4e de couverture
SE SOUVENIR, SURVIVRE, S'ENFUIR. . . Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre partes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan est modifié. Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le Labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire... Mon avis Deux semaines après sa sortie au cinéma, j'ai enfin lu "Le Labyrinthe", tome 1 de la trilogie L'Epreuve. Depuis le temps que je voulais lire ce roman, la chose est faîte, et voici mon avis. On attaque ce roman par un premier point positif puisque dès les premières lignes l'action principale commence. Thomas, notre personnage principale, fait son entrée dans le bloc, zone centrale du labyrinthe. J'avais légèrement peur que l'auteur nous propose un prologue bilan sur l'état de la situation planétaire. Mais non, pas le temps de réfléchir, l'épreuve commence maintenant et j'en étais ravi. Du coup je m'attendais à un enchaînement d'actions, de révélations avec un tel début mais j'ai ressenti un certain relâchement d'attention une fois la mise en place effectuée. J'ai pris un peu peur en voyant qu'après 70 pages je n'étais que moyennement emballé par l'histoire. Il restait tout de même plus de 300 pages à lire, ça s'annonçait périlleux. Puis ce sentiment s'est estompé. L'auteur a su créer un mystère si prenant autour de ce labyrinthe et de ses occupants que je suis passé du tout au tout: à présent impossible de lâcher le roman avant d'avoir des réponses à mes nombreuses questions. Thomas ressent des sentiments bizarres face à son entrée dans le labyrinthe: une impression de déjà-vu qui détonne totalement avec le fait que comme tous ses camarades, sa mémoire ait été effacée avant son intégration. Ainsi, les questions s'accumulent à celles de bases: où et pourquoi sont-ils dans ce labyrinthe? Il y a-t-il une issue? Le lecteur est amené à se demander quel lien particulier Thomas a, ou pas, avec l'endroit et quelles sont les conséquences de son entrée. Les choses se bousculent à vitesse grand V, laissant les autres adolescents perplexes face à Thomas. J'ai beaucoup apprécié le travail de l'auteur sur les personnages présents dans le bloc mais aussi sur l'organisation de cette jeune société masculine. On découvre tout un nouveau vocabulaire pour désigner des métiers mais aussi des objets communs, une organisation bien particulière, .... J'ai vraiment adoré toutes ces découvertes à propos de la vie au bloc, même si elle n'a rien d'enviable. Une vraie société avec des règles, une hiérarchie et un quotidien s'est instaurée. C'est surprenant sachant que ce sont tous des adolescents. Le seul bémol est que j'aurais aimé avoir plus de détails au sujet du début du labyrinthe et de ses premiers arrivants. Ça n'aurait pas apporté grand chose à l'intrigue mais ça aurait comblé ma curiosité: déjà un bon point. Le personnage de Thomas devient très rapidement attachant. Je regrette juste que l'histoire ne nous soit pas racontée de son point de vue interne, que la narration ne soit pas à la première personne. Mise à part ce petit regret, j'ai vraiment adoré Thomas. On vit vraiment ses doutes et ses sentiments; surtout cette incompréhension face aux événements et dont les autres l'incriminent rapidement. Persécuté injustement, il ne peut que nous être sympathique. Le rôle qu'il joue dans cette histoire, sans être inattendu, lui confère un capital agréable et attachant. Au fil des chapitres, le lecteur commence à avoir des réponses à ces questions mais d'autres se créaient inévitablement. On sent que quelque chose d'exceptionnel va se produire, que la fin est proche mais il est tout simplement impossible de déterminer la justesse des événements à venir. Quand enfin la vérité nous est révélée, je suis resté scotché par cette révélation tordue. Mais étant donné que c'est le tome 1 d'une trilogie je m'attendais pertinemment à ressortir de ce roman avec de nouvelles questions et ça n'a pas loupé. Résultat: je meurs d'envie de lire le tome 2 même si j'ai un peu peur de ce qu'il nous réserve vu le titre et la manière dont il a été évoqué dans la fin du tome 1. Bref, j'ai littéralement dévoré ce tome 1. Il ma tarde à présent de découvrir son adaptation cinématographique. Aux dires, elle est excellente. Ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais j'ai beaucoup aimé et vous le conseille. A suivre pour le tome 2.
