Avant tout avis, un grand merci à l'équipe du site Babelio qui m'a donné l'opportunité de découvrir ce roman dès sa sortie à l'occasion d'une Masse critique spéciale. 4e de couverture A Drancy, en Seine-Saint-Denis, dans une chambre d'enfant, une scène d'exorcisme tourne au drame... Mais tout a été consciencieusement filmé par un journaliste. A Paris, au cours des jours qui suivent, la policière Eva Svärta se sent observée - impression désagréable ou mauvais pressentiment? Elle sait que le danger rôde, même si les mois qui viennent de s'écouler ont été plus doux que d'habitude. Elle est amoureuse... et enceinte d'Alexandre Vauvert. Très vite, entre Paris et Toulouse, le fameux duo d'enquêteurs est de nouveau sur la brèche. Cette fois-ci, ils sont eux aussi les proies d'un tueur psychopathe... Tel un marionnettiste diabolique, Sire Cédric joue avec ses héros de papier comme avec nos émotions. Attention, en ouvrant ce livre, vous n'aurez pas une seconde de répit! Mon avis
Wahou! Comment décrire la claque que je viens de prendre après avoir lu, l'un a la suite de l'autre, Le Premier Sang puis La Mort en Tête !!! La seul regret que j'ai à présent c'est qu'il n'y ait pas un quatrième tome après. Eva et Alexandre et leurs aventures me manquent déjà. Je crois qu'avec le dernier tome de cette trilogie consacrée à notre duo, et couple à présent, Sire Cédric s'impose dans le groupe des auteurs de thrillers à suivre sans hésitation. Dans La Mort en Tête, l'auteur ne laisse aucun répit à son lecteur, l’entraînant dans une spirale du premier au dernier chapitre, les rebondissement s’enchaînant à une vitesse indéfinissable. Le suspense atteint un sommet jamais rencontré dans les précédents romans plongeant le lecteur dans une angoisse profonde. Plus j'avançais dans le livre, plus je me demandais comment il allait être possible de trouver un dénouement logique et cohérent à une telle histoire. Et comme d'habitude j'ai été littéralement scotché par les derniers chapitres ou toute la situation s'éclaire. Et en plus de tout ça, il y a une belle histoire d'amour. Que demander de plus. Eva est enceinte d'Alexandre: super! Leur histoire, même à distance, se déroule à merveille: super! Ils ont tout pour être heureux quoi. Mais les belles histoires d'amour ne le sont jamais très longtemps dans l'univers de Sire Cédric. Car pour l'ultime tome de leurs aventures (enfin, ultime tome pour le moment. Je ne désespère pas de les retrouver: Cédric si tu me lis ;) ) le couple devient la proie du pire psychopathe qu'il puisse exister. La démence est au point le plus haut, j'ai été surpris à chaque page du génie psychotique du personnage, et de l'auteur par la même occasion. Un petit point négatif ? Il en faut bien un. La particularité des thrillers de l'auteur est qu'il incorpore toujours une dose de fantastique, plus ou moins importante dans l'intrigue. Alors que c'est cet aspect qui m'avait beaucoup fait hésiter à lire ces romans au début, dans La Mort en Tête j'ai un peu regretté que la part de fantastique soit si discrète. Bon comme je dis, il fallait que je trouve quelque chose à redire pour ne pas être trop élogieux. Voilà c'est fait, on en parle plus. Bon est ce nécessaire que je dise que j'ai adoré, que j'ai tremblé, que j'ai angoissé, que j'ai ri (oui oui un peu) lors de cette lecture ? Je suis vraiment devenu en très peu de temps un vrai fan de l'auteur, d'autant plus depuis que j'ai eu l'occasion de le rencontrer à la Foire du Livre de Brive La Gaillarde. C'est vraiment un auteur proche des ses lecteurs, qui prend le temps d'échanger avec eux. Vraiment, un grand coup de coeur pour lui, il me tarde de me plonger dans son prochain roman et de le re-rencontrer sur un salon.
