Riquet à la houppe Amélie Nothomb Albin Michel 4e de couverture
« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. » Mon avis Quel délicieux millésime Nothombien que ce cru 2016 aux notes de réécriture de conte. Cette année elle dépoussière le conte de Charles Perrault "Riquet à la houppe", avec un soupçon de "La Belle et la Bête". Déodat, enfant laid mais précoce dans le rôle de la Bête & Trémière, aussi belle qu'idiote, enfin apriori, dans celui de la Belle. Avec une subtile alternance, l'on suit d'un chapitre à l'autre, l'enfance puis le passage à l'âge adulte de nous deux protagonistes. Les destins ne sont pas tout tracés pour ces deux là, la vie leur réserve des surprises. J'ai réellement savourer cette modernisation de deux contes en un roman fin, emplis d'oiseaux, de bijoux et toujours de champagne. L'émotion, ou plutôt, les émotions sont présentes pour mon plus grand plaisir. Un délice, qui, comme chaque année, se dévore trop rapidement.
3 Commentaires
tartine
9/29/2016 11:35:46 pm
bonjour, la revisite du conte est intéréssante les passages sur la laideur du spécialiste des oiseaux et de l'amatrice de bijoux sont plein de douceur et de phrases piquantes . Toutefois Nothomb à toujours le même style et à la longue cela m'ennuie
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