j'ai abordé "Joyland" dans un état d'esprit ouvert à la frayeur. Mais voyant les pages défiler, j'ai vite compris que là n'était pas l'ambiance de ce roman. Non loin d'être déçu, j'ai été surpris par la capacité de Stephen King à transmettre une multitude d'émotions à son lecteur. "Joyland" peut facilement être qualifié de roman "complet". On y suit l'évolution d'un jeune homme, son passage de l'adolescence à la vie d'adulte lors de son été de saisonnier dans un parc d'attractions. A travers sa première peine de coeur, il va mûrir, grandir, découvrir la vie et toutes les possibilités qu'elle lui offre. Tout au long du roman on vit ses émotions avec lui, sa peine, sa tristesse, puis de nouveau ses joies, ses découvertes, son goût de la vie et son ouverture aux autres. A plusieurs reprises, les mots vous prennent aux tripes, l'émotion transmise est tellement intense qu'elle n'aurait pas eu plus d'impact si elle nous avait réellement été adressée et vécue. Les mots sont justes, les phrases font mouche... l'histoire est poignante. "Joyland" ne peux pas et nous vous laissera pas indemne. Une scène finale vient nous rappeler que l'auteur sait y faire dans l'angoisse et le suspense. La cerise sur la gâteau qui fait de "Joyland" le roman que l'on n'est pas prêt d'oublier. Vous l'aurez compris, une première tentative plus que concluante avec Stephen King, me tarde à présent de découvrir ses autres romans et les frissons qu'ils provoquent. 4e de couverture La grande richesse porte en elle une complexité qui laisse eu de chances à l'hésitation ou à l'indiscrétion. De nombreuses sollicitations imposent le choix et le renoncement comme seul échappatoire: garder son argent sous son matelas ou le confier à un banquier véreux, l'investir dans les affaires ou alors s'offrir des danseuses ukrainiennes, faire ses course chez Shopy ou flamber à la Tour d'argent. Jean-Fabien, cadre supérieur dans une grande entreprise, médite sur sa condition d'homme et rencontre des femmes de tous horizons (l'horizontalité étant un de ses objectifs secondaires) avec le doute et la nécessité du choix qui les rapprochent du nanti: doit-il en choisir une ou diversifier son portefeuille? Parier sur la jeunesse d'une courbe ou sur des valeurs sûres (avec l'amortissement associé)? En fait, Jean-Fabien a de grandes théories sur tout et rien, il décide donc de les mettre en application à travers ce journal que vous tenez entre les mains et dont vous êtes peut-être l'héroïne (il a conscience, en effet, que son salut passe par la femme). En ce qui concerne le héros, il ne peut y en avoir qu'un. Mon avis Tout d'abord, je tiens à remercier les éditons Paul&Mike pour leur confiance en me faisant découvrir ce roman. A travers ce recueil de nouvelles aux allures de journal intime, Jean-Fabien nous fait vivre les aventures et déboires de sa vie, plus spécifiquement son rapport avec les femmes. Il partage avec son lecteur ses interrogations à propos de son avenir, choisir une femme, lui être fidèle, fonder une famille... Est-ce vraiment ce qu'il recherche? Mais avant d'envisager quoique se soit il est faut déjà rencontrer la candidate idéale pour ce rôle. Et Dieu seul sait (vous aussi vous le saurez avec avoir lu se livre) que les recherches de Jean-Fabien vont l'amener à bien des péripéties. J'aurais aimé que le me donne un conseil avant d'aborder ce livre: ne rien prendre au premier degré. J'avoue avoir été légèrement perturbé au début de ma lecture par le vocabulaire très familier employé et surtout par les fortes doses de machismes. Mais j'ai vite pris le recul nécessaire à la bonne approche de ce recueil et dès lors j'ai passé un très bon moment à travers la vie de Jean-Fabien. Avec un humour parfois sarcastique, truffé d'ironie, il nous dépeint sa vie de jeune cadre supérieur et ses rencontres farfelues avec la gente féminine. La couverture titre "Journal dont vous êtes peut-être l'héroïne". En effet, il est fort possible qu'au moins une des intrigues des nouvelles puisse nous rappeler le souvenir d'une situation personnelle. Heureusement que la vie n'est pas aussi agitée que celle de Jean-Fabien. "La perspective d'un primate" est un livre à conseiller à qui veut passer un bon moment de détente. Mais n'oubliez pas: prenez le recul nécessaire afin d'en profiter pleinement. 