Avant tout propos au sujet de ce roman, je souhaite remercier Rebelle Editions pour m'avoir donné la possibilité de lire et de chroniquer ce thriller.
4eme de couverture Faisant partie des meilleures éléments de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres, Axiandre Martin reçoit les honneurs après l'arrestation musclée du tueur parisien connu sous le nom de "Purificateur". Toutefois, affectée par la mort de son coéquipier lors de cette opération, elle bénéficie d'un congé d'une semaine mais se voit rappelée durant ses vacances. Trois corps mutilé viennent d'être retrouvés et l'affaire s'annonce étrange. Il s'agit de jeunes filles sur le point de se marier, toutes exécutées à 24 heures avant la cérémonie. Bientôt, les corps s'accumulent et la presse s'empare de l'affaire. Sur les traces d'un dangereux psychopathe, l'enquête la plonge alors dans un univers de démence et d'horreur dont elle sortira transformée. Mon avis Je ne suis pas un grand consommateur de thrillers en général, leur préférant les romans. Mais comme j'aime bien essayer de lire de tous les genres et de pouvoir ainsi proposer sur ce blog des avis divers pour satisfaire tous les goûts, j'ai choisi, par proposition d'un service presse, de découvrir ce nouveau roman d'Alick (Auteur connu pour sa célèbre trilogie "L’Évangile des Damnés"). Le premier point positif est la couverture. Quand j'ai reçu le roman, j'ai immédiatement été attiré par cette couverture: elle donne vraiment de lire le livre. Certes, bien souvent la couverture ne reflète pas la qualité d'une roman, mais dans ce cas la, ce livre est l'exception qui confirme la règle. J'ai beaucoup apprécié l'organisation, très travaillée, de l'intrigue. Le roman est découpé en chapitres, jusque là rien de bien extraordinaire. Mais la particularité de Miroir est que les chapitres sont partagés entre plusieurs personnages. A chaque début de chapitre, une indication en en-tête nous désigne à qui celui-ci va être consacré. Une indication suit le prénom du personnage pour nous indiquer à quel stade de l'histoire du personnage nous en sommes. Voilà, par exemple, ce que l'on trouve avant le premier chapitre "Alexandre 1/8 ". On sait donc que 8 chapitres seront consacrés à ce personnage. De plus l'ordre des chapitres/personnages est très aléatoire, on ne sait jamais qui va être le prochain. Ça donne un certain rythme intéressant au roman. Surtout que chaque personnage à sa propre intrigue qui n'a pas obligatoirement de rapport avec celle des autres. Chacune apporte son petit suspense, du coup le roman devient très vite addictif. Le personnage principal reste tout de même Axiandre Martin. Et comment ne pas s'attacher à elle, et surtout ne pas éprouver une once de compassion à son égard!! On découvre, au fil des chapitres, son histoire qui commence par une enfance malheureuse, ballottée de foyers en foyers. Plus tard, alors que la vie lui semble plus favorable, elle doit affronter une nouvelle épreuve lorsque son fiancé la quitte le jour de leur mariage. Bref, vous l'aurez compris: la vie n'est pas rose pour Axiandre. Malgré tout, cette femme s'implique à 100% dans son métier. Mais cette fois, la nouvelle enquête sur laquelle elle doit travailler est plus délicate que les précédentes et la touche tout particulièrement. Cet homme qui tue des jeunes femmes la veille de leur mariage lui rappelle trop sa propre histoire. Cependant, elle va mettre toute son énergie sur ce dossier, pour lequel elle va donner tout son temps mettant sa vie de côté. Dernier aspect, de ce roman, que j'ai vraiment aimé est l'implication de la part mystique et du religieux dans le fil conducteur du tueur en série. A certains moments, j'ai eu quelques pensées pour le "Da Vinci Code" de D. Brown et j'ai bien apprécié. Enfin, vous aurez compris que j'ai vraiment adoré ce thriller. Un vrai coup de coeur qui me fait apprécier encore un peu plus ce genre littéraire auquel je n'accorde que peu de temps en général. Des personnages attachants, des points de vues multiples et un suspense très subtil : Alick a trouver la recette parfaite pour un thriller qui ne déçoit pas.
