![]() Un énorme merci à Rouge Sang Editions et à Florent Marotta pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir dès sa sortie "L'échiquier d'Howard Gray". 4e de couverture Après un carnage à l'explosif dans le métro parisien, la France vit dans la terreur d'un terroriste Iranien: Racheed Al'Wesan. La police piétine. Comme à son habitude, pour pallier à son manque d'effectifs et de moyens, elle fait appel à un partenaire rivé pour l'aider. C'est ainsi que l'ombrageux et alcoolique Gino Paradio, lieutenant défroqué de la police judiciaire, devenu détective désargenté, se voit confier des recherches par son ancien chef de service. Des terroristes islamiques, des tueurs à gage, un conseiller présidentiel, un mercenaire, un hacker, des criminels sordides, un patron du CAC40, la mafia calabraise: Gino Paradio, dit "le Pit" va devoir abandonner une vengeance personnelle pour débrouiller l'écheveau compliqué de cette traque sanglante à l'ennemi public n°1. Mais comment distinguer sur l'échiquier les pièces blanches des noires, et qui sont les joueurs ? Mon avis Dès la première page, voire le premier chapitre pour les plus difficiles, Florent Marotta nous emporte dans son livre. Ce voyage est le résultat de descriptions d'une précision sans fautes, d'un soucis du détails qui ne laisse à l'imagination aucune marge de manoeuvre. L'auteur se représente parfaitement les lieux et personnages de son intrigue et il parvient à la perfection à nous faire imaginer ce qu'il a en tête. Mais attention, on ne se trouve pas dans ce genre de romans où les narrations s'étalent sur des dizaines de pages, laissant place à un ennui profond. L'équilibre est parfait pour ne jamais donner au lecteur le temps de s'ennuyer. Le décor est un chose, il faut à présent implanter des personnages et plus particulièrement un. Gino sera notre fil conducteur pour les 500 pages à venir. Et Gino nous est immédiatement présenté comme l'anti-héros que l'on va adorer malgré tout. Par malgré tout entendez alcoolique, râleur, solitaire, sarcastique, ... pour preuve le surnom attribué par ses anciens collègues de la judiciaire: "Le Pit'"; Tout est dit. Le passé et la psychologie de Gino sont particulièrement bien travaillés: on comprend aisément l'homme qu'il est; impossible de le détester au final. Décor: ok. Personnage central: ok. A présent accrochez-vous car on entre dans un roman policier riche en actions. L'auteur nous propose une intrigue des plus complexes où un rebondissement n'attend pas la fin du précédent pour arriver. Du terrorisme, de la politique, des prisonniers, de la corruption,.. les ingrédients sont nombreux et bien assemblés pour un résultat d'un intérêt non négligeable. L'auteur nous offre une lecture à bout de souffle, animée d'un rythme effréné pour des lecteurs captivés. Captivés, les lecteurs le sont par la richesse des informations du roman. L'auteur sait de quoi il parle et nous expose les faits clairement, aucune question inutile ne vient déranger la lecture. Il ressort de cette lecture un très grand travail de recherches de la part de l'auteur. Florant Marotta nous entraîne dans une partie d'échec particulière où les pions sont remplacés par des Hommes. Tout est remis en question: le blanc est-il toujours synonyme du bien ? Ne peut-on pas trouver du gris au milieu de cet échiquier ? Mais tout d'abord: qui sont ses pions et qui sont les joueurs qui les déplacent sur le plateau ? Autant des questions qui font de "L'échiquier d'Howard Gray" un excellent policier, tenant son lecteur en haleine jusqu'au dernier chapitre truffé de surprises et de découvertes. Un énorme coup de coeur pour moi qui deviendra une référence pour les amateurs du genre.
1 Commentaire
Loley
4/15/2014 03:31:00 am
Yeahhhhhhhh
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