4e de couverture
Lettres d'amour d'un assassin... « Ma chère Jeanne, J'aimerais que vous m'aimiez comme je vous aime. Mais, pour m'aimer, il vous faut me connaître. Savoir ce que je suis... Certains diront un monstre. D'autres chercheront des explications lointaines, surgies de mon passé. Beaucoup jugeront, condamneront. Mais qui comprendra vraiment ? Vous, je l'espère. Hier soir, j'étais avec une autre femme que vous. Mais je ne suis pas resté longtemps avec elle. Juste le temps de la tuer... » Mon avis J'ai découvert Karine Giebel il n'y a que très peu de temps avec ses derniers romans. Une plume percutante qui me plait. Lorsque j'ai eu l'occasion de découvrir ses débuts d'auteure avec la réédition de "Terminus Elicius", j'ai immédiatement saisi l'occasion. On découvre immédiatement le personnage très tourmenté de Jeanne. Pour se rendre à son travail dans un commissariat de Marseille, elle doit prendre le train chaque jour. Une vie pleine de rituels qui font qu'elle choisit tous les jours la même place dans le train. Element essentiel pour son admirateur secret qui va pouvoir lui glisser sous ce siège des lettres douces. En parallèle, l'intigue nous plonge dans une enquête des plus sordides à la recherche d'un meurtrier aux pratiques barbares. Ces deux histoires ne semblent pas avoir de lien entre elles, en apparence... J'ai vraiment beaucoup aimé l'idée originale de cette histoire. Les éléments s'imbriquent rapidement les uns aux autres, le lecteur est vite plongé dans l'intrigue. Peut-être un petit peu trop rapidement pour le coup car une fois les bases installées j'ai eu un sentiment de flottement dans l'action. Les chapitres deviennent rapidement répétitifs et manquent de rebondissements. L'intrigue stagne quasiment. J'ai eu un moment d'ennui au milieu de cette lecture. Cependant, quand la fin approche, l'intrigue reprend son élan du début et nous réserve quelques surprises que j'ai beaucoup apprécié. Je me suis laissé avoir par certains aspects de l'histoire auxquels je ne m'attendais pas le moins du monde, alors que d'autres étaient évidents. Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment de lecture avec "Terminus Elicius". Je regrette simplement le manque de rythme général du roman qui fait des montagnes russes. Quoi qu'il en soit, ce fût un réel plaisir de découvrir le début de carrière de Karine Giebel. J'espère avoir l'occasion de découvrir d'autres de ses "anciens" titres (en cherchant bien je dois en avoir quelques uns dans ma PAL, tout au fond ^^ ).
1 Commentaire
1/18/2017 05:36:22 am
Ta chronique est super intéressante pour moi parce que je suis très partagée sur cet auteur. J'ai adoré et dévoré "Juste une ombre", j'ai détesté "Purgatoire des innocents" et je suis un peu molle sur "Les morsures de l'ombre" que j'avais trouvé pas mal mais très inégal.
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