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4e de couverture Cité les Ruisseaux. Surveillance de nuit. Eva Svärta et Erwan Leroy espèrent enfin faire tomber Ismaël Constantin. Mais le feu ravage son appartement et le caïd meurt brûlé vif. Neuilly-sur-Seine. L'argent, le pouvoir, la beauté... Madeleine Reich avait presque oublié qu'il y avait un prix à payer. Ce soir, les anciennes blessures se rouvrent, et l'heure est venue d'affronter sa peur. Eva, la policière albinos, ne le sait que trop bien: le temps n'a pas de prise sur les liens tissés dans le sang. Surgis de l'ombre, les fantômes du passé réclament leur dû. Mon avis Sur le bandeau de papier qui entoure ce livre, la citation est la suivante: "Le Stephen King français". Quelle meilleure comparaison pour qualifier ce génie du thriller à suspense qu'est Sire Cédric? Car ses romans, en plus d'être d'une cohérence indiscutable dans les faits, ont le don de captiver le lecteur dès la première page pour le tenir en haleine jusqu'à la dernière. Après "De Fièvre et de Sang" , j'ai été ravi de retrouver le duo que forme Vauvert et Svärta. Cinq années se sont écoulées depuis leur précédente enquête. Mais, malgré le temps passé, cette enquête n'a pas laissé ces deux policiers indemnes. Ça vous le découvrirez en lisant "Le Premier Sang". La recette est toujours la même, mais pourquoi changer quand elle est efficace. Les courts chapitres s’enchaînent à un rythme effréné; dévoilant un rebondissement à chaque page. Bref, roman addictif au possible. Encore une fois, Sire Cédric nous propose un thriller que l'on peut qualifier de "semi-fantastique". Je dois avouer qu'avant de lire cet auteur j'étais quelque peu réticent au côté fantastique dans ses romans. Mais au final, c'est cet aspect qui me plait le plus car il est intégré très naturellement dans la réalité. D'ailleurs, il m'arrive souvent de penser que tel événement pourrait très bien arriver alors qu'il relève du fantastique ou du spirituel. L'auteur arrive parfaitement à confondre réel et surnaturel. Dans le "Premier Sang", cette partie fantastique est légèrement moins présente que dans les autres romans. Ça n'entrave en rien la qualité du récit. Le suspense est plus que jamais au rendez-vous, laissant le lecteur dans le flou le plus total. Encore une fois j'ai été entièrement captivé par ce roman de Sire Cédric. Je me compte à présent parmi ses fidèles lecteurs. Je vais d'ailleurs enchaîner avec la suite: "La Mort en Tête". Je sais d'avance que je vais passer un excellent moment. Ce roman de Maria Pourchet signe ma première participation aux matchs de la rentrée littéraire PriceMinister-Rakuten. 4e de couverture "Paul était devant le poste, à mille lieues d'envisager qu'on pût lui réserver un anniversaire surprise fin juin, à lui, natif de février..." Sur le toit-terrasse d'un hôtel parisien, en attendant qu'on leur serve quelque chose à boire et que Paul apparaisse au bras de Marguerite, les invités prennent possession des lieux. Peu à peu, la soirée dérive loin du projet initial. A l'autre bout de la ville, Marguerite tente en vain de convaincre Paul de sortir sans dévoiler la surprise. C'est le début d'une guerre dont les proportions vont bientôt leur échapper à tous deux. Mon avis La situation est très simple, nous l'avons tous déjà vécu une fois: comment amener une personne à sa fête surprise d'anniversaire sans lui dire la vérité ? Sauf qu'ici, la fête se déroule presque 5 mois après l'anniversaire en question. Original. La construction du roman est plutôt simple. On suit en parallèle les invités qui attendent que Paul et Marguerite arrivent pour débuter la fête et, Paul et Marguerite, dans leur appartement. La fête est organisée sur le toit-terrasse d'un hôtel parisien. Tous les invités sont présents, n'attendant plus que Paul. Dans cette partie du roman, l'auteure nous propose une sorte d'analyse sociale. Chaque invité est un sujet aux caractéristiques bien spécifiques. Mais la solitude est bien commune à tous. On pourrait comparer les chapitres de la terrasse à une télé-réalité: des personnes qui ne se connaissent pas, ou très peu, sont confinées dans un endroit restreint. L'attente de l'invité d'honneur est plutôt longue du coup, une sociabilisation se met en place entre gêne et discussions maladroites. C'est très intéressant de découvrir comment les différentes personnalités réagissent aux échanges et situations de cette soirée et comment les événements vont s’enchaîner de manière surprenante. Dans leur appartement, Marguerite tente de convaincre Paul de sortir, veine tentative. Paul et Marguerite forment un couple moderne. Comme chaque couple, le leur connait des hauts et des bas. Marguerite souhaite réellement offrir un belle soirée à son homme pour son anniversaire, 5 mois après, il ne peut vraiment se douter