Dis moi que tu m'aimes Joy Fielding Michel Lafon 399 pages Merci aux Editions Michel Lafon pour cette découverte.
4e de couverture Je détecte sa présence avant de le voir, je le devine avant même qu’il ne se penche au-dessus de moi. Je reconnais tout de suite son odeur. Soudain, je sens tout le poids de son corps sur le mien, son poignet sur ma gorge qui bloque ma respiration, qui étouffe mes cris. « Dis-moi que tu m’aimes », ordonne-t-il en mettant le feu à ma chair. Une nuit, planquée dans un buisson à espionner un suspect, la détective privée Bailey se fait surprendre par un inconnu qui la viole, en lui susurrant ces paroles glaçantes : « Dis-moi que tu m’aimes. » Commence alors pour la jeune femme une longue descente aux enfers. Elle ne dort plus, fait toujours le même cauchemar, se lave frénétiquement plusieurs fois par jour, traque le moindre bruit. Et revit la scène encore et encore… Qui est son violeur ? Le voisin bizarre qu’elle épie toute la journée à travers ses jumelles ? Son ex avec lequel la rupture fut extrêmement violente ? Chaque passant ressemblant de près ou de loin à la silhouette de son agresseur devient suspect numéro un… Entre rêves, hallucinations et réalité, le lecteur vacille avec Bailey, suivant chacun de ses pas, le cœur battant. Mon avis Joy Fielding est une auteure que je n'avais encore jamais lu, mais la 4e de couverture m'a beaucoup tentée, je me suis donc lancé dans "Dis moi que tu m'aimes". Alors que la couverture annonce un roman, la 4e propose un thriller prenant. Comment ne pas être intrigué. A peine les présentations sont elles faîtes avec Bailey, notre détective privée, que le drame arrive: le viol. C'est cet élément, qui arrive dès le premier chapitre, qui fait basculer la vie de la jeune fille. Très vite elle s'isole et la paranoïa s'empare d'elle: tous les hommes qu'elle croise sont des violeurs potentiels et, surtout, tous suspects de son propre viol. L'auteure aborde dans ce roman un point tout particulièrement délicat et sensible: comment se reconstruire après un viol ? Retrouver une vie normale, la vie d'avant, est-ce vraiment possible ? Et si oui, de quelle(s) manière(s) et dans combien de temps? Annoncé comme un roman à suspense, je m'attendais à une histoire psychologiquement forte, qui m'angoisse au possible suite au viol de Bailey. C'est une sorte de huit clos qui s'installe petit à petit, ayant comme décor l'appartement de la jeune femme. Son passe temps préféré devient, entourée de sa demi-soeur et de sa nièce, l'espionnage aux jumelles des appartements des tours voisines. Un voisin va rapidement attirer l'attention de Bailey part ses activités nocturnes. La psychose d'installe doucement pour elle, à tel point qu'elle ne sait plus faire la différence entre réalité et hallucinations. Malgré un excellent début qui annonçait une tension palpable, j'ai trouvé que rapidement l'intrigue s'est essoufflée au point de perdre tout l'intérêt mis en place dès les premiers chapitres. Les quelques rebondissements découverts par ci par là ne sont pas du tout exploités au maximum et n'apportent finalement rien d'intéressant. Et c'est ainsi jusqu'à la fin du roman. Fin que j'ai trouvé tellement surréaliste, mais dans le mauvais sens du terme. Beaucoup trop d'incohérences pour que une réelle probabilité. La déception m'a emmené jusqu'à la dernière page. Pour résumer, je me suis vraiment ennuyé avec cette lecture pour laquelle je ne vais pas garder de souvenirs.
4 Commentaires
Mathieu M
5/8/2015 09:55:41 pm
C'est super dommage quand même ! Surtout si le début était prometteur... de quoi être deux fois plus déçu !
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Guillaume TdV
5/10/2015 06:02:43 pm
Ba oui, surtout qu'il me faisait super envie, grosse déception. :/
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Guillaume TdV
5/31/2015 05:24:55 pm
Je pense simplement que ce roman n'est pas bon et qu'il ne répond pas aux promesses de thrillers psychologique annoncées !
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