4e de couverture Des coups frappés à la porte, comme autant d'appels au secours. A travers le judas, Clément Danver a juste le temps d'apercevoir un homme se jeter du haut de cinq étages. Selon toute vraisemblance, l'homme s'est suicidé. Sauf que... Clément a cru voir, un instant, une autre silhouette.Une jeune femme spectrale à la chevelure maculée de sang. Sans doute a-t-il rêvé... mais le policier envoyé sur les lieux a lui aussi des doutes sur le suicide. D'autant que la mystérieuse "fille aux cheveux rouges" semble bien réelle. Elle laisse même des cadavres partout où on l'aperçoit. De sombres secrets enfouis depuis la Seconde Guerre Mondiale ne tardent pas à ressurgir. Pour certains, la vengeance est vraiment un plat qui se mange froid. Mon avis Une lecture commune organisée sur le groupe "Read..." me donne (enfin) l'occasion de sortir "La Mort en Rouge" de ma PAL. En effet j'ai eu l'occasion de rencontrer le très sympathique auteur, Pierre Gaulon, lors de Lire à Limoges le mois dernier et les retours des mes amis à propos de ses romans étaient tellement élogieux que je n'ai pas résisté à la tentation de lui acheter ses deux romans. Le premier étant le sujet actuel "La Mort en Rouge" et son nouveau roman "Noir Ego". Publié chez la maison d'édition City et les romans de Pierre n'échappe pas aux habitudes de cette maison d'édition: les couvertures sont magnifiques. Dans "La Mort en Rouge" il faut s'accrocher dès le début. Le premier chapitre nous plonge directement dans l'angoisse avec cette scène de panique vécue à travers l'oeil de boeuf de l'appartement de Clément, étudiant. Rien de plus ne nous est dévoilé que la vision de Clément: un homme paniqué frappe à sa porte en pleine nuit avant de se jeter dans les escaliers. Mais Clément a aperçu quelque chose dans l'escalier...qui lui glace le sang. Pierre Gaulon propose à ses lecteurs un roman parfaitement construit qui ne laisse pas la place à l'ennui. Les personnages ont tous une personnalité travaillée, tous bien différents. Le suspense reste entier jusqu'au dernier, toujours plus alimenté au fil des pages grâce à des chapitres "révélation" qui nous font voyager en pleine 2nde Guerre Mondiale et nous plongent encore plus dans l'incompréhension. A l'instar de l'auteur Sire Cédric, Pierre Gaulon joue avec le surnaturel avec une grande habilité. Plus la fin se rapproche, plus le lecteur se demande comment cette intrigue complexe peut se terminer. L'incompréhension se fait de plus en plus grande à l'approche de la révélation finale. Quand enfin celle-ci arrive il est impossible de lâcher le roman tellement on se retrouve étonné par une telle fin. Est-ce nécessaire de vous préciser que j'ai tout bonnement adoré ce roman ? Je pense que "Noir Ego" ne va pas s'éterniser dans ma PAL. Un auteur très prometteur, à suivre attentivement. 4e de couverture Malo a un mauvais pressentiment. Depuis leur arrivée au domaine de Vaux pour faire les vendanges, Octave, le maître des lieux, regarde sa soeur Camille d'un oeil insistant. Le heune homme voudrait quitter l'endroit au plus vite, partir loin de cette angoisse qui ne le lâche plus. Camille trouve ses inquiétudes ridicules, mais Malo n'en démord pas. L'étrange fascination d'Octave pour Camille, pour ses cheveux d'un blond presque blanc, le met mal à l'aise. Camille, elle, oscille entre attirance et répulsion envers cet homme séduisant au visage lacéré par une vieille blessure. Ils se disputent et, le troisième jour, Malo n'est plus là. Personne ne semble s'en soucier, hormis Camille qui veut retrouver son frère à tout prix. Mais leur reste-t-il une chance de sortir vivant de ce domaine, ou le piège est-il déjà refermé ? Mon avis Après avoir lu et beaucoup aimé "Des Nœuds d'Acier", j'ai profité de ma rencontre avec Sandrine Collette lors du salon du livre d'Autun pour acheter son deuxième roman "Un Vent de Cendres". Un frère et une sœur, Malo et Camille, découvrent pour la première fois l'univers des vendanges. Après un dispute avec le propriétaire du domaine, qui selon Malo a un comportement des plus étrange envers sa sœur, ce dernier disparait. Alors que le groupe de vendangeurs s'entend à en conclure que Malo a décidé de rentrer à Paris, Camille n'y croit pas, selon elle, il est arrivé quelque chose à son frère. Alors que dans son premier roman, Sandrine Collette offrait à son lecteur de dures scènes de détention et d'esclavage d'un homme, ici elle a plus travaillé sur de l'angoisse psychologique. Il n'y pas de perte de temps pour que le lecteur soit mis dans l'ambiance. Dès le début et l'arrivée des jeunes au domaine, l'auteure nous plante un décor angoissant, pas très rassurant. On sait dès le début que quelque chose de mal va se passer mais le suspense reste entier jusqu'aux dernières pages du livres. En plus du décor, le roman est truffé de personnages tous plus inquiétants les uns que les autres. A plusieurs reprises on doute de différents protagonistes et de leurs intentions