de quelque. Mais justement lui n'a pas envie de sortir. Marguerite redouble d'efforts pour le convaincre mais, sans s'en douter, elle déclenche une situation qui sera irrattrapable. Dans cette autre partie du roman, on suit avec intérêt les conséquences d'un petit rien dans un couple ordinaire. Au final, ce roman pourrait tout aussi bien être considéré comme une étude sociologique. L'auteure a énormément travaillé chacun de ses personnages aussi bien dans leur attitude que leur profil psychologique. Le lecteur peut s'identifier complètement, ou en partie, à l'un des personnages. Personnellement je n'ai que moyennement apprécié la lecture de ce roman. J'admire le travail réalisé par l'auteure sur ses personnages et leurs profils mais je déplore le manque de rebondissements dans la trame de fond. Mais "Rome en un jour" reste une lecture fluide. 4e de couverture Amy et Nick forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan pour s'installer dans le Missouri. Un jour, Amy disparaît et leur maison est saccagée. L'enquête policière prend vite une tournure inattendue: petits secrets entre époux et trahisons sans importance de la vie conjugale font de Nick le suspect idéal. Alors qu'il essaie lui aussi de retrouver Amy, il découvre qu'elle dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d'autres plus inquiétantes. Mon avis Tout d'abord un grand merci aux éditions Livre de Poche pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce thriller dès sa sortie. Le couple que forme Amy et Nick s'essouffle après plusieurs années. Après avoir perdu tout les deux leur emploi à New York, ils sont partis s'installer là ou Nick a grandi: le Missouri. Le jour de leur cinquième anniversaire Amy disparaît soudainement. Plus l'enquête sur sa disparition progresse, plus Nick devient le coupable idéal... Ce roman se présente de la manière suivante: une alternance de chapitres consacrés à Nick ou à Amy. Ceux de Nick nous font découvrir le présent, la disparation de sa femme, l'enquête, ses angoisses... Ceux d'Amy sont des extraits de son journal intime qui nous exposent sa rencontre avec Nick, leur vie à New York puis dans le Missouri, ses espoirs, ses craintes... Je vais de suite dire le point négatif de ce thriller, car il n'y en a eu qu'un seul pour moi. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs au fil des chapitres. Non pas qu'il ne se passe rien, l'intrigue avance à tous moments mais l'auteur prend le temps dans son récit de tout décrire avec beaucoup de précisions et de détails. Du coup, par moment, je me rendais compte d'avoir lu 10 pages entièrement consacrées à un seul point. C'est mon unique reproche concernant ce roman. J'ai particulièrement apprécié cette alternance des narrateurs dans les chapitres. Nick, puis Amy, encore Nick...ainsi de suite jusqu'à la fin. Ce procédé permet au lecteur d'avoir deux visions sur le même sujet. C'est d'autant plus intéressant ici car il s'agit d'un couple. On découvre à plusieurs reprises leur point de vue respectif sur un aspect de leur histoire. Qui croire ? Le lecteur prend, sans vraiment s'en rendre compte, parti pour Amy ou Nick. Au fil des pages, Nick devient le coupable parfait de la disparition de sa femme. Chaque nouvel indice l'accable encore plus. Mais nous lecteur, nous ne savons pas du tout ce qui est arrivé à Amy. Morte? Enlevée? Séquestrés? Nous n'en savons pas plus que les enquêteurs. Je dois avouer que tout est tellement bien mené dans l'écriture de ce thriller que j'ai changé, au bas mot, 10 fois d'avis sur le sort d'Amy durant ma lecture. "C'est Nick qui l'a tuée! Non impossible, elle a été enlevée! Ou alors elle s'est enfuie peut être... Non, je suis sur qu'elle a été tuée!!" Bref, chaque chapitre me faisait changer d'avis. Une chose est certaine, je ferrais un bien piètre enquêteur. Je peux rayer cette possibilité de ma liste de métiers potentiels. On ressent réellement l'angoisse de cet homme qui en plus d'avoir perdu sa femme se retrouve accusé de sa disparition. Certes, ce n'était pas la joie dans leur couple mais jamais il n'aurait penser lui faire du mal. Enfin, c'est ce que ses chapitres veulent nous faire croire. Mais solidarité masculine oblige, j'ai vraiment eu pitié pour cet homme que tout accuse. Le piège se referme sur lui, complètement impuissant face à cette situation. Comment prouver son innocence? J'ai vraiment été pris dans l'enquête et toujours plus surpris au fil des pages. Vous savez, pour moi, "Les Apparences" a été un livre ou l'on se dit le soir "Bon il est déjà 1h du matin, je lis encore un chapitre et je le pose". Addictif au possible grâce à un suspense subtile. Un réel coup de coeur pour moi. Un livre que je recommande |
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Mai 2019
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