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Tout d'abord, un grand merci aux Éditions Michel Lafon pour cette merveilleuse découverte
4e de couverture Paris, dans les années 1960. Nathan Thanner, trentenaire taciturne et discret qui ne vit que pour ses marionnettes confectionnées dans le secret de sa boutique, voit sa vie bouleversée par une lettre de son père auquel il ne parle plus depuis vingt ans. Cet ex-romancier à succès, dont la rumeur veut qu'il soit devenu fou, lui annonce son décès et l'héritage qu'il lui lègue: l'énigmatique maison où il vivait reclus: Le Palais des Ombres. Mais, même dans la mort, Hugo Thanner reste un être fuyant et mystérieux, à l'image de cette demeure diabolique qui semble se jouer de Nathan. Commence alors pour le jeune homme un inquiétant jeu de pistes dont l'issue pourrait le changer à jamais. Mon avis Rien qu'à la lecture de la 4e de couverture je savais que j'allais me plaire dans ce roman dont l'action se déroule au Paris d'après guerre. Je ne connaissais pas la plume de l'auteur, une découverte totale pour moi et pas des pires. Ce qui est le plus frappant au début de cette lecture c'est la vitesse à laquelle Maxence Fermine arrive à nous transporter dans son univers. Il arrive à créer dès les premières pages une ambiance bien particulière, le décor devient limpide aux yeux du lecteur. On s'y sent bien. J'apprécie beaucoup l'époque d'après guerre à Paris, j'étais comblé que l'auteur me le fasse découvrir de cette manière. On fait la connaissance d'un jeune homme solitaire, dans sa bulle emplie de marionnettes, Nathan qui apprend la mort de son père avec lequel il n'avait aucun lien. Ce dernier lui laisse Le Palais des Ombres en héritage sous certaines conditions. La vie calme de Nathan se voit bouleversée du jour au lendemain. Le personnage de Nathan est tout de suite très attachant. Lui qui ne demande pas mieux que de vivre en paix voit sa vie chamboulée par cet héritage. Au fil des pages il en apprend un peu plus sur son passé, sur l'homme qu'il est réellement. J'ai particulièrement apprécié d'être spectateur de cette évolution du personnage et de découvrir en même temps que lui l'histoire de cette maison, de son père et de sa famille. Nathan ressort beaucoup plus mûr de ce roman. Sans nous livrer un roman d'action plein de rebondissements, Maxence Fermine nous offre une histoire dans laquelle on ne s'ennuie pas un instant durant les 360 pages qui le composent. Un certain suspense se fait très vite ressentir: la curiosité l'emporte et il semble rapidement difficile de poser ce roman. Autant perdu que le personnage principale, le lecteur se prend au jeu de la découverte qu'on sait inévitable. Cette douce addiction à "Le Palais des Ombres" est fortement accentuée par la plume très poétique de l'auteur. On peut retrouver des similitudes avec les écrits de Dickens mais sans tomber dans ses noirceurs du drame. Le texte d'une fluidité soyeuse permet au lecteur de ressentir un large panel d'émotions, de la tristesse à l'angoisse, du frisson aux larmes de joies. "Le Palais des Ombres" est une magnifique découverte pour moi. Un premier roman de l'auteur qui me donne réellement envie de découvrir ses précédentes publications qui, semble-t-il, sont toutes d'une qualité comparable. La fin du roman m'a vraiment surpris et beaucoup ému. En aucun cas prévisible. Je ne peux que vous conseiller ce roman si vous souhaitez passer un agréable moment de lecture évasive. J'ai lu ce roman en Lecture Commune avec mon binôme, voici son avis: http://enjoybooksaddict.blogspot.fr/2014/10/chronique-le-palais-des-ombres-de.html 4 de couverture
Lorsque le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée, dans un quartier chic londonien, l'affaire est vite classée. Suicide. Jusqu'au jour où John Bristow, le frère de la victime, frappe à la porte du détective privé cormoran Strike. Cet ex-lieutenant de l'armée, revenu d'Afghanistan amputé d'une jambe, est au bout du rouleau: sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée, un naufrage. Aidé par une jeune intérimaire finaude, virtuose de l'Internet, il reprend l'enquête. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, Strike va passer de l'autre côté du miroir glamour de la mode et du people pour plonger dans un gouffre de secrets, de trahisons, de manoeuvres inspirées par la vengeance. Mon avis Avant tout propos, je remercie chaleureusement les éditions Le Livre de Poche pour ce partenariat. Même sous un pseudonyme ridicule (admettons le) j'étais très enthousiaste à l'idée de retrouver la plume de JK Rowling. J'avais particulièrement apprécié "Une place à Prendre", donc c'est très confiant que j'attaquais ce nouveau pavé de l'auteure et que je découvre avec plaisir son nouveau personnage récurent: Cormoran Strike. Ce détective privé, amputé d'Afghanistan, nous est présenté en bien mauvaise posture: séparation récente, en manque de travail ... Mais un fameux lundi matin le destin lui envoie une nouvelle secrétaire, Robin, ainsi qu'une nouvelle enquête sur le prétendu suicide d'une des mannequins les plus en vogues du moment: Lula Landry. Son frère doute de la thèse du suicide et confie la responsabilité à Cormoran de trouver la vérité. Je lis de plus en plus de thrillers mais j'ai encore un frein lorsqu'il s'agit de policier, d'une simple enquête. La seule appréhension que j'avais avec "L'Appel du Coucou" était cet aspect de policier qui faisait tout de même 700 pages. Alors je vous rassure tout de suite, personnellement je n'ai pas vu passer ce roman. Même si il n'est pas composé d'actions s'enchaînant à un rythme effréné, je ne me suis pas ennuyé un seul moment lors de cette lecture. J'ai tout de suite adoré le présentation de Cormoran Strike. Bourru mais au grand coeur, le roman nous livre par brides son histoire personnelle. Le duo qui va se former sous nos yeux entre lui et sa nouvelle secrétaire Robin est tellement intéressant, inattendu mais surtout drôle. Mais ce ne sont pas les seuls personnages que nous allons rencontrer durant ces 700 pages. L'auteure nous a toujours habitué à une multitude de personnages et "L'Appel du Coucou" ne déroge pas à la règle. A travers l'entourage de la mannequin décédée, JK Rowling nous entraîne dans le monde people londonien. Tous les membres faisait parti du quotidien de Lula Landry sont vraiment des personnages parfaitement travaillés, aussi bien au niveau du caractère que physiquement. On aime à tous les détester tellement leurs égos sont surdimensionnés. L'auteure nous a vraiment peint une image de ce monde de strass et de paillettes tel qu'il est réellement. On découvre l'envers du décor du monde de la mode, qui n'a rien d'enviable. Rencontrés un par un par Strike, tous ces personnages sont potentiellement coupables du meurtre de Lula, si meurtre il y a eu. Tous ont un mobile potentiel pour voir la jeune mannequin disparaître et le lecteur voit son opinion changer à chaque nouvelle rencontre. Au final, je ne savais plus à quel saint me vouer: ils étaient tous coupables pour moi !! Quant est venue l'heure de la grande révélation, je suis resté bouche bée tellement je ne m'attendais pas à un tel final. D'ailleurs je me suis dis que je ferais un piètre détective: j'avais tout faux. L'auteure a vraiment su nous tenir en haleine jusqu'au terme du roman pour nous surprendre. Mon avis au sujet des romans de JK Rowling est fortement renforcé après la lecture de "L'Appel du Coucou". Il me tarde de découvrir une autre enquête de Cormoran Strike. 4e de couverture
Elles sont trente-cinq jeunes filles, la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elle de troquer un destin misérable contre un monde paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l'oeil des caméras. . . Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés . . . Mon avis Une nouvelle lecture jeunesse fait son apparition sur le blog. Il y a un certain temps que j'étais intrigué par cette trilogie, le tome 1 m'a été offert par Jérémy lors du Swap de l'Automne et mon binôme a choisi de m'imposer cette lecture pour le mois d'Octobre. A l'instar de "Acide Sulfurique" d'Amélie Nothomb ou de "Hunger Games", j'aime beaucoup les dérivations de télé-réalités. Les auteurs ont souvent de supers idées afin de railler ces programmes toujours plus ridicules. Kiera Cass réussit l'exercice parfaitement avec cette série pour adolescent, futuriste, où des jeunes filles doivent conquérir le coeur du Prince afin de devenir la future reine. Enfermées dans le Palais, elles rencontrent, à sa guise, le Prince. (On tire vers l'idée du Bachelor). la première chose frappante dans ce tome 1 (mais pas du tout dérangeante finalement) ce sont