dans cette intrigue. Le lecteur se retrouve avec une sorte de boule au ventre tout au long du roman, à vivre l'angoisse à travers Camille qui se doute que son frère n'est pas rentré à Paris mais qui ne se voit soutenue par personne pour l'aider. Cette semaine de vendanges s'avère être un vrai cauchemar pour elle, et donc pour nous. Quant à la fin !! Je m'attendais à beaucoup de dénouements possibles mais pas à celui que nous propose l'auteure. On découvre beaucoup d'éléments à la fin qui font que j'ai limite envie de relire ce roman en prenant compte de toutes ses nouvelles découvertes. Je suis certain de découvrir des détails intéressants. Je lis des avis plus que partagés à propos des deux romans de Sandrine Collette mais, en ce qui me concerne, je suis à chaque fois bluffé. J'aime beaucoup le style auquel je suis très réactif. Il me tarde de découvrir son troisième, qui j'espère est déjà en préparation. Mo Un frère et une soeur, parfois, c est plus fort que tout. Alors quand Malo disparaît, Camille a la certitude qu un malheur est arrivé. Ce matin, dans le dortoir des vendangeurs, Malo n est plus là. Bien sûr, tous les copains disent à Camille que son frère en a eu marre des vendanges, que c'est trop dur, qu'il a dû filer avec cette jolie brune rencontrée la veille et qu'il réapparaîtra dans quelques jours, un peu confus. Mais Camille n y croit pas. Malo, c'est son grand frère, son point d'ancrage, celui qui lui a permis de traverser la tête haute leur enfance chahutée. Il ne serait jamais parti en la laissant dans ce petit domaine champenois, courbée sur les vignes, brûlée par le soleil, heureuse jusque-là de partager ce moment avec lui... Camille sait, elle sent qu il s est passé quelque chose. Personne ne l'écoute. Sauf peut-être le maître de maison, cet original qui se tient à l'écart de tous, muré dans le silence depuis dix ans. Mais lui demander de l'aide, c'est aussi accepter d'entrer dans son univers, où les seules règles sont celles qu'il établit au gré de ses élans et de sa fureur. Camille prendra-t-elle ce risque pour retrouver son frère ? Et surtout, a-t-elle une chance de les sauver tous les deux, Malo et elle, ou le piège est-il déjà refermé ? Afficher plus Réduire Encore une fois un immense merci à Rouge Sang Editions pour ce cette découverte en service presse de "In Fine" 4e de couverture La Mort est dans notre imaginaire la seule inconnue dont nous ne pouvons refuser l'étreinte quand elle le désire. Mais que savons-nous d'elle? Rien ou presque. Cette confession exclusive révèle au monde ce qu'aucun historien, ni chercheur, ni médecin n'a jamais pu dévoiler: la Mort a un nom! Catule, de sexe masculin et fan des Beatles. Catule la Mort déprime. Il se sent mal-aimé par l'humanité, supplanté dans le coeur des hommes par la médecine et ses rêves grotesques de vie éternelle. Alors, la Mort décide de se mettre en grève et d'organiser une sensationnelle opération de communication, planétaire pour instaurer un monde où il sera enfin reconnu d'utilité publique, adulé comme une Star. Mon avis Grande cape noire, longue faux à la main: voici l'image que nous avons de la Mort depuis des siècles. Et si nous nous étions fourvoyés depuis des siècles ? Car, dans son roman, Stéphane Nolhart, nous présente une Mort sous des traits humains, masculins. Et elle n'a pas la forme notre Mort, Catule de son prénom. Elle déprime parce nous, humains, nous ne reconnaissons pas son travail et privilégions la médecine, que nous couvrons de louanges. Pour qu'enfin nous réalisions l'importance de son labeur, Catule décide, tout comme nous en temps de revendications, de faire grève. La grève de la mort avec toutes les conséquences que cela peut entraîner. En apportant une version humaine et non dénuée de sentiments de la Mort, Stéphane Nolhart en fait un personnage attachant et touchant. Incroyable à dire mais au fil des pages et des chapitres, oui on aime la Mort. Plein d'humour et de sarcasme, Catule devient un peu le pote avec qui passer des soirées sympas. L'humour règne en maître dans ce court roman (après la Mort bien sûr), ainsi la lecture des quelques 168 pages offre un moment de détente agréable sous fond d'une critique de la société aiguisée et subtile comme on les aime. Pour conclure, j'ai passé un bon petit moment avec ce roman/témoignage. Il m'a fait esquisser quelques sourires. L'idée originale est bien travaillée, tout particulièrement au niveau des différents personnages. Sans un être un coup de coeur, je conseille ce livre à qui veut un moment de détente sans tomber dans un humour facile et et populaire. |
Archives
Mai 2019
Categories
Tout
|