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4ème de Couverture
Paris.2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vel d'Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s'attache en particulier au destin de Sarah et mène l'enquête jusqu'au bout, au péril de ce qu'elle a de plus cher. Paris. 16 Juillet 1942. A l'aube, la police française fait irruption dans un appartement du Marais? Paniqué le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande soeur l'enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là. Mon avis Après avoir lu, et adoré, Le Voisin de Tatiana de Rosnay, je voulais absolument lire un autre roman de cette auteure pour voir si son oeuvre était de la même qualité que ce roman. J'ai donc choisi de découvrir Elle s'appelait Sarah. Même si, quand j'ai lu le résumé, j'ai été un peu septique: encore un livre qui parle du génocide juif, me suis-je dis. La première partie du roman est divisée en deux: on alterne chaque chapitre entre l'histoire de Julia, enquêtant sur cette rafle du Vel d'Hiv et l'histoire de Sarah, raflée le 16 Juillet 1942, avec des centaines de familles françaises. Julia est une américaine vivant à Paris depuis de nombreuses années, malgré tout, lorsque son patron lui demande de couvrir l'évènement de 60 ème anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv, elle tombe des nu! Jamais elle n'a entendu parler de cet épisode de l'Histoire. En faisant des recherches à ce sujet, elle comprend peu à peu la raison du passage sous silence de cette rafle: elle a été réalisée par la police française. Elle découvre que les français ne sont pas fiers de ce passé qui s'enterre dans des non-dits. J'ai particulièrement apprécié ce point de vue "étranger" sur cet évènement tragique de la France. Le personnage de Julia va de découvertes en découvertes, faisant face à un mari, français, pour qui "c'est de l'histoire ancienne" et qui ne veut pas aborder ce sujet avec sa femme. Sujet qui prend une toute autre tournure pour Julia quand elle découvre que l'appartement dans lequel elle va bientôt emménager à une histoire particulièrement triste, en rapport avec cette rafle juive. Dès lors, la vie de Julia ne va tourner qu'autour de cette histoire et de la petite Sarah, qui vivait avec sa famille dans cet appartement au moment de la Rafle. Ce livre est vraiment excellent et très complet car il nous offre 2 points de vue sur la rafle du 16 Juillet 1942: de l'intérieur grâce à Sarah et de sa mémoire avec Julia. Sur la 4ème de couverture il est écrit: "Une oeuvre bouleversante qui participe au devoir de mémoire."! Cette phrase résume parfaitement ce roman. Dans la seconde partie du roman, les chapitres consacrés à Sarah sont terminés. On découvre son histoire au travers des recherches de Julia. Pour cette dernière, il devient vital de connaitre l'histoire exacte de cette jeune fille: est-elle toujours en vie? A t'elle été déportée ? Ou ? Ce roman est plein d'émotions. Impossible de ne rien ressentir en parcourant les chapitres et de ne pas verser ne serait-ce qu'une petite larme à un moment donné. Mais il est essentiel que personne n'oublie ce qui s'est réellement passé pour ces milliers de familles juives et que l'état français n'est en rien innocent dans ces drame. Avec cet excellent roman, Tatiana de Rosnay bouleverse les esprits. Un adaptation cinématographique a été réalisée en 2010 par Gilles Paquet-Brenner. 4ème de couverture
Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit à Emmi. Elle reposait sur trois principes: pas de rencontre, pas de sexe, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour ou l'on ne connait pas le visage de l'autre? Ou l'on rêve de tous les possibles? Ou les caresses sont interdites? "Pourquoi veux-tu me rencontrer ?" demande Leo, inquiet. "Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir", répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit, jusqu'au dernier mail.... Mon avis Bien que mon avis sur Quand souffle le vent du nord (le lire ici) était assez mitigé, je voulais tout de même lire sa suite: La Septième Vague. Et bien, sur ce coup, mon intuition ne m'a pas trahie: j'ai beaucoup plus apprécié ce dernier. Mon principal reproche au premier était le creux des échanges entre Emmi et Leo. Comme une impression qu'ils s'écrivaient pour ne quasiment rien dire. Alors que dans le second, j'ai trouvé que leurs échanges avaient beaucoup plus d'intérêts. Les sujets abordés sont plus concrets (relations amoureuses, voyages, récits de vie, de sentiments...). Toujours le problème du personnage masculin et de ses réponses la plupart du temps très évasives. C'est souvent agaçant de lire ses mails dans lesquels, pour "répondre" à une question il tourne autour du pot (si vous me permettez l'expression). Pour ceux qui ne l'ont pas lu et qui en ont l'intention, arrêtez vous là !!!!! Au début, j'ai été déçu que Leo et Emmi se rencontrent, je pensais que ça gâcherait tout le fondement de base de l'intrigue : s'écrire sans se rencontrer. Mais après leur première rencontre, j'ai vite changé d'avis. Cette rencontre a donné un second souffle à l'histoire et ça a fait du bien. Et de même pour chacune de leurs autres rencontres: elles relancent l'intrigue. Finalement les 3 règles de leur correspondance: "Pas de rencontre, pas de sexe, pas d'avenir" ont toutes été transgressées et personnellement je n'attendais pas d'autre fin pour ces deux personnages. La seule critique que je pourrais faire à ce roman et qu'il faille lire Quand Souffle le Vent du Nord avant lui. Sinon, rien à redire :) 4ème de couverture:
Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu'à en devenir accros. jusqu'à ne plus pouvoir se passer l'un de l'autre, sans se rencontrer pour autant... Savoureuse et captivante, cette comédie de moeurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux. Mon Avis " Deux jours plus tard Pas d'objet C'est triste Emmi, nous n'avons plu rien à nous dire. Dix minutes plus tard RE: Peut-être n'avons-nous jamais rien eu à nous dire. Huit minutes plus tard REP: Mais nous avons beaucoup parlé. 20 minutes plus tard RE: Nous avons parlé comme des muets. Des mots vides. " J'ai choisi de commencer ma chronique par cet extrait du roman, car je trouve qu'il résume bien mon avis à son sujet. Dans le but de résilier un abonnement à un journal, Emmi envoie par erreur un e-mail à Léo. S'en suit plus d'une année d'échange de mails entre ces deux personnages. Très vite le sujet principal va s'orienter sur le fait de se rencontrer ou pas... Est ce que le fait de savoir à quoi ressemble l'autre affectera leurs échanges virtuels? Peur d'être déçu par rapport à l'image que l'on se fait de l'autre? Peur d'éprouver une attirance ou un dégoût pour l'autre? Pour en revenir à l'extrait choisi, j ai trouvé que durant ces quelques 347 pages, et malgré le nombre incalculable de mails échangés, les 2 personnages n'ont rien dit. Pour moi ils écrivent mais n'ont rien à se dire. Cependant, ces échanges deviennent vitaux pour eux. J'ai du mal à comprendre cet aspect du roman. Point contradictoire à mon avis, j'ai lu ce roman en ne l'ouvrant que 2 fois. Une fois pris dans la lecture, j'avais beaucoup de mal à refermer le livre. Mais une fois refermé, plus vraiment envie de le ré-ouvrir. Étrange. Je pense que ce ressenti viens du fait d'une curiosité plutôt aiguisée. J'aime beaucoup tout ce qui est roman épistolaire car j'ai l'impression de lire quelque chose de privé, de m'incruster en secret dans la vie des personnes. Ce sentiment d'interdit est assez agréable pour moi. C'est la seule explication que je vois. Je pense tout de même lire la suite, toujours plus curieux. Mais c'est loin d'être un coup de coeur. 4ème de couverture
Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoire. Une de ces femmes auxquelles il n'arrive jamais rien. Comment imaginer ce qui l'attend dans le charmant appartement ou elle vient d'emménager! A l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi... Quel prix est-elle prête à payer pour retrouver sommeil et sérénité? Grâce à un scénario implacable, Tatiana de Rosnay installe une tension psychologique extrême. Situant le danger à notre porte, elle réveille nos terreurs intimes. Mon avis La 4ème de couverture est très prometteuse, n'est ce pas ? Depuis le temps que j'entends parler de cette Madame de Rosnay, je ne tenais plus, il fallait absolument que je vois de quoi il s'agissait. Ma petite bibliothèque municipale en propose 3 ou 4... Je prends Le Voisin, lis rapidement le résume... Ca fait envie, c'est parti pour celui-ci! Et bien maintenant je peux vous assurer 2 choses: Tatiana de Rosnay peut compter un nouveau fan pour ses romans et la 4ème de couverture est parfaitement représentative du roman. Pourtant le début est un peu long. Mais j'avais été prévenu par ceux qui l'avait dors et déjà lu. Il faut que l'histoire s'installe, que l'on s'imprègne du lieu et surtout que l'on comprenne le personnage principale: Colombe. Cette dernière peut être présentée comme la mère de famille "sans histoire". Comme il est est écrit dans le roman, elle ne vit que pour ces 3 hommes: ses jumeaux de 11 ans et son mari, Stéphane. Mari absent la plupart du temps pour son travail. Mari, qui après 10 ans de mariage, n'éprouve plus énormément de désir pour sa femme. Mari qui aime la perfection de sa femme. Comme seule activité hors de la maison, Colombe est "nègre" à mi-temps dans une petite maison d'édition ou elle gâche son talent d'écriture pour d'autres auteurs. Effacée depuis toujours derrière une soeur cadette qui, elle, a confiance en elle, que tout le monde remarque et admire... Bref, le décor est là, Colombe à une vie planplan, que ne manque pas de lui rappeler sa petite voix intérieure. Colombe et sa famille emménage dans un magnifique appartement situé dans un immeuble agréable. Parmi leurs nouveaux voisins, Colombe apprend que l'appartement au dessus du sien est occupé par un médecin que tout le monde couvre de compliments. Elle ne la pas encore rencontré, mais Colombe se dit que c'est toujours rassurant d'avoir un médecin comme voisin.... Tatiana de Rosnay nous entraîne ensuite dans un problème du quotidien auquel nous avons tous été confronté au moins une fois: le nuisances nocturnes des voisins. La victime du voisin est Colombe. Elle va d'abord en perdre le sommeil et tout va s’enchaîner très vite au point qu'elle va se laisser aller totalement dans sa vie de tous les jours. Fini la petite femme parfaite ! L'auteure nous emmène dans un monde d'angoisse et de suspense insoutenable. Oubliées les longueurs du début, les évènements défilent à toute vitesse sans laisser au lecteur le temps de respirer. On ressent toutes les émotions et les peurs de Colombe. Le roman est addictif. J'ai vraiment adoré. J'ai lu les 150 dernières pages en une seule fois. Le suspense est tellement prenant que je devait absolument continuer pour savoir la fin. Me voilà donc parmi les nouveaux adeptes de Tatiana de Rosnay, il me tarde de découvrir ses autres romans. 4ème de couverture:
Réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, voilà le genre de bêtises que Julie commet à longueur de temps! Et quand elle est amoureuse, cette Miss Catastrophe élève sont talent au rang d'art. Sa dernière folie? L'obsession qu'elle nourrit à l’égard de son nouveau voisin...qu'elle n'a encore jamais vu! C'est plus fort qu'elle, cet inconnu, l'attire et l'intrigue. Pour l'approcher, Julie va développer des trésors d'inventivité et prendre des risques toujours plus délirants... Mon avis Pour ce livre, j'ai vraiment été victime du gros tapage de sa parution. Tout le monde en a un exemplaire ou se l'ai fait prêter et les critiques positives vont bon train, ventant le comique de ce livre. Du coup, je m'en faisais une idée très précise, pensant rire du 1er ou dernier chapitre. Et comme dans ces cas là, ma déception n'en a été que plus grande. (Ce système fonctionne de la même manière pour les films à gros budget). Mais je ne dis pas, par cette introduction, que je n'ai pas aimé. Au contraire je peux même dire que, malgré un début mitigé, j'ai passé un très bon moment avec ce roman. Je nuance juste sur l'effet comique de l'histoire. Comme je le dis, j'ai eu beaucoup de mal avec les 50 premières pages. Mais tout ça est du à l'image très comique que je m'étais fait du roman. Une fois que j'ai compris que je ne ferai pas travailler mes abdos grâce à ce livre, je suis vraiment rentré dans l'histoire et me suis pris au jeu de cette "andouille" de Julie, voulant à tout pris savoir qu'elle serait ça prochaine gaffe ou folie. Julie, l'héroïne de cette histoire, est un subtile mélange de Bridget Jones (niveau coeur) et de Pierre Richard. Lorsque, à une soirée célébrant un divorce, un invité lui demande qu'elle est la chose la plus idiote qu'elle ait fait dans sa vie, elle choisie de nous raconter comment elle est tombée amoureuse de son nouveau voisin, bien avant de l'avoir rencontré. Cette passion prématurée l'emmène dans des situations toutes plus loufoques les unes que les autres. Entourée de son groupe d'amis, la vie de Julie n'est pas facile et elle ne fait rien pour l'arranger. Au final, j'ai quand même rigolé à certains moments. Et je me suis assez vite pris au jeu du je t'aime, moi non plus entre Julie et son voisin. Ce roman est vraiment reposant, idéal pour qui a envie d'un bon moment. 4ème de couverture:
"J'ai envie de vomir. J'ai toujours été en galère dans les moyens de transport, quels qu'ils soient. J'ai mal au coeur en bateau, bien sûr, mais aussi en avion, en voiture...Alors là, allongé sur le dos à contresens de la marche, c'est un vrai calvaire. Nous sommes le 11 Août et il doit bien faire 35 degrés dans l'ambulance. Je suis en sueur, mais pas autant que l'ambulancier qui s'affaire au dessus de moi; je le vois manipuler des tuyaux, des petites poches et plein d'autres trucs bizarres. Il a de l'eau qui lui glisse sur le visage et qui forme au niveau du menton un petit goutte-à-goutte bien dégueulasse. je sors tout juste de l'hôpital ou j'étais en réanimation ces dernières semaines. On me conduit aujourd'hui dans un grand cente de rééducation qui regroupe toute la crème du handicap bien lourd: paraplégiques, tétraplégiques, traumatisés crâniens, amputés, grands brûlés... Bref, je sens qu'on va bien s'amuser." A tout juste vingt ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine et se déplace les vertèbres. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Il relate ici, dans le style poétique, drôle et incisif qu'on lui connaît, les péripéties truculentes, parfois cocasses, vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation pour les handicapés. Jonglant entre émotion et dérision, ce récit est aussi celui de la renaissance. Mon avis: A priori sur ce livre avant de le lire: encore un artiste qui veut faire pleurer dans les chaumières avec un livre autobiographique relatant une dure épreuve de sa vie. Avis très vite dissipé lorsque j'ai vu l'auteur en faire la promotion dans une célèbre émission du dimanche. Enfin, avis après lecture: beaucoup ri, j'ai appris beaucoup de choses sur la vie après un accident et je pense même que ma vision pour les personnes victimes de paralysie va changer dès aujourd'hui. J'ai beaucoup apprécié ce livre car il n'y a aucune forme de voyeurisme, aucune lamentation ... L'auteur nous fait découvrir la vie dans les centres de rééducation, comment les patients essaient de revenir à l'autonomie, à une vie la plus normale