les très nombreuses ressemblances avec la trilogie de Suzanne Collins "Hunger Games". Ses points communs se retrouvent sur la base de la série, la mise en place du contexte. L'action a lieu dans le futur des Etats-Unis, la population est divisée en castes (districts dans HG), La Capitole est mentionné, le but est de sélectionner des jeunes filles du peuple, . . . La liste est longue mais finalement l'histoire est bien différente donc il ne faut pas se braquer au début devant tant de similitudes. Le point négatif que je donnerais à ce tome 1 est le manque de détails dans les descriptions qui sont plus que succinctes. On se retrouve dans une ambiance bien différente de la nôtre mais à aucun moment je n'ai réussi à visualiser le décor. L'essentiel est mis sur les actions et les dialogues, aux détriments du décor et c'est bien dommage quand on pense que cette lecture est destinée à un jeune public qui a besoin de voyager pour avoir l'envie de lire. J'attaquais ce tome 1 en pensant lire un récit axé sur de la romance, des amourettes, etc... Mais au final cet aspect n'a qu'une place infime dans l'intrigue. On sent une tension s'installer au fil des chapitres, elle ne cesse d'augmenter jusqu'à la fin qui annonce de nombreux rebondissements pour les deux tomes à venir. Les personnages sont bien travaillés pour plaire au public visé. Les traits de carcatères sont soignés et exagérés juste ce qu'il faut pour que les adolescents puissent bien les identifier, les différencier, les aimer ou non. Les rêves de princesses des adolescentes refont surface mais sont vite oubliés face aux contraintes de la réalité au palais. Si je mets à part le manque de visualisation, mon avis est plutôt très favorable sur ce tome 1. J'avais peur que se soit trop ciblé pour un public très jeune mais cela reste un excellent moment de divertissement. Une histoire des plus originale et un premier tome qui incite à poursuivre l'aventure à Illéa. Il me tarde de découvrir comment les choses vont évoluer au Palais. 4e de couverture
Une vie, et j'étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros. Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l'appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu'on fait, l'envie de changer le monde. Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser. Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant. Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies. Combien valurent les nôtres ? » À force d'estimer, d'indemniser la vie des autres, un assureur va s'intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité. Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s'affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l'adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses. Mon avis "On ne voyait que le bonheur" c'est le nouveau roman de Grégoire Delacourt. C'est un long roman par rapport à "La Liste de mes envies" ou encore "La première chose qu'on regarde". C'est un roman plus intimiste, c'est un nouvel aspect du talent de l'auteur. Bref, "On ne voyait que le bonheur" c'est ma dernière lecture et je vous en parle maintenant. "On ne voyait que le bonheur" vous prend aux trippes. Pas dès le début, il faut le temps de la mise en place, il ne faut surtout rien lâcher, s'accrocher, s'imprégner du roman, de l'ambiance. Et petit à petit, on s'y installe, mais pas confortablement. "On ne voyait que le bonheur" n'est pas un roman qui vous réconforte, qui vous fait vous sentir bien. C'est un roman qui vous mets face à la réalité, face à la vôtre et à celle de l'Homme, à sa nature, face à la vie et ses faiblesses. Grégoire Delacourt nous balance des vérités sans ménagements. Ce n'est pas toujours agréable mais souvent nécessaire. A travers son personnage principal, il nous fait réagir sur la nature humaine et ses déviances. Des questions sont posées, notamment au sujet de la fatalité de l'hérédité génétique. Un destin sombre d'un homme qui prend conscience de ce qu'il est, d'où il vient, de l'absurdité des problèmes du quotidien et de la vie. C'est cash, ça pique, il faut le digérer mais c'est du génie. Les pires ressentis, les pires sentiments et les pires réactions nous poussent dans nos retranchements et à une profonde réflexion. Une solution à tout nous est proposée par l'auteur à la fin de son roman. Universelle ou pas, elle semble fonctionner pour notre protagoniste qui revient à l'essentiel, du moins à son essentiel. Le secret du bonheur nous est-il révélé ? Tentant en tout cas. J'ai réellement été surpris par ce dernier roman de Grégoire Delacourt, une très agréable surprise qui n'a pas été immédiate. Beaucoup de mal à entrer dans la première partie. Mais si je peux vous donner un conseil c'est de persévérer car le jeu en vaut la chandelle. Je suis pleinement conforté dans mon choix de suivre avec intérêt les travaux du monsieur. J'ai lu ce roman avec Anne Sophie, voici son avis: 4e de couverture Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse. Anéantie, elle décide ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer. Ni dans sa vie privée, ni au travail. Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes. Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles. Mon avis "Vous les hommes êtes tous les mêmes, machos mais cheap..." Lors de la rédaction de son nouveau roman "Ca peut pas rater", Gilles Legardinier a du écouter en boucle le dernier album de Stromaé pour en arriver à un tel sujet. Pour cette nouvelle comédie, l'auteur nous fait suivre Marie, jeune femme fraichement larguée, exaspérée par la gente masculine, tous modèles confondus. Trop c'est trop, l'heure de la vengeance à sonner, et ça ne va pas être beau à voir !! Tous aux abris, ça va saigner (bon j'exagère un poil peut être ^^). Aspect qui ne cessera jamais de me surprendre avec Gilles Legardinier est sa capacité à se mettre dans la peau d'une femme de façon si réaliste. Ca ne serait pas plus crédible si le roman avait été écrit par une femme, n'est-ce pas mesdames ? De mon point de vue de lecteur, à aucune moment un détail, une expression, une phrase ne m'a fait dire qu'on se doutait que c'était un homme qui écrivait. Surtout que pendant ces 413 pages, nous ne sommes pas épargnés !!! Je peux même aller jusqu'à dire que l'on prend cher. Heureusement que notre personnage centrale, Marie, se retrouve parfois dans des situations plus que cocasses (voire ridicules) pour équilibrer la balance (vengeance de l'auteur ?...). Au delà du comique auquel l'auteur nous habitue au fil des ses comédies, "Ca peut pas rater" nous amène tout de même à une réflexion personnelle très terre à terre. Malgré sa joie de vivre, Marie vit très mal sa rupture et en vient à tout remettre en question sur sa vie. Des questions simples, mais que nous nous sommes tous déjà posés au moins une fois, lui viennent à l'esprit: Qu'est ce que j'ai fait de ma vie ? Qu'est ce que je vais faire de ma vie? Bref: une grosse remise en question qui déteint sur le lecteur. J'avoue que ses questions me venaient à l'esprit après ma lecture. Et ce n'est pas désagréable de faire le point de temps en temps. Finalement "Ca peut pas rater" est un roman qui fait du bien, on rigole beaucoup tout en prenant du recul sur la vie, sur les choses vraiment importantes sans avoir cet effet moralisateur souvent présent lorsque ce sujet est abordé. Je suis sorti de cette lecture dans un bon état d'esprit, et ça s'est vraiment chouette. Toujours d'un point de vue masculin, il est particulièrement intriguant de découvrir dans ce roman la vision des femmes sur les hommes (j'espère que ma phrase est claire). Les détails auxquelles elles font attention, ce qu'il ne faut absolument pas dire sous peine d'exécution immédiate (j'exagère encore un peu. . . quoi que !!) ou le contraire. Sous-titrons ce roman, si vous me le permettez, "Ou comment comprendre les femmes (si tant est que se soit possible)". En plus d'une fiction, Gilles Legardinier nous propose une petite étude sociologique comportementale: il n'a pas de livre plus complet après la dictionnaire. Avec ce nouveau titre, Gilles Legardinier nous offre une nouvelle fois un vrai bon moment de détente. . . mais pas que. Je peux dire sans trop me tromper que les amateurs du sympathique auteur ne seront pas déçus par "Ca peut pas rater". Il s'en dégage la fraicheur habituelle de ses comédies; le rire est au rendez-vous avec tout un tas d'autres sentiments. Un livre qui vous fait vous sentir bien, idéal avec l'hiver qui approche. Un coup de cœur pour moi à mettre entre toutes les mains en cette fin d'année 2014. |
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Mai 2019
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