possible. Les amitiés se lient rapidement entre patients et avec le personnel. Mon passage préféré, qui m'a fait le plus réfléchir à mon propre comportement, est la retranscription d'une conversation entre ceux qui ont eu un accident récemment et un de leur ami, Farid, qui vit depuis 16 ans dans un fauteuil. Ce dernier leur raconte la vision des gens envers les personnes en fauteuil. Et bien souvent ils sont caractérisés uniquement par leur handicap. Les gens sont surpris, si tant est qu'ils en prennent le temps, de découvrir que ces personnes ont un caractère qui leur est propre, qu'ils ne sont pas juste handicapés. Je recommande ce livre à tout le monde. 4ème de couverture:
La vie d'un musicien surdoué bascule dans le cauchemar après un accident de voiture.... Mais que pouvait bien chercher Malko Swann cette nuit-là ? Une overdose d'adrénaline, la sensation ultime, le sentiment de liberté ? Pourquoi roulait-il aussi vite en pleine nuit sur une route de campagne étroite et sinueuse jusqu'à faire une chute de trente mètres en bas du pont du Diable? Atteint d'un traumatisme inexplicable, le musicien est désormais incapable d'entendre la musique. Mai il ne s'agit que du début de sa déchéance. Dans l'ombre, quelqu'un l'observe... quelqu'un qui veut jouer avec lui. Un jeu au goût de sang... Il s'engage alors dans un combat désespéré. Mon avis: Tout d'abord, je tiens à préciser que Le Jeu de l'Ombre est le premier roman que je lis de Sire Cédric. J'entendais depuis un certains temps des avis très positifs à son égard, qui ont réussi à me convaincre d'en acquérir un. Et je dois dire que je suis pleinement conquis par ses écrits. Pourtant je ne partais pas convaincu du tout. En effet, cet auteur est qualifié pour être un as dans le mariage du thriller et du fantastique. Bref, deux genres littéraires dont je ne suis pas particulièrement fan en général. Mais bon, pour ne pas mourir bête (fin du monde dans 10 jours oblige), j'ai tout de même voulu me faire mon propre avis sur son travail. Dès le prologue, j'ai étais plongé dans l'histoire de cette rock star, accablée de tous les stéréotypes possibles pour ce genre de personne (sexe, drogue, j'en passe et des meilleures) qui a un accident de voiture aux conditions plus que suspectes. On découvre ensuite son retour à la vie de tous les jours après son accident: sa seule séquelle est de ne plus percevoir aucun son musical... Bien étrange... En parallèle, le roman nous fait suivre au fil des chapitres, une enquêtes policière sur la mort de deux jeunes filles, abattues assez sauvagement. D'ailleurs, l'auteur nous livre une description très précise de leurs cadavres (âmes sensibles, n'achetez pas ce livre). En ce qui concerne cette partie de l'intrigue, on est dans un policier normal, l'enquête sait nous tenir en haleine. Mais ce n'est pas le plus prenant, au contraire... Car, après son accident, la vie de Malko ne redevient pas vraiment normale. Très vite, il se voit hanté par un homme, une bête...personne ne sait vraiment. Mais une chose est sûre, cette ombre est là pour faire souffrir la star en là plongeant dans des situations délicates. Le but est clair : détruire sa vie. Comme vous pouvez le comprendre à présent, j'ai réellement adoré ce roman. Une des raisons de cet engouement de ma part est que l'auteur n'hésite pas à traiter de sujets qui n'ont que rarement leur place dans des romans. Pour le Jeu de l'Ombre, j'ai apprécié cette image de débauche faîte des stars du rock, de leurs moeurs plus que légères en ce qui concerne les femmes, le sexe, l'alcool et la drogue. Mais aussi du portrait d'un personnage secondaire: Belleville; un politicien aux magouilles peu catholiques qui utilisent les pouvoirs que lui procure sa place à des fins personnelles. Au final, la part de fantastique n'est pas immense dans ce roman, et ce n'est pas pour me déplaire. On retrouve cet aspect à la fin de l'intrigue, la touche fantastique est bref et subtile et rend le dénouement encore plus surprenant que l'on peut l'imaginer. J'en suis resté bouche bée. Voilà voilà, je ne peux à présent que vous le recommander à tous, passionnés de thrillers ou pas! Résumé
Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper de ses parents "pour une fois", son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon ou il à vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, c'est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu'il se livre, porté par l'espoir de trouver, enfin, sa place. Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d'un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même. Mon Avis Si vous cherchez un roman pour vous détendre, passer un bon moment, voire pour rigoler un peu, n'envisagez pas une seconde la possibilité de ce roman. En général, je ne suis pas particulièrement adepte des romans ou le narrateur passe la quasi totalité du roman à nous raconter son enfance. Mais comme il faut toujours une exception pour confirmer chaque règle: ce roman est la mienne. je me suis rapidement attaché au personnage de l'écrivain torturé, mal dans sa peau, dans ce pays qui ne lui inspire qu'un profond mépris (aussi bien en matière de politique, de culture et d'économie). Issu d'une famille d'ouvriers, qui a toujours eu du mal à comprendre l'engouement de ce fils pour la musique classique, le cinéma d'auteurs, la littérature; alors que les membres qui là composent se passionnent pour le Tour de France et le championnat de Football. Les questions "existentielles" que se pose le narrateur, finalement on se les ait toutes déjà posées au moins un fois. Mais les réponses apportées sur l'avenir, l'éducations des enfants, la place de chacun...; leur négativité, donnent un côté dépressif à ce roman. J'ai tout de même bien aimé, mais maintenant, j'aurai quelques hésitations à ouvrir à nouveau un roman d'Olivier Adam. Cette visions noire de la vie m'a freiné à suivre ses autres romans. 4ème de couverture
Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir ce qu'elle veut, elle se pose la question: n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre? Mon avis Lorsque j'ai emprunté ce roman, je me suis dit que j'allais lire une histoire plutôt gaie sur une famille, ne roulant pas sur l'or, qui gagne une grosse somme d'argent au loto. Que le livre racontait leur nouvelle vie de fortunés (un peu comme le film: Les Tuches). Mais je me suis vite rendu compte que ça n'allait pas être ça l'histoire. Lorsque cette mercière qui vit convenablement grâce au salaire de son époux et à son petit commerce, gagne au loto la somme de 18 millions d'euros, elle décide de ne le dire à personne. Elle demande à la Française des Jeux un chèque, qu'elle n'encaisse pas , préférant prendre le temps de la réflexion aux conséquences que pourraient entraîner cette grosse somme d'argent. En plongeant dans ses souvenirs, on découvrir le passé douloureux d'une adolescente qui rêvait seulement d'une petit ami et qui a épousé le premier homme qui s'est intéressé à elle, de la mort de leur fille le jour de sa naissance, d'un couple qui a, avec difficultés, réussi à surmonter cet évènement tragique. L'histoire, sous son côté léger, s'avère être bouleversante. Personnellement je n'ai pu qu'éprouver un profond attachement pour Jocelyne. Au fil des pages, elle dresse la liste de ses envies : au début ce ne sont que des choses utiles pour la maison (un économe, un tapis pour la baignoire... qui aurait ces idées avec 18 millions d'euros) mais très vite la liste s'allonge avec de vraies envies, de vrais plaisirs... J'ai lu ce roman d'une seule traire (certes il n'est pas bien épais). L'histoire est vraiment belle et les sujets traités y sont multiples et importants. |
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